Enseignement reçu par la vibration du Cœur de plusieurs de mes guides invisibles.
1. Quelle est la nature réelle de la colère ?
La colère est une énergie particulière qui se mêle au champ de toutes les émotions humaines. Elle a ce petit quelque chose qui la rend distincte et donc unique. Elle est foudroyante. Elle est capable de terrasser toutes les autres vibrations pour prendre leur place. Habituellement, vous êtes un condensé de plusieurs émotions qui s’entremêlent dans telle ou telle situation. Mais avec la colère, ce n’est pas ainsi. La véritable colère prend TOUTE la place. Il n’y a plus qu’elle. Elle est pleine et entière. Vous cessez d’être un être complexe pour devenir un être monophasé sur une seule vibration, celle de la vérité divine. Elle vous enseigne la plénitude émotionnelle. Il n’y a plus de TEMPS ou d’ESPACE, elle EST et vous êtes au travers d’elle. Elle ne peut être qualifiée de passion puisqu’elle est hors du champ de l’homme. Elle est pure création divine.
La Colère est grâce et non pas passion.
2. Est-ce bon ou mauvais d’éprouver de la colère ?
Paradoxalement, il y a du bon dans ces expériences de colère. Certes, les dégâts collatéraux et les projections blessantes sur autrui peuvent être désastreux. Il y a cependant un enseignement pour soi. Elle vous rend VIVANT. Vous cessez d’être apathique et de rendre votre pouvoir à autrui. Elle est le succédané d’un appel à retrouver votre souveraineté. On pourrait la juger comme un outil maladroit pour se réclamer à soi. Elle est un électrochoc salvateur. Si vous éprouvez de la colère, c’est que vous n’êtes pas complètement mort dans votre part de conscience incarnée. Vous n’êtes plus dans la crainte du paraître, de l’illusion de ce que vous voulez montrer aux autres. Vous ne pensez pas aux conséquences futures. Vous oubliez le poids du passé. Vous êtes pleinement dans le présent, ce qui ne vous arrive presque… jamais.
La colère induit les manifestations des dysfonctionnements de votre structure interne. Il y a des mises en situation externe qui appuient sur les rigidités intérieures. La colère met en lumière l’incapacité de votre être à s’adapter à la situation qui lui est présentée. Des mécanismes d’auto-défense puissants tentent d’éviter la souffrance latente que la situation va réveiller en vous. Tout cela est véridique et généralement bien compris par ceux qui s’intéressent à cette thématique. Mais vous occultez l’aspect salvateur de l’énergie colère. Sans elle, vous ne sauriez pas quoi travailler en vous. Sans elle, vous continueriez votre chute, vers toujours plus d’affliction de vous-même, vers toujours plus de subordination à autrui et à votre environnement.
Bien qu’elle prenne une coloration propre à la dualité, elle n’est pas le pendant négatif de la Paix en soi. La Paix est une vertu universelle qui est au-delà de votre densité vibratoire marquée par la dualité bien-mal. Il y a la Paix et l’absence de Paix en soi, c’est tout. La colère est un pouvoir de votre âme en votre égo. L’égo tout puissant, qui dirige tous les aspects de votre vie, n’est pas un sous-produit de votre être. Il est vous à part entière et parfaitement connecté avec votre divinité intérieure même s’il agit en prétendu souverain. Votre âme est en lui. Et la colère en est une des manifestations.
La Colère est à l’égo ce que la Paix est à votre Cœur,
deux armes divines au Service de votre retour à Dieu.
3. Y a-t-il un lien entre la colère et notre génétique ?
Oui, il y a un lien entre ressentir cette énergie et votre héritage génétique. Vous portez tous une mosaïque de dons mais aussi d’ingérences dans votre génome. Celui-ci reflète les parts d’ombre et de lumière de chacun de ces donneurs. Au commencement, le véhicule d’incarnation que constitue le corps humain devait accueillir de jeunes âmes naissantes mais aussi des âmes matures issues d’autres contrées stellaires. Pour ces dernières, il fallait une compatibilité à un niveau vibratoire très complexe. Il a fallu procéder à un savant mélange mais surtout dosage d’apports de matériel génétique. Tout ce matériel ne se voit pas forcément sur le plan physique par vos chercheurs.
