Le sommeil est une période propice pour le dédoublement astral, soit la désynchronisation entre notre corps éthérique et notre corps de matière. Une sortie hors du corps physique ou décorporation est un phénomène naturel et salutaire bien que nous n’en gardions habituellement aucun souvenir.
Ce double éthérique de nous-même était une réalité bien connue des gnostiques. Ce courant de pensée était en lutte avec les autorités de l’Église chrétienne orthodoxe du IIe et IIIe siècle. Le mouvement gnostique à l’intérieur de la religion chrétienne fut rapidement considéré comme une menace pour la hiérarchie du corps religieux structuré autour de l’intercession de prêtres et d’évêques. Le gnosticisme mettait l’accent sur la capacité de chaque être humain de se mettre en relation directe avec Dieu sans passer par un intermédiaire terrestre. Les gnostiques définissaient l’être humain comme une âme divine emprisonnée dans un véhicule matériel, le corps physique. La connaissance intérieure de soi permettait de trouver Dieu en soi.
Le premier concile de Nicée en l’an 325 proclama la mainmise des prêtres et des évêques pour établir enfin l’unité de l’Église chrétienne. Il en résulta que les évangiles gnostiques furent déclarés interdits et que des réalités telles que le dédoublement astral furent décriées et devinrent des pratiques proscrites. Les gnostiques s’appuyant sur le mysticisme et la révélation personnelle s’effacèrent face aux persécutions dont ils furent l’objet. La Connaissance fut inversée afin de l’habiller honteusement du titre de croyances hérétiques.
Profondément inscrite dans la psyché humaine, une peur sourde pointe encore de nos jours à chaque fois que le thème de la décorporation et du dédoublement astral est évoqué. L’être humain est pourtant modelé de telle manière à ce qu’une part divine puisse se détacher de ses liens physiques durant le sommeil.
Le Coran offre d’ailleurs une précieuse référence à la capacité de la conscience de se détacher du corps physique.
Sourate 39, Az Zumar, Verset 42 : Allah reçoit les âmes au moment de leur mort ainsi que celles qui ne meurent pas au cours de leur sommeil. Il retient celles à qui Il a décrété la mort, tandis qu’Il renvoie les autres jusqu’à un terme fixé. Il y a certainement là des preuves pour des gens qui réfléchissent.
Ce détachement peut s’effectuer avec différents corps subtils (éthérique, mental, astral, causal) pour se rendre sur différents plans de conscience. Selon, on parle alors de dédoublement ou décorporation, ensuite de projection astrale, et enfin de voyage astral.
Ce détachement est une extériorisation de la conscience.
Des ombres nocturnes
La nuit est une période propice pour effacer le voile séparant le monde visible du monde invisible. Le plan de la pensée humaine est moindrement alimenté par les créations de nos psychismes. Parallèlement, l’abaissement de mon mental m’offre une plus grande place à la réceptivité de ce qui se passe dans les plans subtils.
Il est fréquent que je me réveille la nuit à cause de murmures de voix autour de mon lit. Lorsque l’on en vient à toucher mon corps avec douceur ou avec force, je suis encore plus abruptement sorti de mes rêveries. Ces visites sont de plusieurs natures. J’apprends à les reconnaître.
Elles sont de nature prédatrice lorsqu’il s’agit d’intrusions non désirées issues du plan astral.
Elles sont le plus souvent douces et bienveillantes. C’est plus délicat d’en définir l’identité ou la nature. Elles ne cherchent habituellement pas à me réveiller car elles s’adressent davantage à mon inconscient. Elles me prodiguent parfois des soins. Ces présences ne souhaitent pas m’effrayer ni forcément être reconnue dans leur identité. Mon Soi supérieur les connaît mais mon petit soi n’est pas toujours en mesure d’en comprendre le sens.
Mais depuis quelques mois, des visites nocturnes d’une nouvelle expression se produisent.
Une ou plusieurs présences tentent de me réveiller volontairement. Un claquement de doigt sorti de nulle part. Un mot incompréhensible répété plusieurs fois. Des sensations sur mon visage ou sur mon torse. Un chatouillement indistinct. En ouvrant les yeux, dans la pénombre nocturne ou à l’orée du jour éclairant ma chambre, je vois tantôt une silhouette se glisser furtivement derrière l’un des rideaux de ma fenêtre, tantôt courir au pied de mon lit pour passer au travers de la porte de la chambre.
Dépendamment des nuits, la présence se matérialise comme un flou en mouvement ou comme une ombre au contour plus ou moins distinct.
Le risque d’en parler autour de soi
La répétition de ces visites nocturnes m’amena à aborder le sujet avec des personnes susceptibles de comprendre ce que je vivais. Je fus très surpris des réactions et des commentaires. Dès que je décrivais ces présences comme des ombres mouvantes ou des silhouettes sombres, cela déclencha une interprétation négative de mes expériences.
Certaines personnes envisageaient qu’il puisse s’agir d’âmes errantes ou de personnes décédées cherchant une personne avec laquelle transmettre un message. D’autres percevaient ces présences comme des entités négatives. On multipliait les mises en garde à mon endroit. Un regard soupçonneux était posé sur moi tout en me lançant que je devais avoir des failles qui attiraient des parasites de l’astral. On me suggérait d’être davantage dans la lumière car c’était à cause de mes parts d’ombre personnelles que je me mettais dans une telle situation. Cela pouvait se terminer par des recommandations de techniques lues sur Internet pour envoyer de la lumière à ces entités, pour créer un bouclier vibratoire, pour invoquer la Flamme Violette ou pour envisager des soins énergétiques qui règleraient mes « problèmes ».
Face à ce trop-plein de bonnes intentions et de recettes miracles, j’ai décidé de ne plus évoquer le sujet !
Ce qui me perturbait le plus, ce n’est pas tant une fraude intellectuelle qu’une expression de croyances qui nous maintient dans la séparation de l’invisible. Si la Connaissance de la nature des présences fait défaut, il ne peut y avoir un diagnostic éclairé et donc une solution adéquate.
Je me reconnais une sensibilité vibratoire autant face à une personne physique que face à une entité immatérielle. Ces présences nocturnes n’étaient pas désagréables à côtoyer énergétiquement, ni menaçantes et encore moins prédatrices. Le simple fait d’avoir évoqué leur apparence sombre avait suffi à déclencher une défiance auprès de mes interlocuteurs.
Ces raccourcis cognitifs modèlent notre pensée afin de toujours avoir le sentiment de maîtrise.
L’égo n’est pas au service de la libération de la conscience mais la maintient dans les limites du connu.
Le fardeau de la preuve se retrouve sur celui ou celle qui tente de comprendre une expérience mystique hors de l’ordinaire. D’un partage d’une situation vécue, en quête d’une compréhension, je me retrouvai à douter davantage de moi-même de par les conclusions hâtives qui me furent formulées en réponse.
