La mission d’âme est la sacralisation de notre raison d’être. Notre contribution dans l’univers s’édifie au travers de cette mission d’âme. Si le chemin de vie donne une direction dans notre existence quotidienne, elle n’est que la trame devant supporter la réalisation de notre mission d’âme.
Chaque incarnation est animée d’une mission de vie. La mission d’âme transcrit, quant à elle, le feu animant l’ensemble de nos expériences de vie. Ce feu intérieur qui nous pousse sans cesse à aller de l’avant, à explorer et à aller au devant de l’expérience, plaisante ou déplaisante, est le sous-jacent de notre mission d’âme.
Toute existence est soumise à l’autorité qui exerce le pouvoir sur notre vie. Il n’est pas d’autorité sur Terre sinon par notre Âme. Celui qui s’oppose à cette autorité se rebelle contre la mission de l’âme. Lorsque la volonté de s’inscrire dans sa mission d’âme s’étiole, notre vie emprunte des chemins chaotiques afin d’épuiser l’égo. C’est l’égo, dans son désir de se réaliser dans la matière, qui perçoit comme un châtiment toute épreuve que l’Âme appelle à nous.
La vie heureuse est le bien commun que tout un chacun nous ambitionnons. Sur le chemin à prendre pour y parvenir, c’est là que les hommes ne sont plus en accord. Dans un monde qui projette des modèles préformatés de vies heureuses, l’égo ne peut que se laisser prendre. La vie nous apparaît alors tel un océan de mises en scène nous faisant courir après ces modèles. Dans cette succession d’impératifs si absurdes se cachent pourtant les conditions de réalisation de notre mission d’âme.
Toute primauté sur nos choix de vie est rapportée au désir d’être heureux. Or, il n’est qu’une Vérité. Heureux celui qui suit la voix de son Âme.
Tout autre appel intérieur n’est qu’artifice de l’égo et vanité du tout.
Une plongée vers la mission d’âme
Emprunter la voie de la régression consciente nous ouvre l’une des portes sur la Lumière véritable. La Vérité est alors omniprésente. Elle est fluide et sans artifice. Elle est tout simplement. Sa Lumière ne demande qu’à se déverser en soi. Le seul intercesseur est la partie de nous-même au contact direct de la Vérité. Cette part multidimensionnelle de nous-mêmes n’est pas un guide spirituel dont nous ne comprenons pas pleinement la nature ni les intentions.
Face à la toute puissance de la Vérité, je me retrouve parfois sans mot. Je me refuse à toute requête relevant de la curiosité de l’égo. Je demande cette fois-ci ce que je dois apprendre au travers d’une profonde amitié que j’entretiens avec une Porteuse de vie.
La mission d’âme d’une Porteuse de vie
Certains d’entre nous sont venus au chevet de la Terre. Celle-ci est en profond déséquilibre entre le féminin divin et le masculin divin. Les Porteuses de vie se démarquent tout particulièrement de part leurs vibrations, les couleurs de leur aura et de leur approche de l’existence. Leur incarnation dans un corps de chair est une véritable épreuve. Elles ont traversé le miroir. Tout sur ce monde est inversé. Tout en ce monde reflète la désacralisation qu’elles essayent d’endiguer.
Elles ont besoin de l’amour humain pour s’enraciner dans leur existence humaine. Rien ne leur est donné, tout est acquis au prix de nombreuses épreuves et expériences souffrantes. Souvent, elles trouvent alors refuge dans leur monde intérieur. Dans ce royaume secret, se révèle la tonalité de leur mission d’âme.
La Vérité prend souvent des chemins de traverse pour se révéler. Elle n’est jamais là où on l’attend.
Cette fois-ci, elle m’emmena plusieurs fois en un lieu aride surplombant une ville littorale. Elle m’y déposa me laissant dans l’expectative d’une promesse de réponse. Alors qu’un pli d’amertume se dessinait toujours plus sur mes lèvres après chaque retour infructueux, je me laissai encore glisser en esprit. Mon double astral se retrouva de nouveau sur cette cordillère projetant un chaos de rochers. Tandis que l’horizon buvait le soleil, ma patience trouva enfin sa récompense ce soir-là.
