La pluralité des corps spirituels rend leur compréhension difficile. Nombreuses sont les approches et les conceptions des corps subtils s’étendant autour de notre corps physique. Elles sont variées et parfois contradictoires. Il est facile de comprendre que l’origine de Tout puisse être Conscience et que par la suite cela est simplement Manifestation. Manifestation de différents plans de conscience, manifestation de différents états de conscience, manifestation d’êtres individualisés évoluant sur ces plans et explorant ces états de conscience.
Cependant, la sémantique laisse abstraite la compréhension de tout cela.
Pour résumer parfaitement cet état de fait, je reprends la référence de Morpheus dans le film Matrix sur :
La différence entre connaître le chemin et arpenter le chemin.
J’ai effectué plusieurs voyages de l’esprit mais des différences importantes me sont apparues. Elles m’amènent à me tourner vers mes guides spirituels pour donner une logique à cette sémantique ésotérique.
Les corps subtils
L’activité du soi conscient éveillé domine nos interactions avec autrui et avec toute chose de notre environnement. Ce petit soi n’est qu’une portion réduite de ce que notre Être est réellement. Il y a également un soi inconscient que l’on s’évertue à comprendre et un Soi supérieur qui représente notre partie divine.
Ces différents « soi » se déploient au travers d’un corps physique et d’une multitude de corps subtils. Mon dragon Alzimar me rappelle que ces corps subtils sont infinis. Infini signifie sans limite. Car il ne peut y avoir de limite tant que tout n’est pas connu. Cette quête anime tous les êtres.
Autour de notre corps physique, les corps subtils sont infinis et s’étendent dans toutes les directions et au-delà de notre dimension et aussi de notre univers.
Les corps éthérés qui sont les plus faciles pour moi à appréhender sont les premiers autres « moi » qui me permettent de comprendre la multidimensionnalité. Apprendre à les utiliser est un enseignement de base mais qui établit les fondamentaux.
Mes guides me font percevoir ces premiers autres « moi » comme des véhicules. Ce sont ceux qui sont à ma portée immédiate. Le terme de véhicule est pour signifier qu’ils ne sont pas autonomes, puisque cela reste « moi ». Le mental perd de sa capacité d’interférer lorsque le véhicule est plus éthéré. Alors plus on emprunte un véhicule éthéré, plus on a l’impression de ne pas contrôler comme on a l’habitude de faire. Évoluer avec un corps subtils pour revivre mes vies antérieures me donne l’impression de regarder un film puisque mon mental n’est plus là. Au travers d’un autre corps subtils, je me vois suivre une leçon avec un guide sur les courants d’énergie tellurique. J’emprunte le mot « voir » car mes mots et mes gestes sont assurés avec une forme de maîtrise que je ne me connais pas dans mon corps physique. Cela fait tout drôle de se découvrir sans mental ou avec un mental qui ne contrôle plus, de se voir évoluer sur ces autres plans de conscience de manière différente de notre personnalité dans le monde physique terrestre.
La programmation que l’on a tous est forte, au point de croire que seul le mental permet de choisir, de prendre des décisions, d’agir. Voilà pourquoi, selon mes guides, lors de l’utilisation du corps éthérique, le premier corps subtil, les doutes m’envahirent. Et poursuivant leurs explications, si j’utilise un corps plus subtil, je remplis ma mission ou je reçois un enseignement sans interférence de mon mental. Avec ces véhicules, l’égo est absent et je suis vraiment dans mon Service divin, celui insufflé par mon Soi supérieur.