Au fur et à mesure du déroulement de l’expérience humaine, les maitres généticiens se sont montrés de plus en plus ambitieux dans les objectifs à accomplir. Ils se sont enhardis pour essayer de résoudre de vieux conflits stellaires en faisant coexister des patrimoines génétiques antagonistes. En portant l’empreinte vibratoire de deux races qui sont incapables de se comprendre, vous expérimentez la possibilité de les faire se côtoyer et exister en harmonie. Cela ne va pas sans heurt. Et vos petits conflits au quotidien se révèlent avoir de grandes conséquences à une échelle qui vous dépasse. Vous jouez une pièce de théâtre dans votre vie quotidienne. En activant inconsciemment ces héritages génétiques qui semblaient inconciliables, vous effectuez quelque chose de magique. Vous créez des ponts à votre niveau, qui vont créer des ponts à des niveaux bien plus grands. Et la colère dans tout ça ? C’est la révélation de ce conflit qui se délocalise localement en votre être, en votre petite pièce de théâtre du quotidien terrestre. La colère est un trait bien plus commun à tous les peuples humains que n’importe quelle autre caractéristique car elle est insufflée équitablement par la Source divine.
Si la Colère est bien un outil divin, elle est aussi un écho de votre grande mission d’âme, celle de réconcilier ce qui n’a jamais réussi encore à se concilier dans l’univers.
La colère représente un risque, celui de s’identifier à ses traductions duelles. Vous n’êtes pas le stress, l’agressivité ou la violence. S’identifier à ses émotions, c’est s’enchaîner dans un état de séparation avec votre âme. C’est aussi s’enfermer dans l’illusion de ce que vous vivez au quotidien et de ce que vous prenez pour l’état naturel des choses. C’est aussi une forme d’idolâtrie de s’identifier à ses émotions. Si vous vous définissez comme un être soumis à des emportements émotionnels, c’est bien plus que du jugement négatif porté sur soi, c’est se placer inférieur par rapport à une création. En portant vos pensées sur vos problèmes de colère, vous vous trompez de problème. Vous mélangez cette énergie divine avec ce que votre égo en fait. Vous donnez à ces créations de l’égo votre énergie propre. Elles deviennent une forme de divinité locale pour vous. Et des êtres sont capables de se nourrir de cet égrégore que vous alimentez, donc au final se nourrir de vous. Se faisant, vous niez votre véritable position, celle d’un être divin souverain, et vous niez votre mandat, celui de redonner à Dieu, source de toute création, les résultats de ce que vous expérimentez pour lui.
4. Quel est l’enjeu d’offrir au divin sa colère ?
Vous abordez en long et en large comment canaliser la colère, comment s’en affranchir ou comment simplement gérer un épisode de colère. Tout cela reste très limité. Pourquoi ? Parce que vous vous considérez comme le centre du besoin. Vous voulez éviter de souffrir ou au mieux éviter de faire souffrir les autres par vos accès de colère. Vous placez le « soi » au centre de la problématique. Vous écartez la vérité.
Vous associez colère à violence par étroitesse alors que la Colère est Vérité de soi.
Cette vérité est que vous êtes des lieutenants de la Source divine dont vous êtes issus. Si vous existez c’est parce qu’Elle vous a désiré. Si la colère existe, c’est parce qu’Elle l’a créé. Apprenez à replacer la Source / Dieu au centre des états de colère. Offrez avec votre Cœur, dans le silence de votre intériorité, toutes les créations sourdes ou jaillissantes issues de la colère, offrez tout cela à Dieu. Ainsi, vous basculez du Service envers soi pour le Service envers le tout.
Ramenez cette énergie et les émotions afférentes vers le divin.
Offrez-lui toute la scène où vous vous êtes mis en colère.
Offrez les prétextes qui l’ont déclenchés.
Offrez les mots que vous avez prononcés.
Offrez les pensées qui vous ont traversées l’esprit.
Offrez les gestes que vous avez posés.
Faites cette offrande en revivant la scène avec votre cœur. Libérez-vous de ces énergies dissonantes. Ne restez pas vide ensuite. Une fois l’espace intérieur libéré, appelez à vous une énergie de réconfort. Cette énergie est la vertu de la Paix, source de pacification en soi, de retour vers cet état universel et véritablement naturel. La nature a horreur du vide comme vous le dites si bien. Remplissez-vous d’harmonie. Remplissez votre Cœur de la Paix.