Le principe de création de la vie
Nous vivons un temps où le narcissisme s’acharne contre ceux qui osent l’infinie tendresse.
La sphère de vie martienne devrait pourtant nous enseigner les ravages du narcissisme. Sur cette terre râpeuse et sans hospitalité, le monde minéral n’est que cendre du vivant. Petit à petit, notre monde est gagné par la même affliction.
Alors qu’il m’est offert de me glisser au plus proche de l’âme de cette Porteuse de vie, je la vois s’agenouiller sur le sol rocailleux d’un flanc de montagne dénudé. Rassemblant posément ses mains, une douce lumière s’expand pour prendre la forme d’une jeune pouce. Plus légère que la matière, plus tangible cependant que l’éther. Des teintes d’orange, de rouge et de jaune doré jaillissent. La jeune fleur est à l’image de cette Porteuse de vie. Elles se déploient entre deux réalités. Expression pure de la grâce divine, elles se situent toutes deux entre le monde divin et celui des hommes.
Ma vision intérieure se poursuit. Il m’est alors offert une leçon de l’univers. Des feuilles et des pétales continuent de se dessiner. La palette de couleurs est au-delà du chatoiement. Elles sont vivantes au point tel que des étoiles semblent habiter l’intérieur du feuillage. Je ressens alors comme jamais la force de vie car c’est l’univers qui se révèle. En transparence de la jeune pouce, une porte connectée à l’univers me tend la main.
Je me tourne alors vers cette Porteuse de vie, demandant à son âme d’où elle provient. Elle n’est assurément pas de ce monde. Il m’est alors autorisé de la voir dans sa forme originelle, avant qu’elle vienne s’habiller d’un corps humain. Sa physionomie change, ses traits adoptent une silhouette nouvelle. Des ailes de papillon se déploient dans son dos. Son système stellaire m’est révélé. Les êtres y évoluent sur un niveau de conscience unifié et dans une fréquence Amour qu’aucun mot ne décrirait avec justesse.
Que vient-elle accomplir ? Les missions d’âme sont multiples lorsque l’on est Porteuse de vie. Un seul mot est formulé rassemblant toute l’ampleur de la sienne.
Sa mission d’âme est celle d’une Ensemenceuse.
Envoyée sur Terre, son plus grand défi est de rapprocher ses créations de vie du plan physique. Elle ne peut le réaliser seule tellement la densité de notre monde lui est éprouvant.
Aux confins du monde, auprès des mers les plus profondes, la vie s’est toujours renouvelée. Ce sont ces lieux sur Terre qui génèrent en elle une attirance liée à sa mission d’âme. La vie s’ébauche dans l’invisible là où les hommes ne voient que des déserts et des volcans inhospitaliers. Ce qui est silence sur le flanc d’une montagne est bouillonnant dans le chaudron de la vie à venir.
Par sa présence physique ou par sa capacité à se projeter en pensée, une Ensemenceuse entonne silencieusement charmes et incantations. La magie d’Isis opère alors au travers d’elle.
Elle crée le patron sur lequel la vie va se déployer.
Tel est le principe de création de la vie. Les formes doivent d’abord être créées sur les plans subtils, comme un canevas sur lequel des maîtres généticiens viendront bâtir autour. Dans son royaume intérieur, une Ensemenceuse façonne les contours et le maillage. À l’image du voile d’Isis, l’Ensemenceuse est la couturière qui prépare le patron des formes de vie.
Gardienne du féminin sacrée, une Ensemenceuse porte la Sophia en elle. C’est en Sophia que se réalise les visions mystiques féminines. C’est en Sophia que réside les connaissances de l’univers matériel et du monde spirituel.
S’unissent en elle les dimensions crées et incréées, visibles et invisibles.
Les Porteuses de vie, ces femmes fées, sont pleinement en Isis tout en étant une individualisation d’Isis. S’inscrivant dans les attributs de la Grande Déesse, leurs missions d’âmes sont multiples. Leurs épreuves le sont tout autant.
