C’est parce que l’on n’apprend plus à mourir que l’on répète interminablement l’expérience de la mort. Mais à quoi bon apprendre à mourir puisque nous sommes tous destinés à y parvenir!
Se roidir face à l’échéance de la mort physique devient alors la posture communément adoptée. En désespoir de cause, nous tentons de profiter de la vie et des réjouissances afférentes. Ne pas penser à la mort permettrait de vivre pleinement…
La peur de la mort a pris le pouvoir sur nos esprits cartésiens et grégaires. Nous nous attachons à la vacuité de la permanence. Tout changement, dans nos vies, dans la société, fait peur. Notre période traverse une destruction de ses formes politiques, sociétales et religieuses. Malgré cela, tout ce qui semble destiné à avoir une fin proche est maintenu à bout de bras. Puisqu’au plus profond de soi, nous avons cette peur de la mort, nous tentons, par capillarité, d’empêcher toute chose de mourir ou de trouver une fin.
Un feu couve au fond de ma poitrine, tout en ressentant une pression sur l’oreille gauche. Arzus, mon guide dragon, choisit ce jour-là de fusionner son énergie à la mienne en passant par cette oreille.
La vie et la mort selon les dragons
Arzus : Les dragons rugissent comme les lions. Ce n’est pas pour rien que nous empruntons aux félins le même terme. Rugir équivaut à faire sortir sa nature profonde du plus profond de son être. Qu’elle soit resplendissante ou terrifiante, c’est une chose qui vous effraie par instinct. L’homme n’aime pas se voir. Il aime que l’on cajole son égo et que l’on renforce le personnage qu’il a décidé d’interpréter dans sa vie actuelle. Le terme rugir vient aussi chercher la force que nous déployons en fusionnant notre énergie à la vôtre. Et quand elle déboule à l’intérieur de vous, c’est un véritable torrent qui doit se déverser vers votre extérieur. Nous sommes la coulée pyroclastique soulevant les scories figées dans vos interstices.
Tu t’es commis sur le titre de cet article avant sa publication. Tu as vu les réactions urticantes que cela engendra. De la peur, des croyances, un besoin de se raccrocher à ses valeurs, à votre notion du bien et du mal. Vous criez vouloir mettre fin à la dualité de votre monde mais chaque parcelle de votre corps est programmée à l’entretenir.
Vous croyez avancer sur votre chemin alors que vous ne faîtes que tirer sur une corde qui vous retient à ce monde. Plus cette corde se resserre autour de votre cou, plus vous l’interprétez comme des attaques du monde extérieur face à votre volonté de vous éveiller à la véritable Lumière. Vous tirez dans une direction. Vous reculez d’un pas pour desserrer le nœud qui vous étouffe. Vous vous mettez à tirer dans une autre direction et à répéter inlassablement le même stratagème.
Mais au final, vous pataugez tout au long de votre vie. Je dirai même, tout au long de vos vies terrestres. Plus vous vous débattez, plus le sol que vous foulez devient boueux. L’herbe verte se fait de plus en plus rare, peinant à s’épanouir sur ce sol que vous piétinez inlassablement. Vous appelez ça vivre. Bien vous en prend. La vie est après tout l’expérimentation de possibilités. Vous la parcourez dans toutes les directions. Plus vous vous éloignez de votre piquet, plus les pas deviennent difficiles. Votre corde n’est pas extensible et votre propension à vous étouffer avec celle-ci vous limite aussi.
Nous, les dragons, avons une grande leçon à vous dispenser :
La corde n’existe que parce que vous décidez de son existence.
La sécurité de l’enclos, l’approvisionnement de l’auge, la distraction de vos congénères définissent le cadre idéal pour passer le temps. N’est-ce pas ce à quoi vous vous réduisez depuis de trop nombreuses vies ? Vous écoulez votre temps de présence sur Terre. Vous essayez de rendre ce moment le moins désagréable possible. Vous vous satisfaites de ce que l’enclos vous offre comme champ de possibilités. Vous mimez ce que vos congénères adoptent comme posture, avec pour seul but d’égaler les plus inspirants.
Les années passent, ils vous tentent de moins en moins de tirer sur la corde pour essayer d’explorer les limites de votre enclos. Vous vous y êtes suffisamment brulés la peau du coup à chaque tension de votre corde. Cela fait trop mal de chercher à s’éloigner des autres et du monde que vous avez défini tous ensemble.