La Paix est un état divin de l’être qui n’a pas d’opposé car son origine est au-delà de la dualité et de la séparation, elle est manifestation du divin, elle est vertu.
5. Quel est le lien entre la colère et la multidimensionnalité ?
Cela fut une erreur de perception d’associer la colère à une émotion et à un héritage génétique particulier au même titre que les autres émotions. Si la Terre est un champ de bataille, c’est que votre héritage génétique est lui-même une agrégation de batailles non résolues. Votre véhicule d’incarnation, en action dans une densité vibratoire où la dualité est en toute chose, retranscrit et extériorise votre base génétique. Vous avez la chance mais surtout le courage d’avoir plongé dans la soupe émotionnelle la plus complexe. Vous êtes amenés à faire le grand écart entre de si nombreuses possibilités émotionnelles, tout en créant des nuances nouvelles en continue. Ces nuances sont ces fameux ponts.
Une qualité renferme un défaut et vice-versa.
Une émotion existe dans son aspect le plus lumineux mais aussi dans son aspect le plus sombre.
Les maîtres généticiens vous ont permis de les vivre toutes et tous. Ton erreur a été d’avoir vu la colère comme une émotion, et en plus égale aux autres. Tu portes une part de génétique reptilienne comme la quasi-totalité de l’humanité. Tu as un aspect de toi reptilien dans une autre dimension, c’est un fait. Tu as interprété, de manière erronée, tes visions du toi reptilien. Tu as associé un trait de celui-ci propre à sa race, l’agressivité, avec la colère. L’agressivité est un sous-produit de l’égo et du service envers soi. La colère est un rappel divin des limitations créées par votre égo face à une situation qui soit réveille une souffrance ou soit reflète votre inadaptabilité face à la situation. De colère, on peut être agressif ou paralysé, mais ces états sont des sous-produits de l’égo. L’agressivité est à travailler au même titre que les autres défauts. Donc corriger ton agressivité influencera celle de ton aspect multidimensionnel reptilien. C’est dans la manifestation de l’agressivité que ton toi reptilien s’actualise dans ton toi terrien. C’est en accueillant la Paix dans ton Cœur que tu ouvriras une porte dans ton toi reptilien vers l’accueil en lui de cette Vertu.
La colère n’a pas à être travaillé en tant que tel. C’est un signal divin qui cessera de s’allumer lorsque la réconciliation intérieure sera complète et que la guérison de vos blessures sera totale.
La Colère est comme un message du divin pour se rappeler à vous.
Ce sont les états égotiques se déclenchant conséquemment qui doivent être travaillés. La colère est le messager de Dieu, elle ne fait que révéler la Vérité.
6. Quel est le sens du dévoiement de la colère ?
La chute de l’homme vous éloigne inexorablement de votre nature divine. On vous conditionne de telle manière à poursuivre cette chute afin que vous alimentiez des égrégores qui sont récupérés par d’autres forces. On ne vous enseigne plus comment revenir à un état divin. On vous « instruit » à aller dans l’autre direction. Vos divertissements font l’apologie de ceux qui savent se nourrir de leur colère pour faire face à l’adversité. Oh ! Quelle belle valeur vous enseigne-t-on ! Tout ça pour vous soumettre encore et toujours plus à la loi des opposés. Vous pouvez choisir de vous réveiller ou de vous laisser dériver à l’infini. C’est votre choix après tout…
Là encore, on vous montre la colère comme un mal dont il faut soit guérir soit se nourrir. N’est-ce pas en droite ligne de votre nature prédatrice de toute façon ? Ce que vos dirigeants et vos élites bâtissent inlassablement, c’est le dévoiement, c’est-à-dire le détournement à leur profit de cet outil divin qu’est la colère.
Apprenez à poser un regard neuf sur la Colère et vous grandirez à ses côtés.
Ignorez le sens divin de la Colère et inlassablement elle révèlera votre noirceur intérieure.