Le fardeau d’une femme fée
Femme fée parmi les hommes, une Porteuse de vie se réfugie souvent dans la faille séparant le monde humain du monde spirituel. Un lieu où il n’y a ni ciel ni terre, hors de portée des tribulations du monde physique. Elle enfante la vie partout où elle fut chassée. Les hommes ressentent à son contact leurs propres failles intérieures. Attendant d’être remplis de vie et d’existence, ils tentent de posséder la femme fée. Leur immense béance intérieure les mène à vouloir l’attacher à eux. Or vouloir lui imposer les règles de l’existence terrestre, c’est plonger un tison dans le cœur d’une femme fée. Au nom d’un nécessaire enracinement dans le monde humain, elle se sacrifie trop souvent à elle-même.
Née d’un jaillissement du feu ardent d’Isis, une Porteuse de vie choisit parfois comme mission de s’offrir au monde glacial de la matière physique. Son incarnation constitue un véritable point de sublimation de la glace par le feu divin. Dans cette brume invisible au regard des hommes, cette porteuse de vie y incruste ses plus belles créations. Ses talents artistiques sur le plan humain n’en sont qu’une extension bien pâle au regard de celles sur le plan invisible.
La femme fée donne tout à ce monde et celui-ci ne lui délivre que des amours avares et cupides. Elle excuse tout au nom de l’amour filial. Elle endure tout pour de l’amour fraternel. Elle espère tout de l’amour conjugal.
Sa tendresse infinie est un don conféré par la grâce divine pour le bien de ce monde. Elle rêve de l’idéal à atteindre dans les relations humaines en se conformant au modèle divin. Si elle s’irrite souvent de ses échecs, elle garde la foi et l’espérance.
Mon voyage intérieur tire à sa fin. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis rendu en projection astrale sur cette montagne surplombant de toute son âpreté le bleu infini de l’océan. Je ne savais simplement pas ce que je cherchais jusqu’à ce que je le trouve… que je la trouve.
J’ai alors ouvert en mon Coeur un espace sacré
pour y placer à jamais son œuvre.
Bonjour Samuel,
Je souhaite savoir ce qu’est la Sophia mentionnée dans cet essai. Merci.
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Samuel :
La Sophia, dont le nom signifie littéralement la Sagesse, représente l’aspect féminin du divin, de la Source universelle. Ainsi la Sophia est vue comme la Sagesse de Dieu. Ce féminin divin aurait donné naissance aux polarités masculine et féminine du monde physique que nous connaissons.
Le mot hébreu Tsofiya, proche phonétiquement, ne renvoie pas à la Sagesse. C’est la Chekhinah la désignation hébraïque du caractère féminin du divin.
Isis me poursuit. Partout, dans la racine de mon prénom, dans mes lectures, dans des images, dans des signes quotidiens.
Ce texte m’a troublée. Il y a tant de correspondances avec mes ressentis. Que dire de la famille cristalline que je perçois autour de moi. Notre chemin est effectivement chaotique, douloureux, sans but apparent. Il y a des jours avec Lumière et d’autre sans. Comment trouver la voie ?
Merci pour ces textes apaisants et rassurants.
Bonjour,
Personnellement, j’ai trouvé ma mission d’âme et de vie, mais je ne suis pas heureuse pour autant. Accomplie oui, heureuse non. Je crois qu’on confond les deux. Nos sociétés ont mis le bonheur comme but suprême d’où pas mal de malheurs…
Mais pour beaucoup, être heureux, c’est avant tout être sécurisé, (pour la plupart des gens à vrai dire), et vivre dans un confort affectif et matériel. Les gens les plus « heureux » que j’ai connu, stagnent et sont assez vides émotionnellement mais ils sont toujours heureux accusant ceux qui ne le sont pas de trop se « prendre la tête » et se moquant d’eux.