Une expérience de décorporation
L’aurore de ce dimanche matin se glisse au travers des rideaux de ma chambre. Je me suis déjà levé mais l’envie de paresser au lit est trop tentante. Je retourne m’allonger pour m’assoupir sans vraiment replonger dans un véritable sommeil. Je me sens détendu et sans aucune pensée pour troubler ma sérénité. J’ouvre les yeux subitement sans avoir l’impression d’écarter mes paupières. Je vois parfaitement devant moi sans une vue embrumée par un réveil brusque. Je perçois cependant un halo blanchâtre lumineux recouvrant mon visage. Je me vois me redresser irrésistiblement en position assise. Bien que je ne ressente aucun effort physique dans la manœuvre, je suis entravé. J’ai l’impression d’être une momie qui essaye de se défaire de ses bandes blanches collantes ou encore un insecte qui s’emmêle dans les fibres de son cocon. Je me vois agiter les bras pour repousser cette substance éthérée blanchâtre. Elle me colle telle une glue éthérique.
Une fois redressé en position assise, j’observe mes bras et mes mains. Je suis transparent. Mes membres ont gardé la même forme physique mais je n’ai plus de consistance. Je me retourne pour me voir encore allongé, la tête sur l’oreiller. C’est assez déconcertant de se voir réellement la première fois sans un support intermédiaire comme un miroir ou une photographie.
Je sais que j’ai fait le plus dur, me libérer de cette glue éthérique. Je sais que je peux sortir de la chambre et aller explorer où bon me semble. Je suis enthousiasmé par cette expérience qui n’a rien à voir avec mes autres voyages de l’esprit.
Mais mon mental commence son raisonnement. Je réalise que l’une de mes filles s’est glissée à mon insu dans la chambre pour s’étaler de son long à côté de moi. Je ne ressens plus du tout de lien avec mon corps physique. Il m’est totalement étranger. Ce n’est pas de la bilocation ce qui m’arrive cette fois-là. Si ma fille se réveille en mon absence, je me dis qu’elle va juste avoir un corps inanimé en réponse. Le matin s’installe et elle va forcément se réveiller d’un instant à l’autre.
Je me résous à regagner mon corps et immédiatement j’ouvre mes yeux physiques. Ouf, cela demande un effort. Je dénote immédiatement la différence entre manœuvrer un corps physique et en être affranchi.
La sortie hors du corps dans la littérature
Alors que je m’interrogeais sur les différences notables entre chaque forme de voyage astral, mes guides me poussèrent à aller emprunter un livre de la littérature jeunesse. Dans Les prisonniers du temps, Joe Dever teinte son récit d’ésotérisme. Un passage remarquable raconte comment le héros ne parvenant pas à sortir d’une pièce s’allonge pour laisser son esprit sortir de son corps, traverser la porte verrouillée, emprunter le couloir et explorer les pièces attenantes.
Le héros fait une marche en esprit. Il se plonge dans un état de transe profonde à partir duquel il lui est possible de séparer son esprit de son corps afin de se mouvoir dans l’espace sans enveloppe physique. Le héros se déplace comme en rêve, mû par le seul pouvoir de la volonté. Son corps astral est nu avec une silhouette inchangée mais étrangement lumineuse, translucide et impalpable.
Bien que son corps subtil conserve la forme de son enveloppe charnelle, toute notion de limite a désormais disparu, rejoignant parfaitement la sensation que j’ai ressentie dans mon expérience de décorporation. On traverse la matière à son gré et sans le moindre effort.
La description va jusqu’aux symptômes physiques qui rejoignent ma propre expérience. L’auteur écrit que le héros ressent un frisson en reprenant son corps physique car celui-ci a subi une chute de son activité vitale. Le héros a senti l’appel de son corps pour revenir car celui-ci ressent un affaiblissement. Une fois les deux corps réunis, le personnage principal de l’intrigue se sent bizarrement fatigué et frigorifié. Ma sortie n’a pas durée longtemps mais j’ai eu ce symptôme mais à un degré moindre.
Cette lecture m’a apporté plus de confirmations et d’explications que les écrits techniques sur la sortie hors du corps, le corps éthérique, la glue éthérique etc.
Les témoignages de Marc Auburn apportent également une belle perspective sur les voyages de l’esprit.