7. Que sont les verrous sur la colère ?
Chacun dispose de verrous en lui. Ils sont nécessaires pour affronter petit à petit ses blessures qui n’en sont pas en Vérité. Les remous au sein de votre société révèlent les cœurs impurs et les impuretés du cœur. Vos guides retirent certains verrous au moment opportun. Vos aspects sombres jaillissent sans soupape de sécurité pour les contrôler, les étouffer ou les canaliser. Vous exprimez pleinement ce que vous êtes à l’intérieur. On ne le fait que sur ceux qui ont atteint un certain degré de préparation car cela peut rendre fou celui qui ne serait pas prêt à se reconnaître tel qu’il est au fond de lui.
L’énergie de la colère est à rapprocher du mot courroux, c’est-à-dire qui révèle ce qui est corrompu et détérioré. Quand ? Lorsque l’état naturel apparent n’est plus l’état divin.
Deux prérogatives furent longtemps attribuées aux Dieux de vos traditions anciennes. Elles étaient l’apanage du divin. Il s’agissait de l’immortalité et de la colère.
L’ire de Dieu est son énergie de vérité qui met en lumière ce qui est corrompu au sein de sa création.
Cette énergie, l’esprit humain lui colle un nom, la colère, dont l’étymologie la confond avec la conséquence. Cette énergie cible l’égo mais celui-ci en cache le bénéfice divin.
La colère est une énergie multidimensionnelle descendante. De part sa nature, elle connecte aux différents aspects multidimensionnels. Ainsi lorsque cette énergie s’insuffle, on a une ouverture vers d’autres aspects multidimensionnels de soi. Voir ton aspect reptilien ne signifie pas que la colère vienne de lui. Elle révèle une part d’ombre dans ta génétique, héritage commun avec cet aspect multidimensionnel.
Les énergies d’ÉVEIL sont réelles. En entrant dans les vibrations de la dualité terrestre, elles prennent plusieurs formes, notamment la Colère. Dans la guerre pour l’accaparement des énergies, celle-ci est un met de choix. On la dévoie de sa fonction divine afin d’entretenir la prison des âmes sur Terre en renforçant le processus de Chute vibratoire. Ainsi cette énergie est source de création non pas de Dieu mais de l’égo sous la forme d’orgueil, de victimisation, de violence, d’agressivité qui sont des états, sans énergie propre. Ces états ne sont réels que dans votre plan de conscience. Au-delà, ils n’existent pas.
Ces verrous qui sont posés en vous… il n’y a pas que vos guides spirituels attitrés qui ont le pouvoir de les ouvrir progressivement pour le bien de votre cheminement spirituel. Les forces obscures s’y attaquent aussi afin que l’énergie divine de Colère soit utilisée par des égos manipulés pour créer du chaos dont ces forces se nourrissent.
8. Doit-on l’extérioriser ou l’intérioriser ?
La distinction est importante. Tout ce que vous envoyez vers l’extérieur reste dans la bulle formée par toutes les projections de l’égo. C’est le mental qui envoie vers l’extérieur les émotions. Car le mental ne veut pas accepter car il ne veut pas souffrir. Le rejet de ce qu’il n’aime pas se fait vers l’extérieur, donc loin du divin. L’extérieur n’est que le dépotoir de la noirceur intérieure de chacun. Cette noirceur intérieure imprègne votre corps astral et ensuite alimente l’astral de la Terre.
Pour nettoyer le plan astral terrestre, chacun devrait s’atteler à réintégrer en lui son propre corps astral, en inspirant profondément, puis en acceptant de le prendre dans son Cœur et dans son corps.
L’acceptation véritable est d’envoyer vers l’intérieur de son Cœur pour mettre sa noirceur personnelle dans la vibration Amour, la seule qui guérit.
La colère est une énergie de RÉVEIL de la conscience.
L’égo envoie la noirceur intérieure vers l’extérieur dans la violence et l’agressivité par orgueil ou victimisation. Le Cœur la ramène, l’accepte en son centre, c’est-à-dire vers Dieu, pour la réharmoniser et établir le Royaume intérieur de Paix.
L’énergie de la Colère ne travaille pas contre vous mais pour vous. Elle est une grâce divine incomprise.
Sa puissance attise la convoitise des forces obscures pour la diriger vers plus de séparation alors qu’elle existe pour plus d’unification.