Voilà, ça ne veut pas dire que je n’aspire pas à des moments de bonheur comme tout le monde mais je me rends à l’évidence, les gens les plus intéressants que j’ai croisés ou les artistes que j’admire n’étaient pas heureux mais accomplis oui. Et ceux qui rigolent tout le temps et n’ont jamais d’épreuves dans leur vie et se disent heureux « impeccable » tout va toujours bien sont souvent des médiocres. Ou des gens qui très adaptés. Avec souvent pas grand chose dans le cerveau non plus. À force de me faire laminer par ce type de personne juste parce que je vis tranquillement dans mon monde (élevant seule mes enfants et ayant une activité artistique) étant différente « bizarre » j’ai vu tant de méchanceté et de mépris chez ces gens « heureux » que je ne mets vraiment pas le bonheur sur un piédestal. Mais plutôt la capacité d’être touché, la sensibilité qui manque cruellement aux gens « heureux » sans problème.
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Typhaine :
et je rajoute ça serait merveilleux si le monde était tel que vous le décrivez si les femmes (comme je suis moi) qui vivent dans le féminin sacré, telles des Isis ou des Parvati, ou des ensemenceuses que vous décrivez, étaient respectées au lieu de quoi on veut les brûler comme les sorcières à l’époque. Du coup, les femmes deviennent des femmes de pouvoir (pire que les hommes une fois au pouvoir) et dans la rivalité des autres femmes, ça c’est le concret. Mais oui, je suis pour ce monde que vous décrivez à mille pour cent.
Ma question serait : comment se coltiner le réel, quand 90 pour cent des gens sont à l’opposé de ce que vous décrivez ? Et prennent pour des dingues ceux ou celles qui sont dans cet vibration là ? Pour ma part, à part vivre en ermite ou quasi je n’ai pas trouvé. Rester vraie est mal perçu (prétention ou trop émotionnelle pour la plupart) s’adapter c’est s’oublier pas mieux alors que faire ? J’avais trouvé mon autre mais il n’assume pas…
Ceci explique cela. J’essaie de revenir dans mon cœur Sacré mais le manque d’amour sur terre me fait parfois tomber. C’est pourtant si facile pour moi d’aimer. Heureusement la nature, les animaux et mes guides sont toujours là. J’aimerai être plus ancrée mais je ressens tellement la souffrance de ce monde que je m’envole par moment pour ne pas ressentir. Je me suis fondue dans le moule de la société pendant 15 ans mais mon âme m’a rattrapé. Même si le chemin est difficile, le fait de voir au delà de l’illusion que je me suis créé et d’avoir le choix de revenir vers moi et de récupérer mes dons est un cadeau inestimable. Je garde la foi pour un monde meilleur où l’énergie du cœur Sacré comblera le manque d’amour pour notre terre, pour tout être.
Merci d’avoir mis des mots sur ce que j’ai toujours senti d’être.
J’avance seule et incomprise sur mon chemin et chaque jour je découvre une vérité plus profonde.
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Samuel :
Les mots ne sont que des lanternes, le chemin appartient à celui ou celle qui a le courage de l’explorer…
J’ai beau être un homme en cette incarnation, je ressens cette énergie féminine en moi, et cette coupure avec l’humain que je ne parviens pas à cerner. J’en arrive à un point où j’ai dû me couper car personne ne semble me comprendre et me tire vers le bas. Il est délicat de se préserver et souvent une énergie guerrière pointe non loin.
J’ai ressenti des frissons tout au long de la lecture de ce magnifique texte, merci pour ce beau partage mon frère 🙂
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Samuel :
La solitude relative est le fardeau que portent tous ceux qui ouvrent le chemin. D’autres s’inscriront progressivement dans ses pas. D’autres encore voudront le faire revenir en arrière pour rejoindre le confort du groupe majoritaire. Ce groupe finit toujours par avancer, petit à petit, de décennie en décennie, de siècle en siècle. Ce qui est paranormal aujourd’hui deviendra un jour une normalité.