Toutes ces personnes m’ont indirectement délivré le rappel d’un enseignement précieux. La souveraineté intérieure est la clé qui déverrouille les portes de tous les mystères.
Au contact d’un Double éthérique
Mes guides spirituels ne formulèrent aucune réponse directe à ce mystère. Je devais apprendre à déverrouiller son accès. Ils me testèrent et attendirent que j’apprenne de cette expérience. Ils travaillèrent avec moi afin que je m’ouvre davantage à une nouvelle facette de la réalité de notre monde.
J’ai pratiqué davantage d’activités cardio-vasculaires et de yoga, une combinaison qui m’aide à créer de l’espace intérieur. Je me suis préparé mentalement à relâcher des craintes pour m’ouvrir à une plus grande sensibilité. J’ai travaillé ma respiration et ma détente avant chaque endormissement. Et avant tout, j’ai demandé à mon Âme de comprendre.
Ma perception nocturne de ces présences s’est progressivement affinée. Le timbre de la voix s’est précisé. Appelons cela de la clair-audience. J’entendais plus distinctement. J’entendais un rire d’enfant et puis un « Papa » distinct. Une première fois pour me réveiller, suivi d’une seconde fois alors que j’étais redressé sur mon lit. La présence jouait à changer de place autour du lit et m’appelait à chaque fois que je regardais dans la mauvaise direction. C’était ma fille de 3 ans. Elle était une forme floue plus claire et plus translucide qu’à l’habitude.
La pleine conscience de son Double
Revint à ma mémoire ce que ma fille m’avait plusieurs fois affirmé. Elle me racontait depuis des semaines qu’elle se levait la nuit pour jouer dans le salon ou pour aller voir ses bonbons. Comme sa sœur plus âgée me confirmait qu’elle n’avait pas bougé de son lit de toute la nuit, je mettais cela sur le compte des rêves.
J’ai commencé à interroger mes filles. La plus âgée se souvenait d’un rêve où elle était dans ma chambre et qu’elle claquait des doigts. Dès que je me réveillais, cela la réveillait. Mais pour elle, c’était juste un rêve.
Pour la plus jeune, elle était certaine de s’être levée certaines nuits. Elle me décrivait avec beaucoup de détails ce qu’elle faisait, qu’elle cherchait quelqu’un pour jouer mais que sa sœur ne voulait pas toujours monter avec elle. Elle me raconta que la nuit dernière elle était venue me faire un câlin. Et en effet, j’avais été réveillé encore une fois par une sensation de poids sur mon corps et un petit frétillement électrique sur la joue gauche. Je lui demandais si elle se souvenait de ce qu’elle m’avait dit. Elle répéta ses mots exacts et cela acheva de me convaincre. Cela en était légèrement perturbant. Alors que papa et maman usent de toutes les astuces pour coucher des enfants infatigables à une heure raisonnable, que papa et maman ont fait le deuil des grasses matinées de fin de semaine, je me vois confronté à un nouveau défi la nuit…
Il faut vraiment qu’on les aime nos enfants !
Alors que je laissais mes filles vaquer à leurs jeux pour réfléchir à ce qu’elles venaient de me raconter, mes guides spirituels se présentèrent. Ils riaient. Ils me dirent simplement que le mythe de l’Elfe sombre sur lequel je venais d’écrire aurait dû me mettre sur la voie :
Est sombre ce qui échappe à l’entendement de l’homme, de par la réduction de ses capacités extrasensorielles, l’endormissement de ses capacités intuitives…
Mes guides me conduisirent par la suite vers un extrait du livre de Michel Coquet intitulé Traité sur la mort : Pour mieux comprendre la vie. Je pus mettre en perspective le dédoublement du corps éthérique.
Le dédoublement astral
Ayant eu la nécessité physiologique de me lever il y a trois nuits, je ne fus que modérément surpris de voir descendre rapidement dans les escaliers une ombre. Le tiroir à bonbons du salon avait encore une fois été « hanté » cette nuit-là. Lorsque je l’ai vu descendre les escaliers, je savais qu’elle se dirigeait vers sa chambre pour réintégrer son corps physique. Son déplacement était très rapide. Bien qu’elle passe à travers les portes, elle emprunte le reste du temps un chemin connu.
Le Double est encore très sensible aux impressions terrestres. Il est timide. Ne pouvant quitter le monde physique, il ne s’aventure généralement pas hors des lieux connus. Le Double est d’une extrême sensibilité ce qui l’amène à fuir au moindre bruit ou mouvement du monde physique. Ressentir brutalement une chute dans le vide suivi d’un réveil immédiat et pénible, est l’illustration parfaite d’un retour effrayé de notre Double éthérique.
Pour m’être déjà désincorporé consciemment, j’ai l’expérience du ressenti d’être dans son Double. Le Double est simplement le passage d’un véhicule de chair à un véhicule éthérique. C’est un transfert de la même conscience de soi.
Le Double se sépare de sa contre-partie dense.
Mon corps physique devient un simple objet que j’observe de l’extérieur. Le Double n’est pas un aspect multidimensionnel de notre être.
Lorsque je suis dans mon Double, je me perçois comme lumineux. Bien que cela soit la nuit, mon environnement n’est pas plongé dans la pénombre, je distingue clairement les lieux et les objets. Par contre, je ne m’attendais pas à ce qu’un observateur extérieur ne nous perçoive pas ainsi. Si la clairvoyance permet de voir le Double, c’est une forme nuageuse informe et sombre qui est perçu.
Avec le recul de mes diverses observations nocturnes, je comprends que plus la personne qui se dédouble se construit intérieurement, plus son Double détaché de son corps acquiert la capacité de prendre contact avec le monde physique, d’apparaître plus précisément à un clairvoyant.
Pouvoir être conscient dans son corps éthérique est une participation plus complète à la vie. La pleine conscience de son état de Double et de son retour dans son corps physique s’accompagne d’une transformation du corps éthérique. Il est moins rempli de matière astrale et davantage de l’énergie d’une âme éveillée. Il perd de sa coloration bleu-grise pâle pour prendre une teinte plus légère et luminescente.
Maintenant, je dois renouveler ma parentalité. Entre les « Ça suffit ! Il est vraiment temps d’aller se coucher ! » et les « Pitié, le soleil ne s’est même pas encore levé ! », je vais devoir intercaler des « Retourne dans ton corps, il faut vraiment que je dorme ! »
Pour aller plus loin sur ce thème :
Pour une lecture paisible, vous avez la possibilité d’imprimer l’article :
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Samuel :
Bonjour,
En projection astrale, le mental reste « en arrière » en quelque sorte car il vibre sur la fréquence de l’éthérique et non pas celle de l’astral. La fréquence éthérique est plus lourde et plus proche du monde physique. Dans l’astral, notre conscience de soi fusionne avec notre double spirituel et double astral, et nous bénéficions de son savoir faire pour nous sortir de certaines situations dans l’astral.