Lier ensemble sa propre expérience, celle d’un auteur qui la raconte au travers d’une version romancée, celle d’une autre personne qui témoigne et les éléments théoriques disponibles, donne une base solide de compréhension pour échafauder ma vérité. Elle me sert de guide dans mes explorations et ne vise pas à se substituer à la vérité des autres.
Le corps éthérique ou corps vital
Il est communément admis que le corps éthérique est le premier corps subtil autour du corps physique. Cela fait du corps éthérique la manifestation de l’aura la plus facile à percevoir. Elles sont encore sujettes à polémique mais les photographies d’aura permettraient de voir ce corps éthérique de quelques centimètres d’épaisseur autour des corps physiques.
Le corps éthérique est un corps subtil plus proche de la matière que de l’éther.
Le corps éthérique est aussi appelé corps vital, l’énergie vitale y circulant. Il porte nos méridiens énergétiques. L’énergie de la Kundalini s’y logerait. Ces courants de vitalité maintiennent le corps physique en vie. Telle une enveloppe énergétique, le corps vital a la même forme que notre anatomie. Bien que cela soit évident, je me surpris de me découvrir nu lors de ma décorporation.
Si le corps vital assure la préservation du corps dense de matière, à quoi correspond mon expérience où je me débats avec mon corps éthérique pour m’extraire d’une gaine dense que l’on appelle glue éthérique entre le physique et l’astral ?
J’ai trouvé plusieurs écrits parlant de l’éther supérieur ou léger pouvant se détacher tandis que l’éther inférieur ou dense maintient le corps physique. Ce déchirement que j’ai vécu semble être la séparation entre ces deux éthers. Le corps éthérique détachable serait notre double éthérique alors que le corps éthérique non détachable serait la partie de l’aura servant d’interface pour la préservation du corps dense. Mais cette séparation ne peut être que temporaire car il y a quand même un affaiblissement.
Le double éthérique
Le double éthérique, dit aussi double magnétique à cause de sa polarisation par rapport au corps physique, me fait penser à un spectre ou un fantôme.
Ma grand-mère est décédée il y a presque deux ans. Le jour où j’appris sa mort, je regrettais tellement de ne pas lui avoir dit quelque chose d’important. Une amie me conseilla de lui parler à voix haute car les personnes tout justes décédées seraient en mesure de l’entendre. Je le fis le soir même.
Au courant de la nuit, je fis un rêve lucide où je voyais mon grand-père, seul à la ferme, en train de pleurer sur sa chaise. J’avais vraiment l’impression d’être dans la pièce avec lui. Ma grand-mère se tenait derrière lui. Elle ressemblait à l’image que l’on se fait d’un fantôme, d’une blancheur spectrale uniforme. Elle me dit de ne pas la pleurer et que c’était mon grand-père qui avait besoin de réconfort et non pas elle.
Cela me tira de mon sommeil. Mes yeux étaient encore clos et j’entendais un bourdonnement comme le grésillement typique d’une télévision brouillée sans signal. Je perçois sur cette trame sonore des mots, des phrases, une réponse à mon message et puis je reconnais la voix de ma grand-mère. J’ouvre les yeux, il y a une source lumineuse émanant de derrière moi. Je me retourne pour la découvrir là assise au bord du lit. Cela se passe en une fraction de seconde, elle s’éclipse d’un coup en disant qu’elle ne voulait pas me faire peur. Le grésillement que je captais se tue immédiatement.
Elle n’apparaissait plus avec son corps éthérique mais son message se poursuivit. Elle venait dire au revoir à chacun d’entre nous, qu’elle allait partir dans la lumière et qu’elle laisserait sa version d’elle spectrale se dissoudre.
Je pense comprendre que la mort physique entraine un détachement complet du corps éthérique, du corps vital. J’aurai pu dire qu’elle n’apparaissait pas nue dans son corps éthérique mais habillée, comme la mémoire des derniers vêtements portées par son corps de matière.
Je ne lui demande rien pour la laisser s’élever et poursuivre son cheminement. Je ne veux pas risquer de l’attacher à ce plan. Je pense à elle, la salue dans le silence de mon intérieur au même titre que je salue et remercie mes anges gardiens.
