Je me suis appuyé sur mon esprit dragon Arzus, sollicitant ses enseignements, pour m’éclairer sur les Vouivres.
Samuel : Peux-tu me parler des Vouivres s’il te plait ?
Arzus : Tu souhaites être enseigné sur les Vouivres, que ton vœu soit entendu. Elles sont l’essence même de la féminité dans le règne végétal. Elles équilibrent les énergies telluriques. Elles sont les filles de la Terre, elles circulent dans ses veines. Les Vouivres ne sont pas ce que vos légendes en ont fait, agressives, retorses, bien au contraire! Elles aiment la compagnie des hommes au cœur pur mais peuvent se transformer en serpent-dragon si on les trompe sur nos intentions et nos vibrations. Elles ne véhiculent que l’amour et repoussent les corruptions du cœur.
Samuel : On leur associe une escarboucle dans nos légendes ?
Arzus : Elles possèdent en effet un secret fabuleux, que vous nommez escarboucle, d’une couleur rouge grenat comme le Cœur de la Terre. Elles portent un fragment du Cœur sacré de Gaia. C’est leur trésor qu’elle chérisse plus que tout au monde, qui les guide et qui les relie au TOUT.
Samuel : Ont-elles eu une existence physique au même titre que certains dragons ?
Arzus : Elles ont eu un corps et y ont renoncé comme beaucoup d’êtres en ces temps reculés, oubliés des hommes. Elles pouvaient projeter dans l’esprit des hommes l’apparence qui leur seyaient le mieux. Tantôt serpent-dragonne, tantôt jeune femme. Elles sont malgré elles à l’origine des chasses aux sorcières qui se sont étendues aux humaines.
Samuel : Les récits sur les Vouivres sont souvent emprunts de tentatives de vol de leur escarboucle.
Arzus : Oui, ces légendes ont des fondements réels. Mais ce qui a traversé les âges et marqué les esprits sont ces rencontres malheureuses entre les hommes et les Vouivres. L’intention des hommes était mauvaise et il en a résulté chez les Vouivres l’expression opposée à l’AMOUR, la HAINE et la FURIE. Les belles histoires d’amour ont été vécues dans le secret et rien n’amenait à les dévoiler et à les conter.
Samuel : Les légendes françaises parlent aussi d’un être mi-femme mi-serpent, qui aime séduire les hommes. Des récits parlent de femmes devant leur transformation en Vouivres à l’immense chagrin qui les accablèrent à la mort de leur fiancé, les rendant folles et agressives. Qu’en est-il ?
Arzus : Vos légendes recouvrent beaucoup de choses et mêlent à n’en plus finir des vérités. Celles dont tu me parles sont à rapprocher de la séparation entre le principe féminin et le principe masculin, aux conséquences induites.
Samuel : Pourquoi associe-t-on presque uniquement les hommes et non pas les femmes à des rencontres avec les Vouivres ?
Arzus : Les Vouivres étaient elles-mêmes à la recherche d’un équilibre à leur féminité exacerbée. Fusionner avec un homme pour ressentir la complémentarité. Lorsqu’il y a déséquilibre par le vide laissé pas l’absence d’un élément (Ndlr d’où la légende de veuves inconsolables devenues Vouivres), l’autre élément prend trop de place, s’exacerbe car plus rien ne le pondère. La Vouivre peut entrer en furie sous la forme d’un serpent-dragon.
Samuel : Qu’en est-il donc pour les femmes ?
Arzus : Les Vouivres portent en elles la sensibilité propre à émoustiller les hommes. Les licornes expriment une sensibilité de vibration masculine qui répond aux aspirations des femmes. Cette vérité n’est pas absolue. Il est l’heure d’attirer dans l’équilibre son féminin et son masculin en soi. Vous attirez en vous ce qu’il vous manque, ce qui a été rejeté jadis hors de soi et qui est appelé à être réintégré. Ne tenez pas compte de votre sexe pour déduire mentalement ce qui vous manque, votre Cœur vous guidera vers l’expression manquante à l’équilibre du masculin et du féminin divins en vous.
Après avoir ascensionnées, équilibrées leur polarité masculine et féminine, et bien que portant une vibration majoritairement féminine, les Vouivres aident indistinctement. C’est le mental qui segmente les choses, le Cœur UNit.