J’associerai davantage les terreurs nocturnes à des prédations d’entités du monde invisible qui viennent auprès de nous et de notre corps physique. Le mental est là et il nous fait ressentir de la peur car par ignorance nous nous sentons démunis dans cette situation.
Dans le sommeil paradoxal, nous faisons presque systématiquement des sorties astrales. Envisager ses rêves sous cet angle permet de conscientiser nos vécus nocturnes. C’est une première étape pour se remémorer ses projections astrales. Nous pouvons aussi chaque soir émettre le souhait intérieur de décréter que nous voulons garder le souvenir de nos voyages hors du corps. Le changement est progressif, cela demande de la patience.-
Claudio :
Merci beaucoup pour vos conseils !
Pouvez vous me guider vers des outils d apprentissage ? C est un sujet qui m intéresse beaucoup mais il y a tellement sur internet, c est difficile de séparer les informations réelles du sensationnel. Y a t il des livres que vous conseillez ?
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Mambianga :
Il m’arrive quand je suis endormi, de voir des gens qui sont autour de moi, de les entendre mais seulement lorsque j’essaie de me réveiller j’arrive pas. Cette situation me perturbe beaucoup. Parfois dans mon subconscient, je fais des gestes que mon corps inerte endormi, ne fait pas. J’ai l’impression d’être deux à la fois.
Bonjour Samuel, c’est agréable de lire votre article. Il m’arrive fréquemment d’expérimenter ce genre de sortie corporelle, la dernière pas plus tard qu’il y a 2h. Cela se passe quand je fais une petite sieste, allongée sur le dos, toujours en journée. Cependant la sortie n’est jamais totalement complète, il peut s’agir d’un bras, ou des deux, des jambes, une fois même du buste entier (tête aux hanches). J’ai l’impression d’être doucement tirée hors de moi et à un moment donné je résiste et j’immobilise le processus car je ne sais pas ce qu’il arriverait à mon corps si je m’en allait totalement. Au niveau conscience, j’ai l’impression d’avoir mes yeux physiques ouverts (hormis la fois où mon buste était tiré). Je peux voir ma chambre mais mon corps physique est complètement « endormi ». Là, plus tôt, allongée sur le dos, il s’agissait de mes deux bras « immatériels » flottant dans l’air sachant que mes bras physiques étaient posés sur le lit. Instinctivement j’ai voulu regarder ces bras immatériels, ils étaient transparents, je percevais juste le relief du contour et je les bougeais devant mes yeux, je sentais de la chaleur jusqu’au bout des doigts « immatériels ». Puis, j’ai considéré que c’était suffisant et j’ai mobilisé toutes mes forces pour revenir complètement dans mon corps et me réveiller (je dois toujours mettre autant d’effort pour me réassembler). En reposant mon bras immatériel sur celui physique, j’ai senti que ce dernier était froid, j’ai eu un frisson et plus tard l’impression qu’une petite mort pouvait m’envahir s’il m’arrivait de quitter totalement ce corps. C’est la première fois que je fais l’expérience de la température dans mes « décorporations » partielle. Après avoir lu les témoignages et vos explications, il semble que cela soit le corps éthérique 🙂 Je me pose souvent la question du pourquoi de ces expériences mais il n’empêche que je crois aimer ressentir le phénomène et consciemment dans l’expérience j’essaye de travailler sur moi afin d’éloigner des pensées négatives comme la peur (je sais qu’elles peuvent influencer énormément nos sensations et nos réactions). En tout cas, merci pour votre article.
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Samuel :
Les descriptions de ces sorties partielles hors du corps physique s’apparentent en effet à un désarrimage du corps éthérique. Le corps éthérique est attaché énergétiquement à notre porte tellurique, le duo énergétique formé par le premier et le second chakra. Un bel équilibre de cette porte facilite la décorporation. Puisque tout est question d’équilibre, les détachements impromptus du corps éthérique peuvent à l’inverse être un signe nous alertant d’un manque d’ancrage. Cela ne semble pas être votre situation. Si la décorporation se fait lorsque le corps physique repose en sécurité, notre conscience sait lorsqu’elle doit nous amener à réintégrer le corps physique.
Bonjour Samuel,
Merci pour cette explication que j’ai du relire trois, quatre fois étant donné le très peu de connaissances que j’ai en la matière. Le contenu est claire mais se sont les termes employés qui me sont pour l’instant inconnus. Je pense que cela va changer après ce qui vient de m’arriver lol.
Encore merci et à bientôt.
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Samuel :
Placer la sortie astrale comme un désir du mental est une entrave à cette faculté naturelle. Si certains jouissent d’une facilité naturelle pour sortir de leur corps, cela reste relativement rare. Cependant, tous avons la possibilité de réactiver cette capacité. C’est tout le sens de mes partages. Le travail sur ses défauts, sur ses blessures émotionnelles, permet de relâcher ses tensions intérieures. Ce sont elles qui nous entravent dans nos sorties hors du corps. C’est en coupant les amarres avec le feu du mental et les ruminations de notre esprit, que le vaisseau astral peut quitter le port physique et aller au-delà de l’horizon.
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Je ne sais pas pourquoi je n’ai jamais pris l’initiative de parler de cette expérience qui a bouleversé à tout jamais ma vie sans pour autant en parler à personne de peur de craindre les jugements autour de moi… Alors, un après-midi, je suis en train de me faire bronzer dans le parc en face de chez moi. Après quelques temps, je ressens une fatigue m’envahir alors, je décide d’aller me reposer chez moi… J’habite dans un bloc appartement au 3ieme étage. Je dépose ma serviette quelque part en rentrant et me dirige droit vers ma chambre. Je m’allonge la tête sur l’oreiller en la tenant entre mes bras comme je fais d’habitude. Je m’endors immédiatement et je ressens une étrange sensation comme si mon corps venait de faire un 180 degrés et tout à coup je me vois dormir dans le lit, alors que je peux toucher le globe de la lumière du plafond. Je prends peur et je réintègre mon corps. Alors, je me réveille en sursaut et dès mon réveil je constate que j’ai les pieds sur mes têtes d’oreillers et la tête au pied de mon lit. Je suis complètement perturbée et je me souviens de tout ce qui s’est produit durant ces quelques instants. Mais, durant toutes ces années suivantes, j’ai voulu aller plus loin et refaire ou revivre ce cheminement sans y parvenir… Pourquoi donc ? Qu’est-ce qui s’est produit durant ces quelques secondes ou minutes je ne sais pas combien de temps je suis restée ainsi… mais je sais que je n’ai pas rêvé.