Les limites du véhicule éthérique
Contrairement à d’autres formes de voyages de l’esprit, avec le corps éthérique je ne percevais pas les émotions des personnes environnantes. J’observais comme je peux le faire avec mon corps physique. Le rayon d’action au-delà du corps physique semble assez court. Le mental est pleinement présent même si une forme de sagesse nous habite à ce moment car l’idée même de malice dans l’exploration me semblait complètement absente.
La priorité est l’ancrage, la décorporation peut y nuire. J’ai le sentiment que mon expérimentation du véhicule éthérique fut décidé par mon âme et non pas par le mental. Je m’en remets simplement à mon Soi supérieur pour renouveler ou non cette expérience hors du corps.
Pour une lecture paisible, vous avez la possibilité d’imprimer l’article :
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Samuel :
Bonjour Gwelan,
Ma réponse s’appuie sur une mise en perspective avec mes propres expériences qui ne présument pas qu’elles reflètent l’ensemble des possibilités de nos corps physique et subtils. Je n’ai pas connu de NDE ou Near Death Experiment. J’ai lu à ce sujet et j’ai déjà interagi avec des formes blanchâtres de personnes qui venaient de décéder. Lors de la mort du corps physique ou d’une NDE, c’est le corps éthérique qui se désynchronise du corps physique ainsi que les autres corps subtils. C’est là que le lien peut se rompre ou va se rompre avec le corps physique. Lorsque l’ensemble des corps subtils n’enveloppent plus le corps physique, une NDE se produit.
Lors d’une décorporation par le seul corps éthérique ou une projection du double astral par le corps astral, les autres corps subtils maintiennent le souffle de vie. Notre conscience reste présente simultanément dans tous nos corps même s’ils ne sont plus colocalisés dans le même point tridimensionnel. Si notre corps physique est perturbé, perçoit un danger, un appel se déclenche afin de rétablir l’intégrité complète de tous nos corps.
Lorsque je sors de mon corps sans percevoir un quelconque véhicule, c’est en réalité une sortie hors du corps par le corps astral. Celui-ci autorise des projections instantanés à des milliers de kilomètres ou même sur d’autres planètes. Celui qui veut découvrir les mystères de Mars peut y aller en voyage astral (dans le cas particulier de Mars, j’invite à la prudence car le plan astral de cette planète est très chargé de souffrance et de déshérence, et le plan physique n’est pas si vide…).
Pour vraiment ressentir notre environnement lors d’une sortie hors du corps, je le vis avec mon corps éthérique.
Je ne crois pas qu’il faille donner une définition stricte des possibilités et des effets vécus avec chaque véhicule énergétique. C’est complexe et il me reste encore tant à découvrir.-
Gwelan :
Merci pour la réponse.
Je pense que je vais prendre le temps de lire votre site, parce que vos propos me semblent sincères et dans ce domaine, c’est une denrée des plus rares. Et puis, il y a aussi un point commun, c’est que pour un temps, j’ai aussi été accompagné dans mes sorties, par un dragon. qui m’a été apporté pour ma protection. Oh, pas un géant, mais suffisamment pour pouvoir m’assoupir sous ses ailes à certains moments où je faisais l’objet de fréquentes attaques provenant du monde subtil. J’ai adoré cela.
Au plaisir d’échanger
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La décorporation semble être quelque chose de fascinant à vivre. Plusieurs fois, j’ai cru faire une décorporation mais après avoir entendu plusieurs témoignages dont celui de ma sœur, j’ai des doutes quant à l’expérience vécue.
Je ne pense pas que c’était de simples rêves lucides, car j’en fais depuis toute petite et ils ne m’ont jamais laissé de sensations aussi fortes.
