Ouverture du Cœur – Exercice 5
Déconstruire un conditionnement
Après avoir intégré la confidence à soi, la pratique de la vigilance de ce que l’on est, s’exprime dans toutes les mises en situation de notre vie.
Mes guides m’invitèrent à l’auto-observation en temps réel. Lors d’une pause de midi, me promenant à l’extérieur, je croisai un chantier routier. Mes guides me firent ressentir la nécessité de commenter mon observation. Je répondis du tac au tac voir un gars qui bosse pour huit qui bullent. C’était de l’humour ironique, bien sûr, mais surtout bien pratique pour se justifier. Je le reconnus immédiatement. Je sus que j’avais échoué à l’exercice soufflé par mes guides. Je vis que c’était de la médisance de ma part, que j’avais bien envie de me déresponsabiliser en disant que c’était un réflexe, que tout le monde faisait cette blague. C’est là que mes guides pointèrent l’un de mes innombrables conditionnements inconscients.
Exercice : Déconstruire pour remodeler un conditionnement
Même si je me suis fait pincer par mes guides, je n’ai pas à regretter ma pensée et ma réflexion de la situation observée. Je reconnais et accepte mon attitude et mon comportement. Par contre, je comprends sans jugement que cette pensée et cette réflexion sont inadaptées dans un cheminement d’ouverture de mon cœur et d’élévation de mon niveau vibratoire.
Mes guides m’enjoignent à suggérer des réflexions alternatives vis-à-vis de la scène observée déconstruisant ainsi ma première pensée issue d’un conditionnement. Je formule alors mentalement un remodelage des hypothèses :
■ L’agent des travaux publics qui est à l’œuvre, est arrivé en retard sur le chantier pour une raison inconnue. Il a à cœur d’apporter sa contribution à la tâche en cours et s’y attèle même si les autres agents se préparent déjà à leur pause, après avoir travaillé toute la matinée.
ou
■ Le chantier nécessite une succession de tâches différentes. Celle en cours ne requiert qu’une personne. Les autres membres de l’équipe préfèrent attendre avec cette personne qu’elle ait terminé pour ensuite prendre leur repas tous ensembles.
Une même scène, les mêmes acteurs, le même observateur, mais une multitude d’interprétations, de vérités. Il n’y a pas à trouver la plus probable, seulement à se brancher sur celle qui engendre des pensées positives.
C’est cela le branchement de son être sur des fréquences vibratoires plus élevées peu importe ce que le plan dimensionnel de notre monde physique nous offre en décor.
Pour aller plus loin dans cet exercice
Alors que je m’employais parallèlement à observer avec attention des personnes dans des situations de la vie courante, tentant d’apprendre à voir leur première couche d’aura, je fus surpris par autre chose. Lors d’une réunion de travail avec des collègues, j’observais distraitement l’une des personnes qui affichait un sourire radieux. Je perçus un masque gris face à son visage à quelques centimètres en avant. Je le qualifierai de masque de pierre éthérique qui, lui, affichait de la tristesse et une profonde blessure. Cette perception n’était pas la première pour moi et s’était manifestée auparavant mais jamais encore aussi distinctement. Je voyais dorénavant les traits de ce masque pétrifié. Je ressentis au fond de moi qu’il me serait possible de connaître la blessure de la personne (abandon, rejet, humiliation etc.) si j’étais en mesure d’associer les traits gravés dans ces visages avec la nature des blessures.
Que cette blessure hante l’esprit de la personne au quotidien ou qu’elle soit enfouie, voire occultée par cette personne, je découvre qu’elle peut prendre une forme perceptible dans ses champs d’énergie.
La blessure de l’âme est là. Elle définit les conditionnements que l’on va adopter et sur la base desquels se fondent nombres de pensées, d’émotions et d’actions dans notre quotidien. Les conditionnements auxquels on s’enchaine (car personne d’autre que nous en est responsable) reflètent la fragilité intérieure qui l’a accueillie et autorisée. Pratiquer l’auto-observation pour détecter lorsqu’un conditionnement s’est mise en marche peut nous aider à remonter jusqu’à notre masque pétrifié. Un proverbe chinois nous enseigne :
Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre.