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Samuel :
Bonjour Lucie,
Nous avons oublié la nature même de notre corps. La médecine moderne n’y voit qu’une structure organique parcourue de fibres nerveuses, de courants électriques cellulaires et de différents système circulatoire. Plus personne n’enseigne dans le monde occidental les corps subtils qui habillent notre corps physique. Nous pratiquons sans le savoir une forme de voyage astral lorsque nous rêvons. La Science n’y voit qu’une activité cérébrale pour décharger les émotions. Et pourtant, nous sortons bel et bien de notre corps pendant les rêves. Seulement une fraction de nous, au travers de l’un de nos véhicules éthériques. Se retrouver en train de flotter au-dessus de notre corps est assez déstabilisant. J’aimerai dire… la première fois… mais en réalité un peu à chaque fois 😉 Le premier corps invisible autour de notre enveloppe charnelle, je l’appelle le corps éthérique. Le second le corps astral. C’est celui-ci qui nous permet de nous projeter loin. Lorsque nous restons proche de notre corps, tout en flottant, c’est quelque chose entre les deux. Je n’ai pas la certitude car cet état mêle les deux caractéristiques du corps éthérique et du corps astral. Avec le corps éthérique, nous évoluons habituellement au raz du sol. Le mental est très présent et on s’inquiète de s’éloigner de notre corps physique, et cette simple pensée peut nous ramener immédiatement.
Il n’y a pas de solution clé en main pour sortir de son corps. Pour moi-même, cela peut se déclencher presque spontanément comme requérir plusieurs soirs d’effort. La clé est le relâchement de nos émotions. Plus nous sommes chargés de rancunes, de peurs, de préoccupations, plus nous sommes trop lourds pour nous détacher. Je pratique intérieurement l’exercice de donner à l’univers mes préoccupations et mes émotions le soir dans mon lit. Je donne autant les mauvaises choses que les bonnes. Le simple fait de reconnaître que l’on s’incarne pour expérimenter au nom de l’univers, et lui renvoyer ce que l’on a appris, est un merveilleux exercice de reconnexion avec ses aspects multiples.
Bonjour,
J’ai vécu à plusieurs reprises des décorporations, mais au moment de la sortie du corps éthérique ou mental je ne me laisse pas aller. C’est-à-dire que je souhaite à tout prix retrouver mon corps physique disons le clairement, par peur.
Je vois mes mains sortir vers le haut, d’ailleurs mon corps sort par le haut et ensuite je me force à retourner dans ce dernier.
J’entends des voix lointaines et une brise de froid reste autour de moi même au moment du réveil.
Ensuite des frissons parcourent tout mon corps et restent encore. Je ne comprends pas. Je ne ressens ni la nature des entités, ni pourquoi cela m’arrive. Serait-ce un voyage astral la finalité de cette expérience ? Dois-je tenter de me laisser-aller dans la décorporation ? Avec le risque qu’une entité prenne mon corps physique pour sa maison (voilà la nature de ma peur) Merci de m’éclairer 🙂
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Samuel :
Une décorporation est une sortie hors du corps au moyen de l’un de nos véhicules subtils. Lorsqu’il s’agit du corps le plus proche de notre enveloppe physique, il s’agit du corps éthérique. Dans ce corps siège le mental et par conséquent tout son schéma de pensée, incluant le doute et la peur. C’est la moins évidente des sorties hors du corps, car il faut dépasser les limites de son mental. Je ne la pratique presque jamais, préférant le corps astral.
Lorsque nous nous détachons par le corps éthérique, le corps physique se refroidit ce qui donne ces frissons en nous à notre retour. Nous pouvons « perdre » notre corps éthérique et être remplacé par justement une entité prédatrice. C’est à l’origine de certaines maladies que l’on dit rares ou orphelines. Les maladies inflammatoires du système digestif, d’ostéogenèse imparfaite etc. peuvent trouver leur source dans la substitution de notre véritable corps éthérique (garant de la viabilité et de la santé du corps physique) par une enveloppe éthérique parasite qui se nourrit de notre corps. La substitution se fait habituellement lors de la gestation dans le ventre de la mère, plus rarement après.
Nous avons naturellement un système d’alerte lorsque nous nous décorporons avec notre corps éthérique. Je demande également à mes guides de protéger mon corps physique avant de m’en éloigner. Nous avons tout notre mental avec le corps éthérique, il est possible de faire intérieurement un appel de protection.
Bonjour,
Lors d’une décorporation est-il possible que l’on se sente aspiré vers l’arrière (au niveau des chakras du dos : dos, paumes des mains et pieds, arrière des jambes,etc) ?
Merci à vous
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Samuel :
Bonjour Rose,
Je m’allonge le plus souvent sur le dos, donc ma sortie est vers l’avant depuis le haut du corps. Lorsque je me tiens de côté, je crois sortir par l’arrière de mon corps.
Ce qui se produit le plus fréquemment est de sentir mon corps physique de plus en plus lourd, comme s’il s’enfonçait dans le matelas. Je vibre de plus en plus à l’intérieur de mon corps physique au fur et à mesure que je m’en dissocie. Cela me donne l’impression de glisser au fond de mon corps et soudainement je me retrouve en dehors de celui-ci.
Ce que tu me décris est tout à fait normal comme sensation. Il n’y a pas qu’un seul processus de détachement du corps physique. -
Merci merci pour cet excellent écrit… Je me suis régalée et je vais le relire plusieurs fois… Ceci dit, je vous engage à lire et/ou écouter Pierre Garnier-Malet qui parle du dédoublement (et celui du temps). C’est un scientifique. Comme il le dit : parlez de son double à un enfant de moins de 7 ans, vous allez avoir des surprises. Pour lui, nous fabriquons par nos pensées des potentiels futurs le jour et notre double nous remplace parce que nous nous décorporons la nuit, fait le tri pour les « arranger ». Il apporte une autre signification concernant Jésus qui, en prenant en charge nos pêchés, en fait, a annulé les futurs dangereux que nous avons créé avec nos pensées (donc, rien à voir avec la morale) et il maîtrisait les 3 temps (passé, présent, futur). Bref, je m’égare… mais je vous recommande de l’écouter (https://www.youtube.com/watch?v=CCQJTpRGFT4). Très belle journée à vous
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Samuel :
J’avais lu il y a quelques années ‘Changez votre futur par les ouvertures temporelles’. J’avais adoré l’approche technique et rationnelle des possibilités métaphysiques du double. Je ne connaissais pas ses autres réflexions, je vais regarder dans cette direction, merci beaucoup de cette contribution !
Bonjour,
Le phénomène de dédoublement pendant le sommeil est très intéressant.
J’avais lu quelques articles sur le sujet et avais été convaincu par sa véracité lorsque à deux reprises, je me suis réveillé de rêves avec une paralysie partielle du sommeil.
Je ne sais pas si le terme employé est correct, mais je n’ai pas trouvé mieux pour le décrire.