Il m’est arrivé plusieurs fois à l’approche de l’aube de me retrouver dans une situation étrange, lorsque j’étais sur le point de me réveiller. Je me retrouvais dans une sorte de brouillard noir où je ne distinguais rien autour de moi. J’avais l’impression d’être entre deux mondes, entre la réalité et autre chose que je vais qualifier de rêve, et lorsque j’étais dans ce brouillard j’avais la possibilité de choisir entre le fait de me réveiller dans le monde physique et celui de basculer dans un rêve. A chaque fois j’ai décidé de ne pas me réveiller et poursuivre dans ce rêve.
À ce moment-là, j’avais l’impression que quelque chose me retenait vers l’arrière et pour sortir du brouillard où je me trouvais, il fallait que je sorte chaque membre de mon corps avec plus où moins de difficulté, de cette chose qui me retenait. Lorsque vous parlez « d’une momie qui essaye de se défaire de ses bandes blanches collantes ou encore un insecte qui s’emmêle dans les fibres de son cocon », cela ressemble beaucoup aux sensations que je ressentais, mais je ne voyais pas de halo lumineux.
Une fois que c’était fait, il n’y avait plus de brouillard et je me retrouvais systématiquement dans ma chambre avec la lumière éteinte, la nuit.
La différence avec les rêves et autres rêves lucides que j’ai pu faire c’est qu’il n’y avait pas d’histoire, de scénario ou quoique ce soit qui se déroulait. C’était juste moi, seul, dans ma chambre.
Vu que j’avais conscience que j’étais soit en train de faire un rêve lucide, soit en train d’expérimenter une décorporation, j’ai commencé à m’amuser avec ce qui m’entourait et surtout à faire léviter les objets de ma chambre autour de moi. Par contre à chaque fois que j’ai essayé de sortir de mon appartement, c’est à ce moment-là qu’une personne de ma famille, en général mon petit frère, sortait de nulle part pour m’empêcher de m’en aller et c’est également à ce moment-là que l’expérience prenait fin une fois que je retournais dans mon lit.
Les points qui divergent avec les autres témoignages d’expériences de décorporation, c’est que de un : je ne pouvais pas traverser les murs, de deux : je ne flottais pas mais marchais, (d’ailleurs je ne voyais pas mon corps physique allongé en train de dormir non plus), de trois j’avais le sens du touché et mon corps était dense et non transparent.
Ce qui me fait douter du fait qu’il s’agissait d’un simple rêve lucide, c’est qu’une fois (et c’était la dernière expérience similaire que j’ai vécue à ce jour), je faisais un rêve lucide (ou un cauchemar lucide) dont j’essayais de me réveiller en catastrophe mais au moment où j’ai ouvert les yeux, pensant être réveillée, je me suis retrouvée en lévitation au-dessus de mon lit.
Ma première réflexion avait été de me dire que j’ai du me réveiller dans un autre rêve, comme cela m’arrive parfois, cependant cette fois-ci, plus que les autres fois encore, j’ai eu un doute. J’ai même cru être réveillée à un moment.
En touchant la barre métallique de mon lit, j’ai senti sous mes doigts la légère fraîcheur du métal. Les sensations du touché étaient aussi réalistes que dans la réalité. Je ressentais chaque nuance, ce qui ne m’était encore jamais arrivée même dans un rêve lucide. Je me suis tout de même rappelée que j’ai atterri dans ce « rêve en lévitant » et donc que je ne pouvais pas vraiment être réveillée, du coup pour être sûr, j’ai fait léviter la bouteille d’eau qui se trouvait sur le bureau de ma chambre, et c’est là où j’ai pu m’assurer avec certitude que je dormais encore. Et comme les autres fois, il n’y avait personne d’autre que moi dans la chambre et aucun événement particulier s’est produit mis à part ceux que je provoquais moi-même.
La conclusion de tout ça, c’est que je ne sais absolument pas quel type de rêve j’ai fait, où si il s’agissait d’une décorporation.
Peut-être étais-ce simplement un rêve lucide plus intense que les autres. Je ne sais pas.