Qu’est-ce que la vie pour les hommes, si ce n’est votre choix de vivre au bout de cette corde et d’en tester ponctuellement la tension. Nombreux sont ceux qui prétendent être des affranchis. Si c’était vraiment le cas, pourquoi restent-ils dans l’enclos pour le rasséréner à ceux encore enchaînés.
Cette corde que vous portez tous, a la merveilleuse capacité de se rendre invisible si l’égo le désire. Celui-ci est à l’image de vos magiciens actuels. Il est un maître de l’illusion. Il détourne l’attention. Tel un prestidigitateur, il prétend libérer l’être de la chaîne. Mais rien dans votre monde ne disparaît par magie. Vous décidez simplement de vous prendre au jeu de l’illusion. Qui se retrouve dupé à la fin ? En premier lieu, le prestidigitateur lui-même, empli d’un sentiment de supériorité apporté par les regards admirateurs et envieux de son auditoire.
Si je suis si dur avec les hommes, c’est que nous, les dragons, sommes passés par la même illusion. Nous nous sommes laissés duper par nous-mêmes et la même conception erronée de la vie et de la mort. Vos prêtres égyptiens de l’ancien temps, pour ne nommer que ceux-ci, sentaient que la mort est LE passage vers la véritable Vie. Ils pressentaient que la vie menée sur Terre n’avait qu’une fonction initiatique pour préparer à la véritable Vie. Puisque leur époque n’était pas prête à ce changement de paradigme, seule la mort de l’enveloppe charnelle permettait de Mourir.
Vous avez une chance incommensurable dans votre temps actuel.
Le passage par la mort physique du corps n’est pas l’unique voie vers la Vie.
Elle vous est accessible aussi dans cette vie présente.
Reprenons en arrière un instant. L’homme se perçoit comme un être fini, délimité par ce que ses sens physiques perçoivent, ce que sa technologie lui permet de voir, ce que son corps physique lui permet de traverser et d’endurer au cours d’une existence relativement brève. À l’intérieur de ce paradigme, l’homme cherche à améliorer sa condition afin de lui permettre de comprendre et justifier sa place. Ainsi, le paradigme est en quelque sorte le cadre dans lequel la corde autour de votre cou vous autorise à vivre. Ce cadre, ou cet enclos, est habituellement le théâtre d’une alternance de moments vécus agréables et désagréables. La valeur que vous attribuez à chacun de vos moments est au plus haut point subjectif. Ce que votre société moderne vous inculque sont les codes à adopter pour vivre selon une relative harmonie, au contact les uns des autres. On vous offre l’extrémité du Bien où se mêlent empathie, solidarité, respect et amour humain et de l’autre celle du Mal où se côtoient les interdits, les tabous et tous ceux qui les franchissent. Sur cette ligne, chacun se positionne individuellement dans sa quête du bonheur. Être heureux est tellement une valeur contrefaite qu’elle peut s’obtenir n’importe où le long du spectre Bien-Mal.
Les dragons ont vécu sur cette Terre depuis les temps immémoriaux jusqu’à une époque bien moins éloignée que votre histoire connue ne le laisse transparaître. Nous étions là lorsque les âmes humaines furent ensemencées sur cette planète. Nous avons accompagné la descente de vos parcelles d’Esprit pour qu’elles se fixent dans les réceptacles que sont les âmes. Vos âmes dirigèrent ainsi toutes vos incarnations terrestres et pas seulement humaines. Les dragons vous ont accompagnés dans le processus de prendre une forme physique au travers des Âmes.
Les dragons étaient encore là lorsque cette Terre s’assombrit et fut plongée sous le Voile de l’Illusion, engendrant Séparation divine et Oubli des origines.
À l’instar des hommes, nous nous sommes définis au travers de ces cordes fixées au poteau des Apparences du monde. Nous nous sommes laissés guider par de nouveaux maîtres, les égos, puisque nos consciences oublièrent leur appartenance divine. Maintes et maintes fois, nous avons griffé ce sol, d’incarnations en incarnation. Maintes et maintes fois, nous avons lutté les uns contre les autres pour définir notre place et notre rang. Maintes et maintes fois, nous avons tirés sur notre corde jusqu’à épuisement et répétition des possibilités au sein de notre enclos.