La première fois, je me suis réveillé avec un bras paralysé alors que le reste de mon corps était réveillé.
Dans mon rêve, mon bras était plié et un mouchoir se trouvait au creux de ma main.
A mon réveil, bien que mon bras physique fût paralysé, je pouvais toujours sentir mon bras plié et le mouchoir au creux de ma main, bien que je ne le voyais pas avec mes yeux. J’ai dû baisser ce bras invisible dans mon bras physique pour pouvoir le bouger.
La seconde fois était plus impressionnante à vivre, car toute la partie inférieure de mon corps était paralysée, alors que je pouvais bouger le haut de mon corps. Je venais de me réveiller d’un rêve où j’étais aspiré par une tornade, la tête vers le bas et les jambes vers le haut (j’essayais de m’accrocher au toit d’un bâtiment). Lorsque j’ai ouvert les yeux, je sentais mes jambes dans la même position dans lesquelles elles se trouvaient dans mon rêve. En tournant ma tête j’ai cependant vu mes jambes parfaitement allongé, mais dans l’incapacité de bouger. N’étant plus étrangère à ce phénomène, j’ai procédé comme la première fois et ai simplement baissé mes jambes invisibles dans mes jambes physiques.
Paralysie n’est peut-être pas le meilleur terme à employer car je pouvais bouger mes jambes et mon bras, mais pas ceux de mon corps physique.
Chronologiquement, ces expériences se sont déroulé peu de temps avant mes expériences de décorporation total de mon corps (ou décorporations supposées, j’ai encore un léger doute :)), dont j’avais parlé dans un autre article tout aussi intéressant.
Depuis plusieurs années (depuis 20 ans environ) je vis dans mon sommeil des décorporations. Jusqu’à il y a quelques jours je ne savais pas qu’il s’agissait de mon corps éthérique. Aujourd’hui, j’ai des tas de questions à ce sujet dont la première: pourquoi… pourquoi veux t’il se détacher. Ensuite, jusqu’à il y a quelques semaines j’avais appris à le contrôler et ne plus en avoir peur et ni plus ni moins que revenir dans mon corps physique. Mais là ce phénomène est quelques peu plus violent éprouvant et limite effrayant à certains moments. Et hormis le fait que je suis en ce moment en surcharge émotionnelle, je ne comprends pas vraiment pourquoi seulement maintenant alors que je commence moralement à aller vraiment mieux…
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Samuel :
Nos corps subtils sont des partis de nous-mêmes. Je travaille toujours à me familiariser avec les capacités inhérentes. Ce qui m’a aidé est d’avoir cessé de les considérer comme des « ils » mais d’autres « je ». Chaque corps subtils dits inférieurs (éthérique, astral et mental) est à la fois un véhicule et une partie intrinsèque de ce que je suis. L’égo se loge dans le corps éthérique, donc lorsque mon égo est trop dominant, cela influence le véhicule corps éthérique. Les émotions se logent dans le corps astral, donc quand celles-ci ne sont pas canalisées, je ne maîtrise pas mes sorties astrales.
Pour le corps éthérique, je le vis ainsi : https://www.leretourdesdragons.com/corps-etherique-vital-decorporation/
Pour le corps astral, je le vis de la manière décrite dans l’article ci-haut.
Je fais une nette distinction entre ceux deux véhicules de sortie hors du corps. Comprendre son véhicule permet de comprendre l’énergie conscience qui s’y loge, égo ou émotions ?
Bonsoir, je fais des recherches et tombe sur votre site, un vrai bonheur de lire les témoignages. Je cherche des explications de ce qui n’est arrivé une nuit au niveau de la conscience. Peut-être ici je vais trouver une réponse?
Une nuit, je me réveille pour aller au toilette et en sortant du lit je trouve devant moi déjà debout mon « moi » je suppose en éthérique. Je me lève et je me mets en face de moi. Mon cerveau et ma conscience reste en moi. Il n’y a rien dans mon double, aucune conscience, c’est un double « légume » qui attend. Je dirige ma main vers l’épaule de mon double elle passe au travers et puis rien ne se passe. Alors je vais au toilette et puis plus rien. Mais une fois recouché, je suis en train de penser à ce qui vient d’arriver et là mon double revient dans mon corps. Comme une masse tellement lourde que je m’écrase dans le sommier et je n’arrive pas a me redresser tellement que je pèse une tonne donc j’attends de toute façon. Je ne peux rien faire d’autre et puis la lourdeur se dissipe avec une vibration qui envahit mon corps, une vibration comme un petit moteur qui bourdonne, et de nouveau je sens que je ressors de mon corps. Mais cette fois ma conscience est dans mon double qui est en train de sortir. Lorsque je suis prêt à me détacher, j’ai peur et d’un seul coup je retombe dans mon corps lourdement. J’attends que tout redevienne normal et finalement je me rendors!!! Quelle nuit inoubliable. Depuis je regrette de ne pas en avoir profité à mieux observer et depuis rien. Voilà mon témoignage.
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Samuel :
Bonjour Claude,
Merci de ton témoignage très instructif.
De par l’éventail de mes expériences personnelles, je fais une distinction claire entre les différentes formes de sorties hors du corps. Le double éthérique est pour moi le détachement du corps éthérique. C’est le corps subtil le plus proche de soi, celui qui traduit le mieux notre physionomie dans l’éthérique. Il ne m’est jamais arrivé qu’il se détache de moi sans que ma conscience ne le suive. Tu me confirmes que cela est possible. Je ne suis pas étonné qu’il soit amorphe. Si cela devait se reproduire, essaye de voir comment tu te sens dans ton corps physique avec ton double détaché. Le corps éthérique maintient la chaleur du corps, la souplesse des muscles etc.
Lorsque tu te décorpores – détachement avec ton corps éthérique – tu habites ton double. Il est normal de ressentir la peur. La peur et le doute sont propre au mental-égo. Ce « moteur » de notre conscience incarnée se loge dans ce corps énergétique. Donc la peur et le doute te suive lors de cette expérience. C’est la même chose que pour moi, je me demande si je dois continuer la « promenade » ou revenir dans mon corps, je me pose mille questions lorsque je suis dans cet état de décorporation. Ce n’est pas le cas d’un voyage astral – détachement avec ton corps astral – qui n’embarque pas avec lui le mental-égo donc ton double astral sait ce qu’il peut faire et sait comment se sortir de plein de situations rencontrées dans le plan astral.-
claude :
Merci d’avoir répondu. Je me rappelle que j’étais normal dans mon corps avec ma conscience quand je regardais mon double. J’aimerai bien que cela se reproduise…
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Bonsoir, merci pour votre récit,
J’ai bien aimé la coïncidence avec votre article.
Je n’était plus sortie de mon corps de façon consciente depuis plus de 10 ans, et je vois le titre de votre écrit dans ma messagerie quelques jours après.
