
Quand vous rentrez en contact avec un être de la nature, quel que soit son rang, vous entrez en contact avec tous les êtres de sa communauté et avec l’ensemble de l’espèce auquel il appartient.
Premier contact avec les élémentaux
Le plus difficile est par conséquent le premier contact, le premier affranchissement de ses idées préconçues. Il faut tout d’abord oser croire que nos sens habituels ne perçoivent que ce que notre mental veut nous laisser former comme réalité. Notre mental a quant à lui été insidieusement formaté et manipulé que l’on en ait conscience ou non. Lorsque le mal est fait, il faut avoir la foi pour mettre notre mental de côté et emprunter la voix du cœur.
Lors d’une sortie automnale dans les Laurentides, j’avais pris avec moi un esprit de cristal qui venait de me rejoindre depuis peu. Son crâne de cristal en main, je lui ai demandé de me guider depuis mon chalet vers des êtres de la nature. Je ne formulais pas une demande plus précise. Simplement, j’essayais de garder mon esprit dans l’instant présent, de repousser toutes pensées parasites, je prenais le risque de suivre mes intuitions en faisant fi de critères extérieurs. En effet, on peut sentir un appel pour tourner ici ou là, mais notre mental revient à la charge en disant « il n’y a rien à voir par-là », « ce n’est pas logique », « pourquoi s’embêter dans les broussailles » etc.
Je laisse maintenant de côté les mots pour continuer dans ce deuxième article à démystifier en quoi consistent les lieux de vie des êtres de la nature. Mon esprit de cristal guide m’amena ce jour-là à cet endroit (vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir) :
Les arbrisseaux étaient nombreux et rendaient la progression lente et pénible. Je finis par déboucher sur un espace circulaire ouvert, couvert de mousse. Mon guide me demanda de m’agenouiller devant sans pénétrer dans ce cercle. Je n’étais pas en mesure de percevoir quels êtres vivaient là. Mon mental revenait à la charge en se demandant quelle taille pouvait avoir ces êtres pour vivre dans de la mousse au ras du sol. Je n’eus pas de réponses immédiatement. Je sentais le besoin de rester respectueux et je percevais le fait de ne pas être seul. Une énergie harmonieuse émanait de cet espace. Mon ressenti se limita à ça, et je n’ai pas la prétention d’être rendu au-delà pour l’instant.
Je me suis relevé pour m’éloigner ne sachant si cela allait être tout ou non pour cette sortie. Mon guide cristallin me poussa à bifurquer pour m’enfoncer dans la forêt. Il s’était mis à pleuvoir, cela ne me tentait pas, mais il insista. Il me fit franchir des arbres abattus. Perché sur le dernier d’entre eux, voici ce que je vis :
Les photos ne rendent jamais grâce à la vision que l’on a avec nos propres yeux. J’ai donc agrémenté cette photo de petits cailloux blancs^^ pour tracer la piste qui zigzaguait parmi les arbres. En me retournant, je m’aperçus après coup que cette piste partait finalement du lieu où je m’étais recueilli initialement. Certains diront qu’il s’agit d’une piste empruntée par un quelconque animal. Ce n’est peut-être pas faux puisque le règne animal, le règne végétal et les élémentaux coopèrent plus ou moins harmonieusement.
Je me mis à remonter précautionneusement cette piste en prenant garde de ne pas poser mon pied hors de la piste. J’avais le fort pressentiment de me garder de piétiner les pourtours de cette piste, comme une mise en garde. La piste finit par se glisser entre deux arbres. Rendu à leur niveau, mon guide m’enjoignit clairement de faire halte et de ne pas poursuivre. Je l’interrogeai et me dit simplement que nous étions arrivés et de regarder quelques mètres devant moi pour découvrir ceci :
La piste menait droit à cette petite « hutte ». J’étais ravi d’avoir cette validation. Celle de ne pas avoir rêvé les instructions de mon guide de cristal. Je perçus que là résidait le chef de la communauté que j’avais salué au tout début. Il aurait été très irrespectueux pour moi de m’approcher ou de toucher à quoi que ce soit. Mon guide me rappela que ce que nos yeux perçoivent est de matière de 3D. Notre dimension est plus basse que la leur. Par conséquent, les vibrations sont plus lentes et les structures de matière sont plus denses et lourdes. Si nous montions, vers la 4ème ou la 5ème densité, nous ne verrions plus un amoncellement de matières végétales flanqué d’une entrée obscure mais au contraire une structure plus ouvragée, plus haute, plus grande et aménagée harmonieusement. Il en serait de même pour le tapis de mousse au début de mon périple.
Offrande aux êtres de la nature
Avant de rebrousser chemin, je demandai à mon guide quelle offrande pourrais-je faire pour les remercier de m’avoir laissé venir à eux. Il me proposa de faire un soin énergétique. À qui ? Comment ? Furent bien évidemment mes questions. Il m’invita à tourner sur ma droite, et je me retrouvai exactement face à cet arbre, à moins de deux pieds de lui :
Cet arbre était scarifié de manière très visible, à hauteur d’yeux. Bien que je fusse statique depuis un moment, je ne l’avais pas vu. Comme je n’avais pas vu la hutte trois mètres devant moi avant que mon guide me pointe là où porter mon regard. C’est ainsi que l’on se rend compte de nos œillères. Nous sommes tellement coupés de ce qui nous entoure, nous évoluons dans la vie de tous les jours en ne faisant tourner que notre mental, nos préoccupations, nos obligations.
J’apposai simplement mes mains sur cette plaie en laissant mon cœur faire couler de l’amour vers cet arbre, avec une infinie gratitude pour mon guide cristallin, pour ces êtres de la nature, pour ces esprits de l’arbre m’entourant.
Pour une lecture paisible, vous avez la possibilité d’imprimer l’article :