Pour une lecture paisible, vous avez la possibilité d’imprimer l’article :
Merci Samuel pour cette révélation sur la colère… J’ai depuis 30 ans refusé la « colère » de mon époux. Je ne l’accepte pas car elle me fait peur. À cause de cela, je me suis aussi autorisée d’être en colère… et maintenant on est face à face avec chacun sa propre colère.
J’ai du mal à savoir comment faire aujourd’hui… et, après tous ces combats, aujourd’hui, je suis prête à tout lâcher. J’envisage à 61 ans en janvier, une séparation !!! Pourrais-tu m’éclairer un peu. Je te remercie infiniment. Avec mon cœur.
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Samuel :
Bonjour Nella,
Lorsque je regarde mes épisodes de colère, la première chose que je refuse de mettre dans la balance est l’action d’autrui qui m’a mis dans cet état. La colère, c’est seulement soi face à soi-même. L’autre nous offre simplement un cadeau : une mise en situation pour nous montrer que quelque chose est en souffrance en soi. Je m’interroge alors pourquoi je ne peux lâcher-prise et pourquoi je veux tant que les choses se passent à ma manière.
Lorsque la colère retombe, je prends un temps d’introspection. J’offre à la Source de toute chose mes émotions de colère. Je me déleste en lui donnant toute la situation (la mémoire du moment vécu, les émotions ressenties, la culpabilité ou l’écœurement que je porte). Puisque la Source apprend à se connaître au travers de nous, nous devons lui partager ce que nous avons vécu en son nom. On doit apprendre à donner ses émotions. Une fois que j’offre mes émotions, je demande à la Source divine de ne pas laisser vide mon intérieur mais de le remplir de sa Présence, chargée de la vibration Amour et d’une énergie d’apaisement.
C’est seulement lorsque la guérison s’opère et que la colère ne surgit plus dans certaines situations que je peux décider de l’orientation de ma vie. Il y aura alors un regard aimant sur l’autre en souffrance. Ou il y aura éloignement sans fuite pour me diriger vers ce dont j’ai besoin de vivre…-
Nella :
Oui je comprends bien Samuel, c’est vrai que je ne pense pas à regarder ma colère après la « dispute ». C’est un travail que je connais mais je n’ai jamais mis en pratique… merci encore pour ta bienveillante réponse. Avec cœur Nella
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Bonjour à tous, je voudrais partager le fait qu’en ce qui me concerne, je suis née en colère. Longtemps pendant mon enfance, je me réveillais le matin en colère pour des raisons que j’ai longtemps ignorées. Évidemment depuis j’ai remis « ma dépouille » à la source, ça va beaucoup mieux mais comment expliquer le fait enfant d’être constamment en colère (même si mon environnement familial « choisi » n’était pas choqué de ça)? Plus tard, c’est vrai que j’ai constaté une certaine connexion multidimensionnelle grâce à ces colères. Lors de ces moments, j’étais inspirée, avec emphase je dénonçais des injustices… J’avais parfois l’impression que ce n’était pas moi qui parlait, j’étais la « grande gueule qui disait tout haut ce que tout le monde pensait tout bas », on m’aimait ou me détestait pour les mêmes raisons, mais une fois le petit plaisir de l’égo passé, je souffrais, j’étais épuisée complètement déstabilisée et les retours étaient redoutables. Quels en étaient les besoins ? Qu’en pensez vous ? Namaste
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Samuel :
J’avais moi-même beaucoup de colère tout jeune. Je me souviens d’un refus d’incarnation entre mes 7 et 10 ans. Je voulais partir. Je ne savais pas où à cet âge. Je trouvais très dur d’être là, bien que mon environnement familial était doux et agréable. Dans l’enfance, on garde une trace inconsciente du plan d’existence où l’on évolue avant de s’incarner. On est heurté par les vibrations du monde physique tout en devant composer avec son propre égo dont on s’habille en s’incarnant. La colère est un cri de notre âme. C’est un passage obligé pour accepter de s’habiller de sa mission de vie dans le monde physique.
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tao :
Merci beaucoup de votre réponse, c’est bien ça, je ne voulais pas vivre (très souvent malade). L’intégration de mon Âme fut difficile sans doute, mais ne choisit-on pas notre « descente » ?