Ma dernière sortie n’a rien à voir avec celles que j’ai expérimentées à mon corps défendant pendant plus de 30 ans.
Là, aucun stress, c’était cool, c’était la sieste, je me sentais comme dans du coton, j’ai fait 3 sorties, revenant chaque fois à mon corps à moitié endormi mais gardant ma conscience tout à fait éveillée.
La 3 ème fois je suis allée voir mon fils addict à l’ordi dans sa chambre à quelques mètres de l’endroit où je m’étais allongée.
Je l’ai à peine regardé, par contre j’ai salué et communiqué avec un drôle d’être exotique très intelligent assis au coin du lit de mon fils.
Ce n’est qu’à mon réveil que j’ai réalisé que l’entité présente dans la chambre de mon fils ne pouvait être que 2 choses, soit une forme pensée, soit le corps astral d’un extraterrestre en visite touristique.
Bref, c’était une jolie rencontre, car contrairement à beaucoup de pratiquants de la décorporation je n’ai jamais vu de guide.
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Samuel :
Merci de votre partage ! Il y a en effet beaucoup de présences autour de nous d’origines très diverses. S’il nous est possible de faire un voyage astral vers une autre planète (mes propres vécus), l’inverse est tout à fait réel.
Bonsoir Samuel, j’ai aussi beaucoup rigolé en lisant ton article. Les enfants d’aujourd’hui sont souvent « increvables » et ont des capacités naturelles et innées, et des talents tellement fluides, spontanés – pourvu qu’on ne leur coupe pas les ailes. Ma fille (bientôt 9 ans) est de ceux-là, et je la « leste » chaque nuit avec des crânes avec lesquels elle dort (un crâne en onyx pour les racines, sa dragonne, d’autres petits crânes dont elle est la gardienne, et un énorme de 17 Kg, en jaspe, avec lequel elle souhaite dormir). Ça fait pas mal de monde dans son lit, mais comme les chatons, elle a besoin de monde tout contre elle.
J’ai ainsi fait du cododo avec elle jusqu’à ses 6 ans, comme un chaton, c’était la seule possibilité de l’endormir (!!). Puis un jour, elle a acquis suffisamment de force intérieure pour aller dans sa chambre d’elle-même et elle a passé une étape.
En ce qui concerne les doubles subtils, j’ai un témoignage indicible jusqu’à présent, mais tu ouvres la voie à cela grâce à ton article, et qui sera peut-être complémentaire aux tiens, très intéressants. Je considère qu’il s’agit de capacités qui sont en train de se (re)développer chez l’Humain en ce moment… c’est formidable et inattendu (pour moi du moins).
Depuis 3 ans environ, je perçois des sensations physiques, tactiles sur un de mes corps que je perçois comme un des plus proches de mon corps physique, plus facilement la nuit, mais aussi possible le jour. C’est très clair et précis, tout est reconnaissable parfaitement, comme si je le vivais dans mon corps physique, en plus vaste et fluide, car les sensations physiques sont aussi des images et des formes-pensées qui me sont offertes, des sons et des parfums, des couleurs, des mouvements, tout cela en même temps et plus encore, et cela déclenche des retours au niveau physique, mon corps physique en ressent l’impact je dirais et peut y répondre aussi, il y a dialogue autrement que par les mots. Et je suis ainsi enseignée je dirais (et soignée) par une Entité qui peut changer de dimensions, de forme, mais aussi parfois utiliser le double d’un autre humain que je connais, et reconnais. Lorsque c’est le cas, la force des sensations sur mon double subtil est démultipliée, elles deviennent quasiment palpables.
Cette Entité de lumière ne peut utiliser le double de l’autre humain pour rencontrer le mien que s’il est assez proche physiquement, en l’occurrence, on est à 3-4 km de distance et que l’autre humain en ait un minimum conscience. Lorsque l’un des deux s’éloigne, ce contact via nos deux doubles est rendu difficile et le contact se fait alors plutôt directement d’Âme à Âme, et ceci pas forcément en conscience ni pour l’un ni pour l’autre ou en conscience que de l’un des deux.
J’ai reçu l’invitation insistante de faire descendre dans mon corps les sensations ressenties au niveau du corps éthérique, comme s’il fallait construire un pont, le lien. De fait, après m’être sentie un peu « seule » à me dépatouiller, cela s’est élaboré, j’ai pu ressentir et être présente dans mon corps éthérique et dans mon corps physique en même temps, donc pour moi il s’agit d’une forme de multidimensionnalité, ma conscience est bien en deux endroits (de moi-même) en même temps, au moins.
Je remarque aussi que cela se muscle avec le temps et la pratique, et que ce contact entre doubles subtils peut se faire à plus grande distance que quelques Km.
Je perçois aussi que ces expériences changent l’état de la matière du corps, qu’il s’aère un peu en somme, qu’il devient un (petit petit) peu moins dense si je puis dire cela ainsi.
Et je pense que si moi j’en suis consciente en partie, d’autres comme toi aussi, cela se passe en fait pour tout le monde, même si personne ne s’en rend compte, et de façon consciente, cela arrivera un jour ou l’autre à tout le monde.
Cela posera d’autres questions, celle du respect absolu de l’autre. Très vite on peut dériver, comme en télépathie -sans s’en rendre compte- dans des intrusions abusives au niveau subtil, c’est pourquoi ce chemin doit s’élaborer tranquillement et nécessite du temps.
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Samuel :
Bonsoir Cécile,
C’est très enrichissant de te lire car il y a tellement de possibilités que les partages permettent d’en découvrir sans cesse de nouvelles. Je ne pense pas qu’un seul individu puisse tout expérimenter.
Ce sont mes expériences vécues qui m’amènent ensuite à les mettre en perspective par des lectures. Il y a une certaine hétérogénéité dans les désignations des corps et des expériences de sorties hors du corps. Mes désignations n’ont pas d’autres prétentions que de structurer mes vécus propres. Les mots sont des supports incomplets pour traduire mes expériences. Mais voici ma structure lexicale sous-jacente de certains de mes écrits :
1. La décorporation est le transfert de ma conscience incarnée dans un véhicule éthérique dense, le corps éthérique. J’ai l’impression d’abandonner mon corps physique, il est une coquille vide dont je ne perçois plus les sensations ni ce qui lui arrive. La sortie nécessite un effort pour m’extirper de la glue éthérique (filaments blanchâtres comme si je m’arrachais de mon corps). Une fois désincorporé, je résonne avec mon mental habituel, j’ai mes craintes et mes doutes, je ne m’éloigne pas trop de mon corps physique, il s’est refroidi quand je reviens dedans.