Est-ce que vous auriez expérimenté quelque chose de similaire ? Pensez-vous qu’il s’agisse d’un rêve lucide ?
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Samuel :
Bonjour Sissoko,
C’est l’un des témoignages les plus intéressants qu’il m’a été donné de lire sur la grande famille des sorties hors du corps. Je parle de famille simplement pour rassembler sous un terme unique plusieurs possibilités qui nous sont offertes.
Ces expériences paranormales sont déconcertantes d’autant qu’elles se combinent parfois au cours d’une même nuit. Comprendre que notre corps physique s’accompagne de plusieurs corps énergétiques et que certains d’entre eux sont des véhicules à part entière, aide à mettre en perspective chaque sortie hors du corps. Le premier corps subtil, celui au plus proche de notre corps physique, est aussi celui qui emprunte le plus la même apparence que notre physionomie. Je ne flotte pas avec lui, je déambule autour de mon corps physique après m’être arraché à la glue éthérique blanchâtre. Je suis alors très sensible aux interférences du monde physique et un rien me fait rentrer dans mon corps. Je ne classe pas cette décorporation comme un rêve lucide, ou même un simple rêve. C’est une sortie du corps pure et dure au contact direct du monde physique. Par contre, tu sembles m’expliquer que l’on peut faire bouger les objets du monde physique. Ça, je ne l’ai jamais vécu.
Le deuxième corps subtil se nomme le corps astral. Avec lui, on peut vivre différentes explorations. Dans le monde physique en bilocation (une simple pensée d’un lieu et j’y suis) ou dans le monde astral et ses décors propre à ce plan de conscience. Et en effet, il y a le passage du monde physique au monde astral et vice-versa qui se vit avec la projection astrale (je n’utilise pas décorporation pour le corps astral, j’aime à le réserver au corps éthérique, mais ça c’est mon propre lexique).
Lorsque j’avais encore de la difficulté à démêler mes différentes expériences de sortie du corps, j’ai commencé à documenter chacune sur un cahier de note et d’en tirer progressivement des lignes directrices pour segmenter et comprendre les différentes capacités dont nous jouissons. Et je puis t’assurer que mon apprentissage n’est encore qu’à son commencement. J’accepte de refonder mes compréhensions après chaque expérience vécue.
L’important est de se rappeler qu’en projection astrale ou en décorporation, nous avons au fond de nous une guidance qui nous aide à faire les choix judicieux (rentrer ou poursuivre l’exploration) même si le mental peine à appréhender ces nouveaux paradigmes. Ai foi à ta guidance intérieure et la confiance viendra éclairer le sens et la raison d’être de tes sorties dans le monde visible et invisible 😉-
Sissoko :
Bonjour,
Merci pour votre réponse riche et qui m’éclaire quant à la différence entre les sorties du corps avec le corps éthérique et le corps astral.
Je pense qu’il serait effectivement judicieux que je documente mes expériences pour essayer d’y voir plus claire. Je ne sais pas si lorsque je bougeais les objets avec mon esprit, il s’agissait bien des objets du monde physique. Il faudrait que je puisse revivre l’expérience et déplacer un objet intentionnellement et voir si effectivement au réveil il se trouve à l’endroit où je l’ai déplacé. Dans ce cas, je vous en informerais.
Si il ne se passe rien cela démontrera peut-être qu’il s’agissait d’un rêve ou bien que je me suis retrouvé dans un monde parallèle qui ressemblait fortement au monde physique mais où nos possibilités sont accrus.
Petit détail que je n’ai pas mentionné dans le premier message et qui pourrait écarter l’hypothèse que j’ai pu interagir avec le monde physique.
J’avais essayé de faire léviter de l’eau en renversant un filet d’eau de ma bouteille, malheureusement sans grand succès. Je pense qu’au réveil j’aurais tout de suite remarqué si le sol avait été mouillé et me serait souvenu de ce détail. (L’eau a cependant peut-être eu le temps de s’évaporer.)