Les couloirs du temps devaient être bien encombrés…
C’est vrai que le feu de la colère est purificateur à condition de ne pas tomber dans la fascination, ne soyons pas des pyromanes mais plutôt les pompiers (quoique quelque fois ce sont les mêmes…) Devenons les gardiens de notre feu sacré, ça peut toujours servir…
Namaste-
Samuel :
Notre âme est prisonnière du cycle de réincarnation. À moins d’avoir « ascensionné » dans une vie passée, elle doit continuer de se transcender par des incarnations dans la matière. Si elle a « ascensionné », elle choisit ou non de revenir. Ce n’est pas toute l’âme qui s’incarne, mais une particule d’esprit issue de notre âme. Notre âme a un plan de vie pour sa particule d’esprit descendue dans un corps physique. Mais cette particule est soumise au voile de l’oubli, croyant se retrouver orpheline. Elle ne sait plus d’où elle vient et où elle va. Cette particule d’esprit, c’est nous, le petit soi. C’est notre conscience qui s’est habillée d’un mental et d’un égo pour passer au travers de l’épreuve de la vie terrestre.
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Merci pour cet article et pour les commentaires.
Quel chemin emprunter lorsque notre colère semble finalement dirigée… vers le divin ?
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Samuel :
La colère descend du divin pour nous aider à identifier ce qui empêche notre être de se reconnecter au divin. Ce que l’on « dirige » vers le divin, je préfère le terme d’offrir, est tout ce que nous avons expérimenté. C’est un remerciement envers Dieu – La Source. Nous recevons de lui/elle une aide et en échange nous faisons circuler l’apprentissage vers lui/elle. Lui/elle se découvre au travers de ce que l’on vit. Lui/elle sait les difficultés qui sont nôtres. Nous les avions acceptés et nous honorons la faveur accordée de vivre les difficultés que nous vivons en retournant absolument tout vers l’Origine.
Salut Samuel,
Ce message est pour moi une bénédiction.
J’ai été très souvent en colère depuis ces dernières années.
Ma colère parfois sans borne et écrasante.
J’avais peur de ma colère, et autour de moi, on n’en voulait pas, et on me reprochait de pas me contrôler, on me disait tout le temps que c’est pas bon, que ce n’est QUE néfaste…
Mais moi, quand la colère sortait, c’était un cri de mon âme profondément qui voulait se faire entendre…
Par moi d’abord, donc la colère m’obligeait à quitter des relations, des situations, etc.
Et tout ce que la colère m’a fait faire malgré moi, à ce jour, je n’ai aucun regret car cela a totalement servi mon âme et mon chemin…
Cet article, je crois que je vais le conseiller, à ceux qui voudrait encore me faire taire.
Merci
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Samuel :
Pour aller jusqu’au bout du sens divin, il nous faut accepter que les autres n’acceptent pas nos états d’être, sans avoir besoin de leur faire entendre raison. Partager pour ouvrir une nouvelle compréhension est une bonne chose, mais partager pour établir sa vérité au dépens de celle d’autrui va à contre sens du retour à sa divinité.
La Colère doit être reconnue comme une bénédiction sans pour autant se défausser de la responsabilité qu’il nous incombe de nous guérir de nos blessures pour que la Colère ne donne plus des conséquences négatives dans sa vie.
Bonsoir, je souhaite partager avec vous une leçon spirituelle qui m’a été offerte il y a quelques années, qui illustre bien la différence entre colère spontanée et agressivité, qui démontre et démonte le côté conditionné de l’agressivité.
La leçon a commencé lors d’un rêve, de ces rêves si réels qu’on se réveille en sachant qu’il s’y est passé quelque chose de vraiment important.
Dans ce rêve, j’étais avec mes âmis et nous dansions une danse sacrée, avec application. Notre maître spirituel ne participait pas, cette fois-là, mais nous observait en compagnie d’un archange. Après la danse, je m’approche d’eux confiante, satisfaite du déroulement de la danse, et l’archange commence à ricaner, à se moquer de nos erreurs, de nos lourdeurs, de notre imperfection… je ne sais plus trop de quoi il se moquait, toujours est-il que je me suis beaucoup vexée et fâchée de son attitude. Je me suis donc réveillée, toujours vexée, plongée dans l’émotion du rêve. Et j’ai tenté de comprendre… en vain. Pourtant, les archanges ? ils sont clean, normalement. C’est l’expression de la loi, de l’ordre, de l’harmonie. Celui-ci s’insupportait, pour le coup il m’avait mis en colère. Pendant deux jours, rien. Impossible de contacter ni mon maître ni l’archange pour avoir le fin mot de l’histoire. Je marinais dans la confusion, quand enfin l’issue s’est présentée à moi.