2. La projection astrale est pour moi le détachement d’un autre corps, le corps astral. Il est plus léger, je peux voler et sortir de chez moi par le plafond, je peux aller au-dessus de la ville ou filer à tout à l’allure vers un lieu dès que je le souhaite. Ma conscience est différente, une forme de sérénité m’habite car mon mental semble absent, remplacé par une part de moi-même qui sait ce qu’elle fait. Le retour dans le corps est agréable car il se fait avec douceur, je reprends tout doucement le ressenti de la gravité et de la densité du monde physique.
3. La bilocation est l’expérience d’être pleinement conscient dans mon corps physique, d’être parfaitement éveillé et pourtant mes yeux intérieurs s’ouvrent sur une scène plus ou moins lointaine de ma localisation géographique. Je classe la bilocation avec le remote viewing.
4. Alors que pour les deux premiers corps, je les vis dans l’instant présent, double éthérique et double astral en quelque sorte. Les autres corps subtils me permettent de sortir de la temporalité.
4.1. Le corps mental est celui qui m’offre la possibilité d’explorer les lignes temporelles, de me brancher sur tel égrégore et de voir un futur potentiel. Ce corps est encore branché sur mon égo car selon mes peurs et mes attentes, il peut me mettre en résonance avec telle ou telle vibration.
3.2. Le corps causal est pour moi celui qui me fait vivre mon Soi supérieur, l’égo est absent. Il me permet d’aller vivre des enseignements auprès de maîtres spirituels qui ne sont pas de ce monde.
Tout cela demande à être affiné et évoluera dans le temps. Chaque expérience m’amène à corriger ou à préciser.-
Cécile :
Merci beaucoup Samuel pour tes précisions très intéressantes et structurantes, c’est vraiment passionnant tout cela.
De mon côté, je peux juste décrire ce flux de « nouveau » et ce qu’il m’évoque. Cela ressemblerait un peu à des matriochka emboîtées les unes dans les autres et chacune appartenant à l’autre, dans l’alignement, dans l’axe intérieur, et ma conscience navigue de l’une à l’autre selon. Du coup je voyage aussi bien dans des Eléments, que dans les étoiles ou les atomes, ou dans la Terre, ou différentes vies en même temps, selon une thématique qui se déploie, et qui m’est offerte au sein de cet alignement par mon guide comme une graine qui germera au moment voulu et opportun. Je le vis un peu comme un ensemencement en fait. Et un ensemencement vibratoire de la matière car à chaque fois m’appartient de l’actualiser par mon adn actuel, de lui donner forme et de l’exprimer, le matérialiser finalement. C’est très différent de ce que je peux vivre avec les dragons et les nains du jardin ou les autres expressions des esprits de la nature qui m’offrent aussi des enseignements magistraux.
Cela me demande de me rendre disponible, d’être en état de réceptivité donc à minima, nettoyée intérieurement, ouverte, donc d’avoir « vidé » auparavant suffisamment pour que le nouveau puisse advenir, et c’est très souvent après un effort physique qui lave la tête comme de rentrer ou scier du bois ou dynamiser de l’eau, ou jardiner, ou vider la cave ou encore installer une bibliothèque ou m’occuper de façon interminable de nettoyer les déjections de mes animaux, poule, chats, chien, etc ou déboucher une plomberie, bref. Lorsque je suis trop submergée par des tâches administratives ou des soucis ou que je reste un peu trop longtemps sur l’ordinateur, cela coupe cette disponibilité et cette réceptivité. Il y a comme une nécessité d’un rythme de travaux/efforts physiques pour cultiver le terrain intérieur d’alignement, de « virginité » et d’accueil qui permettra l’enseignement.
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Bonjour Samuel,
Cet article tombe à point. Je suis entrain de lire un livre d’Akhena sur les sorties de corps… car je ressens les vibrations et tout ce qui va avec (des visions, les présences, les bruits…) sans sortir de mon corps ! Je me suis demandée si les présences (fées, lutins, anges..ou autres négatives aussi) ne déclenchaient pas une « pseudo » sortie chez moi. C’est une réaction je pense quand je ressens que quelque chose ou quelqu’un vient à mes côtés… Cela pourrait-il être le cas ? L’article m’a bien fait rire, c’est très amusant d’imaginer les enfants aussi innocents lors de leurs sorties 😉
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Samuel :
Bonsoir Sophie,
Je ne saurais que trop recommander de lire des ouvrages dédiés à tel ou tel sujet. Internet est tellement limité dans certains savoirs.
La présence des êtres de la nature induit forcément une attraction vibratoire sur leur fréquence. Ils nous tirent à eux, ils nous ramènent à la fréquence que nous avions connu il y a très longtemps. Et je peux t’assurer que d’avoir des esprits de la nature dans la maison aident énormément à retrouver la mobilité de nos corps subtils. Pourquoi ai-je parlé des Elfes juste avant !!!! Rolalala il y a une suite logique^^
Je peux te dire que parfois il y a un instant de frousse quand tu ne t’attends pas à ouvrir les yeux avec une silhouette sombre qui déambule. Maintenant, je suis habitué.
Bonjour
Voilà une autre façon de voir le double éthérique. Je ne savais pas que l’on pouvait l’associer à la décorporation. Personnellement je l’utilise d’une autre façon : je matérialise le double éthérique d’une personne ou lieu, objet en face de moi pour scanner ses différents corps, chakras etc. Pouvez-vous vous même matérialiser à votre souhait une personne devant vous ou dans vos rêves pour interagir volontairement avec elle ? (sans qu’elle ne soit que de passage sur les lieux et de son plein gré)
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Samuel :
Bonjour Denis,
Mes choix sémantiques ne sont peut-être pas ceux des autres. Le Double éthérique est le détachement du corps éthérique, le corps subtil le plus proche du corps physique. Dans ma segmentation des corps subtils, ce n’est pas celui-ci qui porte les émotions, mais le corps astral. C’est ce corps qu’il m’est arrivé à détacher de mon corps physique en suspension au-dessus de mon corps physique allongé. Et dans cette état de projection astrale, j’avais une vision extérieure qui me permettait de voir l’état de mon corps astral. Je pouvais voir des nœuds sombres, source de mes problèmes, et j’en discutais avec mes guides pour savoir comment corriger et me rééquilibrer. Par contre, je ne me crois pas capable de faire ce que tu fais, c’est-à-dire de faire apparaître le corps subtil de quelqu’un.
Et pour interagir avec quelqu’un, sans qu’elle en ait conscience, je peux communiquer d’âme à âme, et là c’est toujours très étonnant car l’Âme a une sagesse et un recul que la personnalité de la personne n’a pas…-
Sissy :
Bonsoir Samuel,
Depuis de longues années, j’ai souvent fait des « rêves » de dédoublement.
En voici un datant du 21 janvier 1992.
Je me voyais comme si j’avais un double. Je me trouvais au-dessus de mon corps allongé sur mon lit. Je sais que j’avais une chemise de nuit bleue. Mais lorsque je me vis, j’étais minuscule, je mesurais 30 cm (comme une poupée), J’avais les yeux clos, le teint blanc, les cheveux tout blancs et une chemise de nuit blanche.