Alors nous avons commencé à Apprendre. La vie que nous menions n’était pas la Vie mais un succédané qu’est l’existence terrestre frappée d’amnésie et de croyances. Nous avons commencé par Accepter la présence de cette corde. Tout artifice mental visant à en amoindrir la présence fut rejeté. Nous ne comprenions pas l’origine de cette corde. Il fut tentant d’en rejeter la faute sur d’autres mais cela revenait à nier l’une des lois naturelles propres à ce monde, le Libre-arbitre.
Le libre-arbitre érige une souveraineté pleine et entière sur ce monde.
Cette loi écarte par essence, toute limite, toute entrave et toute forme de servitude. C’est alors que nous avons commencé à comprendre que notre corde n’avait pu être posée que par nous-mêmes. En acceptant de nous attacher à la matérialité des choses, à l’importance de se réaliser dans le monde physique, nous avons mis la priorité sur nos affaires terrestres pour délaisser notre réalité multidimensionnelle. Il ne s’agit pas là de savoir si diverses entités en ont profité énergétiquement à nos dépens. Ce n’est qu’un collatéral bien qu’il entretienne encore aujourd’hui la souffrance en ce monde.
Cette corde n’est apparue seulement parce que nous avions oublié ce qu’était la Vie. Alors s’est opéré en notre Cœur une profonde reconstruction. Nous avons ouvert nos yeux sur le monde tel qu’il se présentait dorénavant pour toutes les consciences qui le parcouraient. Celles des hommes, en premier lieu, témoignaient encore d’une grande appétence pour les possibilités de l’enclos. Petit à petit, nous avons cessé de lutter contre eux ou avec eux selon. Leur attitude à notre égard s’est assombrie. Nous ne jouions plus le jeu. Notre grandeur passée ne fut plus révérée. Nombre d’entre nous furent alors pourchassés ou réduits en esclavage. Que nous fussions présents dans le monde visible ou dans le monde invisible, nos énergies furent détournées. Notre condition extérieure ne fut plus qu’un reliquat de notre gloire passée.
Les dragons sont de retour afin d’accompagner ceux prêts à être enseignés. Beaucoup nous rejetterons simplement à l’évocation de notre nom. Nombreux soupirerons de ne pouvoir réellement se relier à nous.
Tant que vous n’accepterez pas d’apprendre à mourir, vous ne pourrez pleinement travailler avec les dragons.
Pourquoi apprendre à mourir
Cette lucidité que nous apportent les esprits dragons se retrouve dans la pensée chinoise. Non pas celle ultra individualiste de leur processus actuel d’enrichissement, mais dans leur poésie. Celle-ci s’attache uniquement à l’existant qui se transforme sans cesse par le jeu du yin et du yang. L’origine des choses et des êtres ne la modèle pas.
Lorsque les règles des possessions matérielles supplantent la compréhension des lois de la nature, on divinise le périssable et l’inégalitaire.
Comment aimer la vie, comment apprendre à s’aimer soi-même, en s’identifiant à son rôle dans la société et aux traits du personnage que l’on incarne depuis notre naissance ?
Apprendre à mourir commence par ne plus chercher l’approbation d’autrui et ne plus désirer recevoir un amour exclusif. Nous croyons que cette forme d’amour est nécessaire à notre équilibre affectif. Cet égocentrisme ne peut mener qu’à la jalousie.
Ce désir de distinction ne doit pas être sous-estimé. La sagesse des dragons se confronte au désir narcissique des hommes d’être reconnus et valorisés, faisant le lit de l’égo, adoubant la corde qui nous restreint.
Le passage de la mort physique
Notre nombre d’existences humaines sur cette planète est égale au nombre de passages de vie à trépas. Mais certaines personnes sont conduites à vivre aussi des Expériences de Mort Imminente, préfigurant le véritable passage. Les témoignages de personnes ayant vécues une EMI, rapportent un mélange extatique d’amour et de connaissance. La mort leur est apparue comme une vie plus inouïe que tout ce que ces personnes avaient traversé au cours de leur existence.
Ce qui se déroule au-delà ne se met en place qu’avec la mort définitive de l’enveloppe charnelle et la désagrégation du corps éthérique. Le mental-égo appartient au monde de la matière. En nous élevant vers cette Lumière bienveillante et réconfortante, nous nous libérons de la corde posée par notre égo. Dans un éclat, nous prenons conscience de tout ce qui avait échappé à notre compréhension. Nous posons un regard nouveau sur toutes les difficultés qui jalonnèrent notre dernière existence. Un puissant contrecoup nous atteint alors. L’égo, qui nous faisait adopter une attitude de fuite permanente et de mensonge à soi-même, n’agit plus en coupe-feu.