Merci cher Samuel. Il y a quelques années, j’ai aussi rencontré des Esprits de la Nature dans la forêt de Thonon-les-Bains ; une amie chamane m’avait guidé vers un cercle que formaient de petits champignons. Après une demande empreinte de gratitude et de respect, j’entrai dans cet espace ; fermant les yeux, je vis des fées qui tournaient, dansaient à mes côtés avec des champignons-ombrelles… En outre, une énergie traversait tout mon corps. À cette époque, j’étais trop fragile pour mieux percevoir ; aujourd’hui, j’imagine que mes sensations physiques seraient décuplées…
Belle quête à tous les chercheurs de Poésie !


Incroyable, l’esprit « Animal » de la photo précédente semble être de nouveau là sur la hutte ♡




merci à vous 2,je pense qu’effectivement , c’est l’amour et la compassion qui nous sort du coeur en leur direction qui est important.Concernant cet amour et cette compassion que j’envoi au 2 cerfs de virginie blessés,on se regarde sans rien dire et rien faire pendant 10 minutes,je les installe au chaud dans mon coeur sacré,pour leur donner tout mon amour,et j’espère une certaine guérison.Je constate aussi que ça me connecte à ma propre »blessure »,alors je met aussi mon enfant intérieur avec les 2 cerfs de Virginie ,dans mon coeur sacré,et je les berce. J’envoi le tout au divin.Je commence maintenant à voir au delà de la blessure (pattes cassées) de ces 2 cerfs,et je vois quel Courage ils ont .Ils ont toujours la même sérénitée.Ce sont des animaux divin.je les remercie toujours pour le miroir qu’ils ont fait au détriment de leur santé
(j’espère que je ne déborde pas trop de ton sujet)




Très beau partage Samuel. Et pour confirmer le soin que tu as prodigué à cet arbre, je t’indique que c’est aussi ce que j’ai été amenée à faire à l’if de notre jardin qu’on avait fait « étêter ». Quelle horreur quand j’en ai mesuré la portée. Et donc je pense avoir réparé: il ne saigne plus.




merci Samuel pour cette belle expérience que tu partages,
merci pour la méthode de soin ,je me demandais quoi faire avec les arbres qui sont blessés par des humains.il y en a plusieurs dans la forêt ou je marche.Pour l’instant j’essaie d’établir un contact de coeur à coeur avec des animaux qui sont blessés,tel que des cerfs de Virginie
-
Samuel :
Allo Marie-France 🙂
Je ne sais pas toujours quoi faire pour les soins. J’ai apposé mes mains en essayant d’émettre du cœur un sentiment de profonde compassion.
Ps : Magnifique Émanant au Coeur de cette hutte, un esprit de vieux sage…