Mon double essayait de secouer la petite chose inerte dans le lit. Mon visage dans le lit était fermée et triste. Le double (en haut) disait « Réveille-toi ma Chérie, je t’en supplie, que vont penser Florent et tes parents si tu ne te réveilles plus? » J’avais peur de ne pas arriver à me remettre dans ce petit corps…J’ai fait parfois des rêves prémonitoires mais pour des détails anodins.
Un rêve surtout m’avait marquée. À cette époque, je n’avais jamais lu la Mythologie ou le bouddhisme…
J’étais vêtue d’une toge et déambulais dans des ruelles étroites et pavées, affolée, me cachant sous des arcades pour échapper à des prêtres qui me disaient « élue » en vue de mon imminent sacrifice.
Au moment où j’allais me réveiller, des lettres gravées sont apparues : mon nom.
Je m’appelais Chrysis de Némée…-
Samuel :
Bonjour Sissy,
Les sorties hors du corps peuvent nous amener à vivre des expériences dans le même temps présent. Il est très aisé aussi pour notre double éthérique de nous amener à vivre une régression, d’un vécu d’enfance ou d’une autre vie. Je revis parfois des angoisses de jeunesse que ma conscience avait complètement oubliée. Les peurs et les cauchemars d’un enfant de moins de 10 ans sont beaucoup en lien avec des traumatismes trouvant leur origine dans une autre vie.
Certaines de mes vies de l’Antiquité ont rejailli également. La question se pose moins de savoir qu’est-ce que nous avons vécu que quelles sont les répercussions dans notre vie actuelle. Si notre mémoire se rappelle à nous, elle désire ouvrir une porte de guérison. La guérison commence toujours par l’acceptation de ce qui a été vécu afin de refermer une plaie qui affecte notre vie actuelle. Quelles sont les situations que tu vies actuellement qui découlent de cette souffrance passée ? Simplement poser la question dans la quiétude d’un soir et attendre que ton Coeur te révèle la réponse.-
Loris :
Bonsoir,
Je me permets de vous écrire car jusqu’à ce dimanche 2 février 2020, j’avais du mal à croire à ces histoires de décorporations. Mais, ce dernier dimanche, j’étais chez moi, seul, ma femme étant sortie. Je suis dans la cuisine et tout un coup, le gros trou noir. Je pense reprendre conscience mais ce que je vois me glace. Je vois mon corps par terre les yeux fermés. Je fais tout mon possible pour me rapprocher de lui pour qu’il reprenne conscience au plus vite. J’ai l’impression que je lui touche l’arrière de la tête (je ne sais pas pourquoi à ce moment) et là, tout un coup je réintègre mon corps et je sens que j’écarquille le yeux. Mon premier réflexe à ce moment-là, mettre ma main derrière la tête.
Je sens à ce moment là que je perds du sang, beaucoup de sang. Je me relève et à ce moment-là, une autre grosse tâche sort de ma plaie. J’essaie d’éponger ma plaie et évaluer les dégâts. Ma femme arrive et voit ma blessure, paniquée comme pas deux, elle me dit: on fonce aux urgences. Résultat, 8 agrafes derrière la tête et la conviction que si ce phénomène ne s’était pas manifesté je ne serais pas là pour le partager. Depuis, je fais tout pour lire et comprendre ces phénomènes. Si quelqu’un a eu affaire à une histoire similaire pourrait-il me le faire savoir. Merci et bonne soirée.-
Samuel :
Bonjour Loris,
Le corps éthérique est la première couche énergétique autour de notre enveloppe physique. Elle en a assure les fonctions vitales. C’est elle qui enclenche des signaux d’alarme lorsque la pérennité du corps de chair est menacée. Elle est le premier garant de sa survivance. Nous oublions qu’elle constitue un véhicule pour notre conscience comme l’est notre corps physique. Notre conscience peut basculer de l’un à l’autre et les dissocier temporairement. Notre conscience translate avec notre mental du corps physique au corps éthérique. Le corps physique devient extérieur à la perception de notre conscience mentalisée. L’éloignement ne peut être que de relativement courte durée, car le physique va se refroidir et son rythme métabolique diminuer en l’absence du corps éthérique.
Le phénomène de décorporation, ou basculement de la conscience mentalisée, du physique à l’éthérique, est semblable à laisser tomber une couche de vêtement. Si la décorporation ne se fait pas pendant que le corps physique est assis ou mieux, allongé en sécurité, il va chuter de tout son poids comme un corps mort. Les décorporations spontanées et involontaires peuvent se produire, alors le corps physique peut se blesser dans sa chute. Dans le corps éthérique, nous gardons pleine conscience de notre environnement et intuitivement en cas de danger pour le corps physique, la conscience réintègre immédiatement les deux corps ensemble.
Je suis heureux de lire que dans votre aventure vous ayez pu garder conscience en revenant dans le corps physique pour prendre les mesures adéquates.-
loris :
Bonsoir Samuel,
Merci pour votre explication que j’ai relu trois ou quatre fois. Non pas qu’elle ne soit pas claire mais vu le niveau zero de mes connaissances, les termes employés me sont encore pour l’instant bien étranger. Mais je peux vous assurer qu’après ma dernière expérience vécue cela va changer. Merci encore.
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Andy :
Bonsoir Loris,
Je suis heureux que vous alliez bien. La première fois que je me suis décorporé, c’était il y a très longtemps. Un après-midi alors que j étais fatigué, je me suis allongé. Tout à coup, je commençais à voir par double vision. Comme si je voyais à travers quelque chose de posé sur moi. Ayant déjà entendu parler de ce genre de phénomène, je décidais de me lever pour l’expérimenter mais je ressentis alors une douleur effroyable à l arrière de la tête. Je voulais insister mais je n avais pas la force de me lever plus, alors je tournais la tête et je regardais ma main. Je constatais alors que je pouvais voir au travers, elle était fait de substance translucide et gazeuse comme la chaleur qu’on voit au-dessus du radiateur. Après cela, je me suis réveillé.-
Samuel :
Merci de ton témoignage Andy. Je n’ai jamais ressenti une douleur semblable à celle que tu me décris. Par contre, je ressens parfois une pression à l’arrière du crâne, comme une empreinte vibratoire. Je sais alors que je vais être possiblement amené à vivre une sortie hors du corps prochainement. Ce n’est pas systématique mais une forte corrélation existe pour moi.
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Bonjour Samuel,
Est-ce que vous pensez que des problèmes de sommeil telles que les terreurs nocturnes peuvent être liées à de la projection astrale ? Aussi, est-il possible de faire de la projection astrale et de ne pas s’en souvenir ? Si oui, comment en garder le souvenir ?
Merci beaucoup pour votre témoignage !
Claudio