Nous sommes alors ensevelis sous une Culpabilité terrifiante.
Puisque nous n’apprenons pas à mourir, nous nous retrouvons démunis face à l’ampleur de ce que nous percevons comme des échecs. Nous prenons conscience des contrats d’âme qui ne furent pas remplis. Nous mesurons l’écart entre le Chemin de vie initialement prévu et les égarements engendrés par nos choix.
Des êtres choisissent alors judicieusement de se présenter à nous. Prenant le soin de se revêtir d’un halo de lumière, ils nous susurrent de « bienveillantes » paroles de réconfort. Ils nous accompagnent dans le compte-rendu de notre dernière vie, tout en nous préparant à essayer dans une prochaine vie de changer telle ou telle chose.
Là, repose l’un des grands stratagèmes des maîtres du karma. Leur capacité à inverser la Lumière en fausse lumière face à notre ignorance totale est le fondement du cycle des incarnations.
L’impréparation à travailler sur soi, à guérir ses blessures émotionnelles, à maîtriser son égo, couplée à notre candeur spirituelle sont la parfaite recette du piège.
Même après la mort physique, la Loi du Libre-arbitre est un droit plein et entier. Ces maîtres du karma ne peuvent nous obliger à nous incarner de nouveau. Ils activent seulement notre puissant sentiment de Faute pour nous laisser nous présenter à notre Âme avec la ferme intention de replonger.
Tout au long de sa vie, guérir, accepter, s’aimer, se pardonner c’est déjà apprendre à mourir.
La Voie du Guerrier
Dans la Roue de médecine traditionnelle des Andes, le segment Ouest ouvre sur la Voie du Guerrier. En se libérant de la peur et de la violence, l’être transmute ses blessures karmiques et ses schémas générationnels. Chez les peuples précolombiens pratiquant des religions totémiques, l’initié se reliait à l’énergie du Jaguar. Cet animal totem est l’archétype de la voie du Guerrier débusquant son ombre intérieure. Celle-là même qui tresse la corde nous restreignant au paradigme d’un monde soumis à la croyance et l’apparence des choses.
Si les dragons rugissent, reprenant les mots d’Arzus, c’est qu’ils incarnent ce même rugissement du Jaguar. Ils traquent au plus profond de nous-mêmes cette part sombre qui nous empêche de voyager au-delà de la mort.
Si la Voie du Guerrier dans la Roue de médecine pourchasse les artifices de l’égo, en résonance avec notre part d’ombre personnelle, l’élément Feu consume les liens énergétiques. Rappelons-nous que les dragons furent les gardiens de l’élément Feu sur Terre. Les dragons viennent nous apprendre à mourir, mourir à nous-même pour sortir de la peur et de la violence, mourir à soi pour effectuer une transition majeure, mourir en fin de vie pour se libérer de la réincarnation subie.
Le Jaguar illumine les cavernes et les abîmes de notre être. Il est le soleil de la nuit. Associé à l’élément Feu, il apporte la force solaire au plus profond de nous. Doté de sa vision nocturne et de son pouvoir solaire, il traque les forces cachées de l’égo. Il annonce les luttes à venir à l’intérieur de notre Cœur puisqu’Ombre et Lumière seront exposées et révélées.
C’est en apprenant à Mourir au cours de notre existence que nous apprenons à mourir quand advient le crépuscule de la vie physique. Devenons chacun la divinité maya K’inich Ajaw, jeune à l’aube, vieux le soir. Il se rend chaque nuit aux enfers. Se transformant en Jaguar, il combat les maîtres de la mort et des lieux infernaux.
Un dernier message caché
Alors que je m’apprête à mettre la touche finale à cet article, Arzus se manifeste une dernière fois pour m’amener sur l’inscription I.N.R.I. ornant les crucifix. Plusieurs lectures sont possibles pour cet acronyme selon que nous soyons profanes ou initiés. Mon dragon me dirige vers celle des alchimistes où I.N.R.I. cache In Necis Renascor Integer, se traduisant par :
Dans la mort renaître intact et pur.