L’énergie guerrière, la véritable, n’est pas celle qui déstructure l’humain. Elle est celle qui appelle courage et abnégation, celle qui révèle le guerrier en soi. En le regardant, nous voyons parfois un guerrier épuisé. Épée au fourreau, genou à terre, il se place sous les influx énergétiques de l’Univers. Qu’elles s’appuient ou non sur la mystique des nombres, elles sont toujours là au moment juste.
Salutations Samuel,
C’est ici mon premier commentaire sur ton site, bien que je prenne plaisir à le visiter. Je tiens à saluer cet excellent travail, cette volonté affirmée de partage constructif. Considérant chacun des articles comme une fenêtre de perception, je me suis régalé à ouvrir chacune d’elles et à en respirer les effluves ainsi que les perspectives. Belle construction en étages que cette demeure qui est tienne, un superbe jardin.
Pour situer un peu, je vais simplement dire que des « cristallins » et crânes de cristal partagent mon quotidien. C’est donc avec un grand plaisir que j’ai observé des contemplations communes.
Je ne suis pas spécialement prolixe et vais donc me limiter à signifier simplement un sincère merci pour toute l’incarnation dont tu fais oeuvre en ce temps.
Aux lecteurs de Samuel : Courage moussaillons, tenez bon le cap et la barre !
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Samuel :
Je te remercie Benoit de ton chaleureux commentaire! J’avais commencé à écrire en janvier sur les familles cristallines, il y en a d’autres à présenter. Ce que je ne manquerai pas de faire.
Bonjour Samuel. D’une part, je souhaite savoir s’ il y a une énergie complémentaire masculine à une femme fée ? Et d’autre part, j’apprécie la subtilite de votre expression artistique par la magie des mots … Energie sans fin. Merci pour vos partages. Béatrice
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Samuel :
Bonjour Béatrice. Tout trouve son complémentaire. Une femme fée (ou un homme fée, moins fréquent mais similaire en essence) a pour mission d’apporter la vie là où elle a reflué. Alors une femme fée n’attirera pas naturellement à elle un complément de nature équivalente. Sa mission d’âme va la conduire là où la vie a le plus besoin d’elle, là où l’énergie masculine étouffe le féminin divin…
Bonjour Samuel,
Magnifique partage encore une fois, je sens la vie dans tes mots et le fleurissement des espoirs qu’ils portent en eux. Les femmes fées existent, mon coeur me le souffle. N’avons-nous pas déjà tous rencontré sur notre chemin le regard d’une personne qui aura éveillé en nous la joie enfantine ? La magie existe toujours en ce monde, sur cette Terre. Nous en sommes les porteurs, les vibrantes manifestations. Là où s’enfouissent nos mains, se déploient les racines de l’amitié. Là où se posent nos pieds, de nouvelles voies sont creusées par le sillon de nos cheminements collectifs. En nos coeurs, la puissance de nos destinées se déploie. Partager nos inspirations, co-créer une présence emplie de compassion, attentive et respectueuse de la vie que nous sommes tous. Tant que nous avons la vie, nous pouvons incarner la foi, la bienveillance, la générosité, la profondeur de nos ressentis.
D’une lumière à une autre,
Merci
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Samuel :
Bonjour Jade,
Les femmes fées m’enseignent toujours la même chose. L’importance de trouver son expression artistique. La mienne sont les mots. C’est ma manière de faire de la magie… Je te remercie de ton commentaire qui complète à merveille ce que j’ai essayé de faire transparaître dans mon essai.
Bonjour Samuel,
Je me reconnais tellement dans cette d’inscription, que des larmes ont coulées. Qu’est-ce qui m’anime autant pour me donner autant…, comme si une force invisible me poussait à impulser, à proposer une dynamique qui prend en compte le Vivant dans toutes ses dimensions et surtout à honorer le Vivant en nous. Cette question était restée longtemps sans réponse.
Merci pour tous tes partages.