Je me suis connectée à un autre champ de conscience bienveillant, celui de Marie-Madeleine. Celle-ci m’a aiguillée doucement… Elle m’a dit : « qu’est-ce qui te vexe tant ? » « Eh bien c’est l’attitude de l’archange, il a été agressif sans aucune raison, on a fait de notre mieux, il aurait dû selon moi être bienveillant ». Alors elle me rétorque « mais toi, comment est-ce que tu te comportes ? Toi-même n’es-tu pas familière des ‘vannes acérées’ et autres blagues gratuites, à des personnes qui ne t’en ont pas demandé autant ? Eh bien, cet archange-là t’a montré la qualité énergétique de tes vannes. Tu ressens enfin ce que tu infliges aux autres avec ton comportement. »
Elle n’en est pas restée là. « Et sais-tu pourquoi tu fais cela, depuis tant d’années et avec tant de brio que cela t’est devenu comme faisant partie de toi ? » « C’est la peur qui te guide, c’est une carapace de domination que tu t’es forgée afin d’être tranquille, de te croire sûre de ne pas être attaquée par l’autre. Tu as appliqué l’adage ‘la meilleure défense, c’est l’attaque’ et tes vannes piquantes te permettent de dominer tes semblables de manière préventive. Aujourd’hui nous te demandons de cesser ce comportement en conscience. »
Eh bien, vous me croirez ou non, mais depuis ce jour je n’ai plus jamais assaisonné personne de mes vannes gratuites. Chapeau, l’archange.
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Samuel :
Il y a une période favorable dans nos phases de rêves pour que nos guides, quels qu’ils soient, nous révèlent nos réflexes conditionnés hors de toute tentative du mental pour cacher ce que nos dissonances par des automatismes comportementaux.
Un gros merci pour ton témoignage! Il me rappelle justement un thème que j’aimerais aussi mettre en évidence. -
Oh whouaw, Véronique: magnifique… Merci beaucoup pour ce partage…!
Fabuleux article! 🙂
Merci beaucoup Samuel, et pour certains des comm’ très nourrissants aussi 🙂
Salut Samuel,
Depuis qque tps je regarde la colère avec curiosité. Ton article vient ajouter des éléments dont je n’avais pas pris conscience.
L’autre jour, j’ai vécu une situation ou l’autre était dans le mensonge. J’ai senti toute la colère m’envahir. Tel un volcan prêt à exploser, tout était prêt pour une belle bataille! Alors j’ai désamorcé petit à petit cette envie presque viscérale de lui renvoyer la balle, en la remplaçant par une autre énergie de lâcher-prise. L’illusion de la situation extérieure que je prenais à cœur s’est alors dissoute. Je n’ai rien à combattre, ni rien à protéger. Si l’autre ment et bien je peux regarder son mensonge dans le calme, voir la curiosité. Je ne lui renvoie plus de colère, juste le reflet de son propre mensonge et cela m’aligne avec lui, ça fait bizarre d’ailleurs, car j’ai l’impression de mentir à mon tour, mais cela n’est qu’une impression, puisque l’alignement s’effectue en laissant apparaitre d’autres valeurs communes qui se cachaient derrière cette situation presque théâtrale. Affaire à suivre.
Merci Samuel.
À bientôt
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Samuel :
Allô Julie 🙂
Il n’y rien en effet à combattre. Seules les mises en situation de la vie quotidienne nous montrerons si nous intégrons cette vérité ou si des conditionnements sont encore et encore à déconstruire.
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Samuel :
Merci 🙂 J’ai trouvé une approche plus conventionnelle autour de la colère, si on prend non pas l’énergie Colère mais les traductions qu’en fait l’égo.
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Bleu Salamandre :
Intéressant ! C’est sans doute une clé pour faire la différence entre la vrai colère et la « colère masque ».
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Bonjour Samuel.