Affaiblir l’ancien maître de nos vies, l’égo, passa longtemps par la consumation dans la mort de nos corps physique et éthérique, où celui-ci siège. Cet affaiblissement de l’égo est désormais possible à qui sait Mourir au cours de son existence. Ces deux voies permettent de renaître de ses cendres à l’image d’une résurrection.
Les dragons sont de retour et ils viennent nous apprendre à Mourir…
Pour une lecture paisible, vous avez la possibilité d’imprimer l’article :
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Samuel :
Bonjour Béatrice,
Puisque nos mémoires sont enchâssées dans chacune des cellules de notre corps, l’information qui les actualise ne peut qu’agir sur l’ensemble de notre être. La vigilance relève de la simple reconnaissance d’une réalité élargie. On ne peut être vigilant à ce que l’on ignore, à ce que l’on refuse d’envisager, à ce que l’on écarte car en dehors de nos croyances.
Cher Samuel,
Aujourd’hui j’ai fait une chute de cheval, qui vient de m’immobiliser pour plusieurs jours je crois. Et je tombe (c’est le cas de le dire) sur ton article… Je vois bien les cordes dont tu parles et cette volonté que j’ai de « Réussir », dans tous les domaines de ma vie! Comme si réussir était un but…
Lorsque j’ai ramené le cheval, il m’a fait un câlin et je sais que ce qu’il m’a dit c’est: C’était pour ton bien! Au fond de toi tu savais avoir besoin, d’être à terre. Merci Jo! Je suis sur un livre depuis près de 10 ans, où 3 dragons sont très présents, Shen Lung, Yie Jie, et Ming Hue… (c’est d’ailleurs en lisant un de tes articles il y a longtemps que j’ai pris conscience qu’ils ne sortaient pas de mon imagination au sens où je l’entendais) Avec ce livre j’ai l’impression de ne pas être à la hauteur, encore… Ton article m’interpelle beaucoup sur cette notion de Hauteur d’ailleurs, et de mon désir de perfection… Merci encore Samuel!
Merci.
Merci pour ton temps que tu utilises avec talent.
Merci pour ce cœur que tu sais garder pur.
Cher Samuel,
J’ai beaucoup aimé ton dernier article sur la mort et la vie, du point de vue d’un dragon, d’un point de vue draconique.
D’ailleurs, pour moi, tes meilleurs articles sont en relation avec le point de vue des dragons, qui ont tant a nous apporter , et avec qui nous avons coupé le lien. Ce qui ne m’empêche pas d’apprécier le reste du site.
La mort n’existe pas, pour nous, si ce n’est temporairement, d’un point de vue spirituel, lorsque l’on s’égare en chemin , et qu’il nous faut du temps pour se remettre en route.
Je suis aussi d’accord concernant le fait que les dragons, je ne sais pourquoi exactement, cherchent aujourd’hui a recréer le lien, l’ancienne alliance humains/ dragons (mots de mon propre dragon), aujourd’hui. Urgence ? Nécessité ? Evolution des consciences de la masse ? Point de non retour (vu l’état de la planète et les risques ?? )
lol
Evidemment je ne saisis pas tout, sur cela au moins je m’interroge, mais ce qui est clair est que l’on vit une période propice à une nouvelle donne, un nouveau pacte, (ou le même) , entre eux et nous.
Pour ma part je le ressens comme une nouvelle chance, un pardon profond et la possibilité ensemble d’agir, a nouveau, en profondeur, à la fois pour nous même, pour eux, et pour la planète.
Bref, merci encore, pour ton partage, et ces enseignements dont beaucoup ressentent la sincérité et la valeur.
J.D
Ambredragon
Cher Samuel, voici enfin l’occasion de te laisser un commentaire. Avec ton article, je me sens un peu comme chez moi. Et puis je découvre les dragons sous un angle imprévu : j’aime tellement le ton « cash » de ton compagnon. J’aime son rugissement qui parcourt ce texte. J’aime l’hétérodoxie qui nimbe cette page et met un terme à certaines « réticences » éprouvées lors de la lecture d’autres textes. Par exemple sur cette épineuse question du karma…
La dissolution de la culpabilité, après 2000 ans de litanies ecclésiastiques, confortées par une partie – au moins – de la « mentalité familiale », n’est pas une mince affaire. Et même si je m’y suis pris très tôt dans ma vie, les résultats ont parfois été en demi-teinte. Mais voilà, ton texte qui (m’)offre beaucoup me rappelle que la voie du guerrier est une clé majeure. Personne n’en parle vraiment de cette voie, si ce n’est avec des formules sirupeuses ou rassurantes (« guerrier de lumière »).