Samuel : Je fais un aparté, quelques mots au sujet des licornes ?
Arzus : Un licorne, et non pas « une », apporte la verticalité par sa corne qui se connecte aux énergies cosmiques. Il apporte une vibration masculine et cherche plus naturellement des expressions féminines pour se compléter. Quels que soient les êtres sur Terre, nous sommes tous soumis à la dualité. Nous sommes donc tous séparés, que nous en ayons conscience ou non. Fusionner et équilibrer son masculin et son féminin est une aspiration, l’une des forces qui nous guide tous.
Samuel : Pourquoi mélange-t-on courant tellurique et vouivre ?
Arzus : Les dragons peuvent être les gardiens de vortex, les vouivres sont les régulatrices des courants telluriques au point qu’on associe l’être, le gardien, à sa charge (Ndlr dans le sens de mission). NOUS SOMMES ÉNERGIES. Nous induisons d’autres formes d’énergies. Tout est vivant par essence, ne l’oubliez pas.
Samuel : Est-ce que tu as un dernier mot pour conclure cet échange ?
Arzus : Ne croyez pas que ces fragments de vous, que vous laissez par ignorance hors de vous, ne sont pas animés du désir pressant de refusionner avec vous ? Entendez leur appel! Ce sont des retrouvailles qui sont désirées de part et d’autre. Ce mariage de vous-même ne peut se faire qu’avec la volonté consciente des deux parties.
Tu as tous les éléments que je souhaitais te transmettre, diffuse-les s’il te plait.
Samuel : Je te remercie Arzus.
Après cet échange, mon esprit restait porté sur les Vouivres et leurs liens avec moi. Arzus m’a transmis cette dernière information :
Arzus : Toi qui porte en toi une colère sourde qui jaillit par ta voix tel un tremblement de terre, quoi de mieux pour l’équilibrer que la furie intense d’une vouivre qui se déverse comme un torrent impétueux. La TERRE et l’EAU, quel beau mariage. Deux colères séparées qui portent en elles les semences de la SÉRÉNITÉ. Deux déséquilibres qui crient leur séparation, leur souffrance du vide laissé par l’autre et qui s’appellent l’une et l’autre pour s’équilibrer. Ce sont les fluides et les courants telluriques qui calment les risques de tremblement de terre, c’est l’élément TERRE qui canalise la puissance déferlante des énergies EAU.
Ces derniers mots m’ont vraiment ouvert une nouvelle porte sur ma perception de moi-même…
Pour une lecture paisible, vous avez la possibilité d’imprimer l’article :
Étant une vouivre, merci infiniment de ne pas avoir eu peur de ces créatures. Car bien souvent, beaucoup d’hommes comme de personnes en ont peur, si bien qu’ils les jugent et les voient comme étant des vipères mangeuses d’hommes. De vulgaires reptiles finalement.
Sur ce, mes dragons te passent le bonjour !
Cordialement,
Lilianah
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Samuel :
Bonjour Lilianah,
Nous ignorons très majoritairement que nous portons à un degré ou à un autre, une part de génétique reptilienne, issue de nos maîtres généticiens. Le rejet du Serpent, du Dragon, de la Vouivre, du Reptilien nous a été conditionné par notre culture judéo-chrétienne. Il en résulte une peur primale. En rejetant ces expressions reptiliennes chez autrui, on se rejette avant tout.
Oui, c’est vrai !
Du coup, je me sens moins seule ^^ D’ailleurs, ce n’est pas toujours facile de se cacher et de faire en sorte que l’on est normal… enfin, comme tout le monde. Des fois, j’aimerais bien pouvoir me montrer telle que je suis, sauf que dans la grande majorité des cas, on me pointe du doigt… ou on me fuit parce que je suis une femme dangereuse « à prendre dans tous les sens ». Alors, autant que je suis fascinante que je suis effrayante… lol ! Par ailleurs, quand je dis que je suis moins seule, c’est seulement pour signifier que d’habitude j’essaye d’étouffer mon pouvoir de sorte à passer inapperçue, mais il reste qu’avec votre article, je me rends compte que je ne suis pas un monstre comme certaines personnes pensent. Voilà le pourquoi que je vous aie remercié pour votre doux message, un peu plus haut. 🙂