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Samuel :
Se reconnecter à son être intérieur et mesurer l’écart qui le sépare du rôle que nous interprétons dans notre vie quotidienne, apporte les premières réponses à l’origine des doutes, des insatisfactions, des incompréhensions et des irritations. C’est cette propension à tendre dans une direction opposée à notre essence intérieure qui nous fait vivre tous ces états d’âme… Réapprendre à honorer le Vivant en soi offre en effet une voie de conciliation pour replacer avec un peu plus de justesse notre rôle au quotidien en phase avec notre nature profonde.
Merci pour ces essais très intéressants. Me reconnaissant à travers la description de la femme porteuse de vie, je témoigne qu’il m’est seulement accordé ici de ramasser les restes éparpillés de ma véritable nature et pouvoir. J’ai la sensation d’avoir été obligée de descendre, attirée par des leurres, uniquement afin que mon énergie soit détruite ou entravée. Je continue en mon « for intérieur » à rassembler ce grand yin mais sans guère d’espoir de le déployer sur cette terre aux énergies corrompues et distordues. Toute résonance féerique ressentie aujourd’hui appartient à des souvenirs mais n’existent plus comme réalité vivante. Il est vrai que je continue d’espérer (eh oui difficile de changer de nature!) à ce que la Terre se souvienne et puisse se remettre à vibrer selon cette fréquence magique d’amour vital à travers une trame invisible que je m’efforce de réparer.
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Samuel :
Plusieurs personnes que je sais être des femmes fées, m’ont en effet parlé de s’être faites piégées par l’existence terrestre. Plusieurs interférences dans le déroulement de l’expérience de la vie sur Terre se sont produites (lire ici). L’état de séparation, de dualité et de descente dans la densité sont beaucoup plus prononcés qu’ils n’auraient dû l’être. Les Âmes sont emprisonnées sur ce monde et ne se voient offrir que la réincarnation sous prétexte de karma à régler. Si les codes de la société dénigrent tout ce qui est en lien avec l’éveil intérieur, c’est justement que la sortie de ce monde se prépare avant la mort physique. Les civilisations anciennes avaient de vrais enseignements sur la mort. Aujourd’hui, au seuil de celle-ci, nous formons une masse inconsciente et inexpérimentée du piège de l’astral et de cette fameuse lumière au bout du tunnel…
Je te remercie infiniment de le rappeler ici dans ton commentaire. La Terre a toujours maintenu son chant, seul l’homme a oublié l’importance d’écouter le chant de la Terre. L’homme joue sa propre partition alors que la fréquence magique d’amour est si proche de nous, tout autour de nous.
Merveilleux message d’Espoir, d’Amour. Vous m’avez touchée dans mon Cœur ?.
Merci pour ce magnifique témoignage qui me permet presque de partager avec vous ce moment.
Merci, merci, merci.
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Samuel :
Si ce message te permet de partager avant tout avec toi-même ce moment, alors j’aurai accompli ce qu’il fallait 🙂
Merci, je suis profondément touchée par votre témoignage, je me reconnais dans cette image. Elle m’est apparue en rêve il y a quelques jours avec les traits, belle, sereine, lumineuse, abondante, souriante, douce, c’est elle que vous décrivez cette porteuse de vie, la femme fée. Votre texte est une permission pour moi. J’ose me l’avouer cette femme fée c’est peut-être bien moi. Nous cheminons tous ensemble. Merci pour nous. J’espère vous voir si vous repassez à Paris !
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Samuel :
Nous nous réduisons tous à notre être périphérique. Celui que l’on bâtit depuis notre naissance pour trouver notre place dans le monde. Celui que l’on doit projeter pour que les autres nous accordent une place auprès d’eux. Que ce soit la sphère du couple, celle familiale ou encore plus professionnelle. Nous avons tous un être intérieur, véritable. Chacun est d’une grande magnificence. Je parle aujourd’hui de celui d’une femme fée. Mais même derrière ce groupe se cachent des notes individuelles qui rendent encore plus merveilleuses chaque individualité.
Et oui! Je reviendrai assurément à Paris 🙂
Gratitude et Semences Lumineuses <3
Que la douceur se place de plus en plus sur le chemin afin qu’on y reste un peu plus.
Fiat Lux