« Faire sortir sa nature profonde », je sais le faire. Mais je dois parfois me cacher pour cela car ce monde est tellement… policé ! Et pourtant, elle ne présente vraiment pas les caractéristiques du serial-killer 😉 Même si parfois j’endosserai bien ce rôle, hum… 🙂
Mourir… Je m’abstiens de tous commentaires. Il y a déjà toute l’information utile dans ce texte. Je dirai simplement ce que dise les enfants lorsque l’idée les effleure à la faveur d’une expérience : « même pas mort ! » Il y a quelques chose d’intense dans ce jeu qui consiste à éviter la mort tout en s’en approchant dangereusement… Les enfants (encore libres) en font l’expérience occasionnelle. Je comprend que la mort dont tu nous parles ne concerne pas nécessairement notre véhicule. Bien au contraire : si nous y consentons, ce dernier sera (peut-être) préservé… Ce qui serait bien pratique car nous connaîtrions une renaissance sans avoir à changer de corps, sans devoir passer par une « réinitialisation »…
J’expérimente (avec un certain degré d’inconfort) un noviciat depuis que j’ai pris la décision de me rapprocher de moivous. Mais je sais que tout cela est bon et que rien n’est définitif dans la vie. Je suis comme un de ces enfants que des guides conduisent, sans savoir qui sont ces guides. Sauf quand je colle une étiquette à la volée à l’un d’eux au cours d’une expérience quelconque.
Quand j’entends ton dragon au travers de ce texte, je me dis qu’un dragon doit me draguer depuis un temps certain. Je reste prudent. Non pas tant à cause de mon mental-ego mais par souci de de discernement. (Entre mes phantasmes et les faits…) Mais je crois en avoir déniché un dans la forêt qui joue pour moi le rôle de « seconde mère.. ». Il est immense et j’ai eu l’impression que sa « géolocalisation » n’avait aucune importance… J’ai décidé de ne pas le chercher, juste de rester open…
Merci d’exister. Cela me rend bien service. hi hi hi !
En passant, je partage au moins deux résonances qui s’accordent à ton beau texte Samuel : Michael Ende a écrit des livres magnifiques pour les enfants, des livres initiatiques qui font grandir les petits et aussi les grands (« Momo », « l’Histoire sans fin »…). Dans « Jim Bouton et Lucas le chauffeur de locomotive », il y est question à un moment d’une vilaine dragonne voleuse d’enfants qu’elle esclavagise et qui meurt … durant un temps limité ! Sous l’effet de l’amour du petit garçon, après sa mort, elle doit rester invisible (en compostage intérieur en quelques sorte, ce qui est une action secrète qui ne peut se faire que hors de la vue, dans ses profondeurs) durant quelques mois, puis elle se réveille transformée en lion doré de la sagesse qui guidera le garçon dans sa quête. Les dragons rugissent.
Par rapport à la mort qui est transformation, BAR en assyro babylonien est un signe en forme de croix qui signifie « âme, libérer, ouvrir, fendre », et il est utilisé pour signifier le passage de la vie à une nouvelle vie en passant par la mort qui devient juste un passage entre deux vies… Ce signe parle de l’évolution de l’âme.
Je cite « Grâce aux KIR-IS-TI (fils ardent de la Vie ou poisson des étoiles, nda), comme Osiris ou Yeshua (Jésus), la mort n’est plus considérée comme une destruction mais comme un passage. Ce passage effectué par l’âme était gravé dans l’argile par les anciens Sumériens » sous la forme de ce BAR. Isis en grec / Aset en égyptien/ Sé’et en protosumérien, est elle-même symbolique de ce message en tant que Kadistu. (source : dossier Neb-Heru d’Anton Parks)
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Samuel :
C’est une problématique à laquelle je suis confronté. Je trouve la littérature enfantine chargée d’ambigüités. Sous couvert d’apprendre des valeurs comme le respect, l’honnêteté et la gentillesse, il y a souvent des aspects sombres qui pointent ici ou là. Je me sens parfois inspiré pour réécrire certaines histoires car je suis confronté avec mes jeunes enfants aux choix de leurs lectures.