J’avais d’ailleurs été étonné de ne pas réussir car lorsque je fais des rêves lucides, j’ai l’impression que je pouvoir réaliser tout ce qui me passe par la tête sans trop de limites, alors que dans ce rêve (ou ce monde parallèle), je n’ai pu que faire léviter des objets.
Est-il possible de voyager dans le monde astral mais avec le corps éthérique?Merci pour vos précieux conseils que je m’emploierais à appliquer. 🙂
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Comment as-tu fait pour réussir à faire un dédoublement astral ? Cela m’est déjà arrivé mais je ne me rappelle pas de grand chose n’ayant pas était loin et peut-on se téléporter ?
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Samuel :
Le dédoublement astral ou la projection de son double éthérique est similaire à la bilocation. Être dans son corps physique et ailleurs en même temps. La téléportation est le transport complet de son corps physique, ce dont je ne suis pas certain que cela soit réalisable.
Pour toute forme de sortie hors du corps, il faut se rappeler que c’est une faculté naturelle dont nous avons oublié la possibilité. Nous le faisons déjà la nuit pendant le sommeil mais rarement nous en gardons souvenir. L’induire en phase d’éveil demande un profond relâchement et un allègement de notre maelstrom émotionnel. Personnellement, avoir travaillé sur la guérison de mes blessures émotionnelles pendant des mois m’a permis d’atteindre un meilleur état d’être général. Ensuite les sorties hors du corps sont devenus réalisables. Réalisables ne veut pas dire faciles non plus! Du travail et de la patience et ne pas douter malgré les échecs inévitables.
Bonjour Samuel !
J’ai essayé de connaître le nom de mon dragon. J’ai essayé ce qu’une dame sur ton site nous suggérait. LITMÉ !
Je le sentais et je voyais un halo blanchâtre très près de moi. C’est dur de faire taire son mental !
Je me proposais à lui, d’y aller un pas à la fois pour que je ne m’effraie pas.
D’un coup, j’ai senti ma mâchoire et mes dents allongées.
Je savais qu’il était en moi.
Je lui demandai de m’aider à la prononciation de son nom.
Mais rien. Je sentais ma jambe droite se sentir mal et des fois le mal s’y installait. Mais je résistais au mieux que je pouvais. Mais toujours pas de nom.
Je lâchai prise car il me semblait évident que soit je ne suis pas prêt soit il n’est pas prêt !
Le lendemain, j’essayais de me souvenir des toutes mes aventures… pas facile !
Alors je lui ai demandé de me guider en lecture. Ce qu’il m’a accordé.
J’étais content et j’appréciais.
Il m’a fait rechercher; la toison d’or , le roi Érode, et un article où il y a un dragon blanc autour de la terre qui semblait me parler directement. La je suis bouche bée ! Je ne peux dire ce nom. Mais il ne finit pas par …ar Est-ce possible ?
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Samuel :
Bonjour Christian,
C’est hors sujet par rapport à l’article. Les dragons sont des enseignants sur la sagesse et le respect. Ils sont là pour nous réapprendre la véritable signification de ces deux vertus. Nous avons tendance à laisser le mental et l’égo s’étaler. Je faisais moi aussi la même erreur. Je posais des questions à tout va, sans tenir compte qu’un site Internet n’est pas un salon de thé où l’on entre pour étaler ses conjectures sans égard pour le thème abordé là où j’écrivais. C’était mon égo qui m’amenait à ne pas être dans le respect de toute chose. J’ai appris à ne pas rechercher la validation de mes propres expériences. La vérité est forcément unique. Tout est possible puisqu’on doit accepter que l’on ne sait rien. Par conséquent, personne d’autre que soi est mieux placé pour évaluer un message reçu ou une expérience directe avec les dragons. Une autre leçon que j’ai acquise est de se laisser du temps face à une expérience métaphysique avec les mondes subtils. Je laisse le mental se calmer afin d’obtenir par la voie du Cœur une lecture plus approfondie de ce que j’ai vécu.