C’est étonnant comme la teneur de ce que tu reçois en enseignement des Êtres Subtils est très proche de ce que je reçois moi aussi… Les Dragons m’avaient dit dès le départ: « Si tu ne peux pas vérifier nos dires dans ton monde, c’est qu’ils ne viennent pas de nous. Tout ce que tu reçois de nous se vérifie de manière concrète et multidimensionnelle, d’autres que toi le recevront aussi. »
Par rapport à la Colère, ils m’avaient dit de m’adresser directement à elle, comme on s’adresse à un enseignant, et de lui demander dans un moment calme, ce qu’elle était pour moi. Ils m’ont dit d’écrire ce qu’elle me dirait afin – le jour où je serais réellement en colère – d’avoir le mode d’emploi idéal pour moi, pour transmuter son message. Je l’ai fait, et ça a été très nourrissant…
Quand je me suis adressée directement à la Colère, elle m’a dit être l’énergie qui me montre où mon intégrité/ma souveraineté n’est pas suffisamment délimitée (comme si la clôture de mon être était abîmée à certains endroits dont je n’ai pas conscience, et ce qui entre dans mon territoire intérieur par là est reconnu par la Colère qui me donne le signal). Elle m’a suggéré alors d’écrire avec rage tout ce qui me passe par la tête par rapport à la situation (même les « gros mots » ou des insultes) de ne rien réfréner parce que dans ces mots remplis d’énergie, la Vérité de mon intégrité abîmée allait apparaître. Elle m’a ensuite dit d’exprimer (dans le sens « sortir ») le restant d’énergie par du mouvement physique (sauter, danser, marcher en tapant des pieds, crier, frapper le sol avec un bâton,…). Une fois le calme revenu, elle m’a proposé de relire les écrits de la « rage » pour en sortir ce qui était vraiment important, et de mettre en place un plan d’action concret qui me ressemble et me plaît. Et lorsque l’administration de Pôle Emploi m’a une nouvelle fois mise dans un état de rage intense, je l’ai fait… Ecrire en rageant, aller me défouler dehors en marchant vite, en tapant des pieds, en respirant bruyamment… Au bout d’un moment, le calme est revenu, et j’ai entendu: « Dis: « je ne suis pas » à chaque pas ». Ayant l’habitude de recevoir des informations incongrues, je l’ai fait. Et en marchant au soleil, le « je ne suis pas » s’est complété par… « mon ombre! Je ne suis pas mon ombre! » En effet, mon ombre m’indique uniquement que je tourne le dos à la lumière… « Je ne suis pas Pôle Emploi… Pôle Emploi est mon ombre… Je peux chercher la lumière sur la situation en faisant demi-tour!! »… Bref, un enseignement pratique et concret qui me permet aujourd’hui d’accueillir la Colère comme une messagère de mon intégrité et d’agir de façon appropriée… Merci mille fois Samuel pour tes partages magnifiques… Belle journée à toi!
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Samuel :
Tout ce qui est création divine est Conscience. Donc l’énergie nommée Colère est Conscience à part entière. Les créations de l’homme ne sont que des golems, des créations sans conscience qui n’ont d’existence que dans notre réalité physique. Pourquoi, car nous ne créons qu’avec l’égo. Lorsque nous (re)trouverons le moyen de créer avec le Cœur, ce sera par prolongement du divin, donc nos créations seront alors aussi Conscience.
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clo :
Bonjour Angélique ,
Merci pour ton partage , il me parle beaucoup et me donne une autre piste d’apprentissage du message de la colère en moi.bien à toi ,
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Merci à toi Clo, je suis heureuse que ça ait pu te parler… Peut-être qu’en discutant avec ta Colère, d’autres enseignements encore plus précis pourraient nous aider à compléter ce puzzle des émotions humaines pour lequel on a si peu de modes d’emploi concrets! 😉
Et merci encore Samuel de partager ainsi tes échanges et découvertes avec autant de précision et d’articulation, ça touche profondément.
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Virginie :
Merveilleux témoignage ! Je suis en proie avec des colères intenses depuis quelques temps. Mon intuition me guide à transmuter cette énergie. Ton message ainsi que celui de Samuel m’offrent des clés de compréhension inestimable. Merci beaucoup
Qu’il est doux de se poser et… d’entendre les réponses.
Merci