Est-ce que tu as un lien web pour voir en image ce signe BAR ?
Bonjour Samuel et Arzus,
Votre article est très instructif. Comme d’habitude je suis captivé, par tant de vérités exprimées.
J’espère pouvoir vous rencontrer en France. Ce serait un grand plaisir.
Merci, Samuel d’être qui tu es et de nous transmettre ces importants messages des dragons nos amis. Il y a une part de nous qui se souvient de les avoir côtoyés. Ce message me conforte dans mon cheminement libérateur et confirme ce que je pressentais et entrevoyais.
Au plaisir de se revoir et d’assister à d’autres de tes conférences enrichissantes et magiques.
Gratitude à tous,
Diane
Voilà un texte qui résonne immensément…. J’ai moi-même vécu une semaine de combustion par le feu fin janvier. Pour l’instant, j’en suis encore à rassembler mes cendres, mais je sens déjà tout ce que j’y ai gagné. Le plus grand des mercis aux Dragons, qui nous poussent avec toute leur tendresse et toute leur puissance, parfois sans aucun ménagement, sur le chemin de l’éveil et des transformations intérieures.
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Samuel :
Les dragons nous poussent aussi loin que nous sommes capables d’éprouver, jamais ils n’iront au-delà, mais jamais ils ne nous en demanderont pas suffisamment.
Merci Samuel. Ce message des dragons fait écho en moi.
Quelque chose est remonté en moi hier. Des images de mon passé qui ne sont pas très plaisantes et qui me renvoient un comportement dont je ne suis pas très fière. Il en est résulté un besoin de me pardonner : la seule possibilité pour pouvoir voir en face qui je suis, m’accueillir sans jugement.
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Samuel :
Nous avons tous posé des gestes ou prononcé des mots qui sont à l’encontre de l’harmonie. Nos guides ne posent aucun jugement sur nos comportements. Nous apprenons et nous grandissons lorsque la prise de conscience survient. L’acceptation et le pardon sont deux grandes qualités à chérir.
Gratitude infinie pour ce message Arzus et Samuel, qui, (après plusieurs épisodes extrêmement violents de nuit noire de l’âme où les gigantesques crocs des Ténèbres et de La Lumière se sont profondément plantés au plus intime de mes entrailles de chair et d’âme, montrant ainsi l’indicible souffrance inscrite dans l’une et l’indicible Amour inscrit dans l’autre) tombe exactement au moment où je me retrouve à la croisée des chemins : l’acceptation totale et définitive de la crucifixion de mes propres ténèbres intérieurs, et ce dans toutes ses facettes (déjà acceptée et scellée depuis un moment, mais mise en stand-by pour une raison assez compliquée à expliquer).
De plus, beaucoup de » rêves nocturnes » me révèlent que l’impression d’être un humain n’est belle et bien qu’une apparence, car à six reprises je me suis vu sous forme de dragon, une autre fois sous forme de phénix, une autre fois sous forme de jaguar et récemment sous forme de lion ailé déchirant les derniers remparts résistants des ténèbres de ce monde. Et très souvent aussi dans ces états de conscience modifiés, je m’y vois manifester diverses choses jaillissant instantanément depuis la paume des mains, dernièrement c’était un cristal-coquillage qui chantait !!
En tout cas, ma facette Dragon et Phénix ont clairement montré que le Feu altéré de ce monde (ici) n’est pas du tout compatible avec leur Feu de Dragon et de Phénix (dans leur véritable et pleine puissance), car il y a un phénomène de résistance atomique inscrite dans le feu de ce monde qui interfère et gêne le libre et naturel déploiement de La Lumière ici depuis très (trop) longtemps.
Ainsi, comme l’as magnifiquement dit Arzus, il est nécessaire, quand on est vraiment prêt au niveau de l’âme (après toutes ces chocs de prises de conscience qui ont été acceptés, jusqu’au moment où on se retrouve face à l’impasse insoluble du mécanisme de fonctionnement de l’ego et de ses propres ténèbres), d’oser avec tout le courage et toute l’humilité de traverser l’ultime peur : la peur de la mort, la peur de ne plus exister, la peur de ne plus jamais rien contrôler, la peur de perdre de façon irréversible et définitive l’ensemble des repères si limités de ce monde (identité, localisation temporelle, localisation géographique et planétaire, localisation dimensionnelle) pour laisser toute la place à Cette Immensité aux incommensurable possibilités qui a toujours été là. C’est se jeter dans l’inconnu total que la personnalité appelle le néant.