Ce n’est donc pas toi qui décide de ce voyage hors du corps ?
Je te vois parler de tes dragons comme tu pourrais parler d’amis à qui tu parles normalement tous les jours, tandis que à part cette même manifestation pas le chiffre 22 qui me « guide » chaque jour quand la nécessité le demande et un rapide flash d’un dragon rouge enroulé autour d’un arbre, je n’ai aucune manifestation qui soit plus que vague et extrêmement éphémère.
Certains me diront que c’est déjà beaucoup, je suis du même avis mais lorsque je vois que d’autres sont heureux de la présence bien affirmé de leur(s) guide(s), une sorte de sentiment de besoin se fait entendre en moi, un triste besoin de pouvoir avoir le réel sentiment que lorsque je leur dis un simple merci, ce simple merci soit entendu. J’ai ce sentiment, mais c’est un sentiment tellement faible, que j’ai l’impression que ce dit sentiment n’est que pure invention d’un espoir mourant.
Mais peu importe : malgré cela il reste cette manifestation sous chiffre double qui me suit comme la promesse d’un soutien certain, néanmoins ce sentiment d’absence se mue en sentiment de souffrance…
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Samuel :
Je parle à mes dragons comme à des amis mais il m’arrive de me sentir tout petit face à eux. De cela je vais en parler dans un article le mois prochain.
Je suis passé par là et je passe encore par là. Le doute, l’espoir d’un signe plus tangible, l’attente d’une expérience me donnant la foi. Je l’ai dit en privé à certain, je vais reparler en détail de mes débuts sous la forme de courtes séquences.
Quant au fait de t’accrocher à l’espoir que ton dragon t’entend, il te met au défi de l’endurance, de la persévérance. Seras-tu assez fort pour continuer à croire en lui alors même qu’il ne te donne pas de nouvelles preuves… pour l’instant.-
Nailik :
Merci de ta réponse Samuel, je ne peux rien dire de plus, nous verront bien ce que l’avenir nous reserve. Quoi qu’il, en soit cela me rassure que tu sois ou que tu ai été dans le même cas vis à vis de ça^^
Bon courage pour la suite.
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Bonjour à tou(te)s,
Je voulais faire part d’expériences dont je n’ai jusqu’à présent pas vraiment trouvé de traces dans la littérature. Il s’agit de décorporation, donc, de sortie de la conscience hors du corps, mais sans aucune perception d’un quelconque véhicule ni corps énergétique : on est juste un point de conscience qui peut se mouvoir de la façon dont il s’autorise à le faire, il peut se doter de formes ou d’attributs si nécessaire, s’il y a une nécessité de communiquer, on se rend compte que ça se fait tout seul, on peut entendre, voir et ressentir, parler, émettre de la musique ou de la lumière ou des émotions pures… disons que voir permet de mieux mémoriser, percevoir un échange télépathique comme un échange de mots – alors qu’il n’en est rien – permet également de se souvenir de ces mots à l’état de veille. J’imagine que la plupart des différents corps énergétiques qui concourent à la vie du corps physique sont toujours en place, car cela n’induit pas de catalepsie particulière, et jusqu’à un certain point, le corps physique, s’il est assis dans un fauteuil, peut de lui-même se mouvoir, changer un peu de position, ressentir le chaud et le froid, ce genre de chose. Il doit bien y avoir une petite déperdition parce que souvent, si la décorporation dure, on a tendance à avoir un peu froid si on n’a pas prévu le truc, mais donc, la caractéristique de ce type d’expérience, c’est qu’elle n’implique principalement que la conscience, ou que si ça implique d’autres choses, on n’en a ni conscience ni perception. Je précise que j’ai également travaillé la vision à distance, et que j’ai également fait une NDE, (où là je pouvais voir mon corps physique puisque la question qui se posait était précisément de le ré-habiter), mais ce dont je parle me semble différent de ces deux autres modes. Avez-vous quelque éclairage sur ce sujet ? Bien à vous