Cela peut même être relié à ces phrases si puissantes et si humbles que Jésus avait prononcé : » Il vous faut redevenir vierge de toute connaissance. Il vous faut tout perdre pour tout trouver. Père, je remets mon Esprit entre tes mains, que Ta Volonté soit faite et non la mienne. »
Aaah, quel tsunami magistral qu’est cette période de réveil fracassant, qui renverse tout ce qui est faux, tordu, voilé, caché, nié pour rétablir enfin la Vérité et enfin La Liberté originelle.
Encore merci à toi Samuel pour tout tes merveilleux messages ainsi qu’au peuple dragon et à tous les êtres de la nature (elfes, fées, sylphes, centaures, faunes, sirènes, licornes, gnomes etc), à Gaïa, au Soleil, à Hercolubus, à la Mère Divine, à la confédération intergalactique des mondes libres, aux divers peuples stellaires, au Chœur des Anges, à La Source et même au-delà de La Conscience.
Et je suis de tout Cœur avec tous ceux et celles qui traversent cette période si particulière ! 😉
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Samuel :
Merci infiniment Christophe de ton magistral partage, je n’ai rien à ajouter que d’avoir eu le grand plaisir de te lire 🙂
C est un beau jour pour mourir! Merci Arzus et Samuel. Et vous embrasse.
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Samuel :
Chaque jour est en effet un beau jour pour mourir 🙂 À très bientôt Julie!
Merci Samuel,
cet article (du moins l’instant où je le lis) arrive au moment parfait pour moi. C’est un peu le « fouillis » dans ma tête aujourd’hui avec des croyances qui se croisent, se décroisent, se mêlent, se démêlent, se bousculent, s’affirment, se « dés-affirment » depuis quelques jours…
Ce que tu transmets d’Arzus et de toi-même me procure un certain effet émotionnel (j’ignore lequel!!) comme libérateur de je ne sais quoi ! (?) Article à relire dans quelques jours…
Merci!
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Samuel :
Une véritable libération ne se décrète pas, elle se vit. Elle se vit petit pas par petit pas. C’est en cela que la patience et la maîtrise des dragons est un atout incroyable. C’est très fréquent pour moi que certains de mes écrits ne prennent un véritable sens personnel que plus tard.
Cet article me touche et me parle au plus profond de moi. Je ressens physiquement la présence de cette corde qui m’étrangle régulièrement et réduit ma capacité à m’exprimer. En l’acceptant et en l’observant en permanence de très près, je peux la réduire tous les jours un peu plus, fibre après fibre… aujourd’hui son diamètre a beaucoup diminué.
Que les Dragons nous apprennent à mourir est un cadeau extraordinaire.
Merci Samuel pour cet article. Je me réjouis de te rencontrer à nouveau lors ton prochain passage en France. À bientôt.
Isabelle
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Samuel :
Au plaisir de se revoir Isabelle. Je devrais commencer de nouveau par Châteaudun mais tout de suite après je serai à Paris même.
Vraiment merci, ces mots résonnent profondément en moi. Je suis une élève de la vie, et je ne demande qu’à apprendre. Les dragons sont revenus, enfin. Qu’ils soient bénis et que les humains ouvrent enfin leur âme à l’évidence… Merci à vous Samuel, j’attends de savoir où et quand vous viendrez en France.
Gratitude, Isab’ailes
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Samuel :
Mes publications de cette année seront davantage centrées sur les dragons. Tous les écrits ont un lien avec les dragons même si leur nom n’est pas forcément prononcé. Je ressens qu’il va y avoir une accélération de leurs manifestations.
Bonjour Samuel. J’ai l’impression qu’après la lecture d’un de vos essais, et progressivement ils se présentent suivant ce qui doit être pour moi, je parle uniquement de mon ressenti, il y a une accélération de mes particules entraînant une modification vibratoire. Doublée spontanément d’une profonde réflexion. J’ai deux interrogations – lorsque j’ai retrouvé le chemin de mon Cœur, l’information a-t-elle spontanément été transmise à ce qui constitue l’ensemble de mon être ? Et si cela est exacte, un réveil-éveil induit-il une vigilance spontanée des sens ? Merci pour votre éventuelle réponse.