Ce proverbe nous parle d’un nécessaire apprentissage, qui est l’action d’élaborer ou de modifier les schémas comportementaux spécifiques sous l’influence de son environnement et de son expérience. Nos blessures sont naturellement gravées dans la pierre d’où l’immense difficulté de les guérir. Déconstruire pour remodeler un conditionnement est un exercice intérieur afin que nos blessures s’effacent de notre masque de pierre et laissent leur place à l’expression de la joie, issue du branchement de notre être sur des fréquences vibratoires plus élevées.
Alors que je ressassais mes observations pour en comprendre la signification, mes guides me poussèrent à allumer la télé. Je tombai sur la rediffusion d’un épisode de la série Surnaturel (VO Supernatural). Je sentais la présence de mes dragons et de mes autres guides autour de moi et en moi. Ils me dirent de regarder l’épisode en cours. Une dizaine de minutes plus tard, je sentis en moi le besoin d’être particulièrement attentif au passage qui allait venir. Le voici (attention l’un des personnages est grimé en fantôme mort-vivant) :
J’ai visionné plusieurs fois cette séquence cinématographique pour voir l’entremêlement des chaines affectives, des conditionnements, des peurs, des limitations, des culpabilités. On y voit clairement l’allégorie de la personnalité de surface qui nous sclérose, nous pétrifie dans des schémas limitatifs sans fin et enferme l’être de lumière que nous sommes tous et qui attend d’être révélé, aimé et libéré.
Alors tout exercice simple d’ouverture du Cœur fragilise la surface de notre être, pétri de conditionnements aboutissant à nos tristesses intérieures. Pour graver nos joies dans la pierre, ne nous prétendons pas de suite tailleur de pierre, commençons déjà par donner un premier coup de ciseau à pierre sur ce masque.
Pour une lecture paisible, vous avez la possibilité d’imprimer l’article :
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Samuel :
Bien évidemment 😉 Merci Laurent. Je vais investiguer vers ses travaux!
Bonjour Samuel
Cet article tombe a point nommé comme on dit, je suis adepte de l’humour, ironique, plutôt noir par moment, (rares) en tout cas tout ce qui peut nous sauver parfois de situations grotesques et nocives, toxiques.
C’est pour moi un moyen de désamorcer bien des conflits et douleurs engendrées par le quotidiens souvent dur et sans pitié.
Par ailleurs j’ai mainte fois vu que l’humour est une privilégiée par nos grands frères et sœurs plus évolués.
C’est en tout cas ce que m’inspire votre remarque + qu’une véritable critique négative.
C’est le ton qui compte également.
Stop le sérieux, la connaissance vient avec la joie.
Même si j’apporte crédit a vote article dans sa globalité, même si je comprend bien la nécessite de passer a autre chose sur le plan vibratoire pour permettre le passage de la guérison.
Nous sommes toujours en phase d’évolution, en tâtonnement des limites qui bougent sans cesse.
Alors nous faisons parfois une entaille dans la limite ou nous la franchissons allègrement, j’aime parfois grossir le trait, comme un caricaturiste, puis jouer ensuite dans le croquis léger.
je suis artiste.
Patrick Duval Mandalaman
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Samuel :
Bonjour Patrick. Même avec cette expérience, je ne renonce pas à l’humour et je continue de le pratiquer dans beaucoup de circonstances 🙂 Il manque en effet une partie de l’histoire. Juste avant ma pause, je m’éreintais à la tâche alors qu’une partie de mes collègues étaient bien moins occupés. Mes guides ont détecté une frustration inconsciente et m’ont mis à l’épreuve pour faire ressortir une mauvaise facette de l’utilisation de l’humour. Ce que je voyais à l’extérieur était ma projection de la perception personnelle de ma matinée. Donc si les guides m’ont amené à reformuler mon observation extérieure, c’était pour reformuler ma perception intérieure de la matinée. Ce qui est à l’extérieur de nous est une projection de notre intérieur et vice versa. Ce jour-là guérir mon conditionnement extérieur me permettait d’apaiser mon intérieur.
Votre article fait en moi écho avec un autre article que j’ai lu il y a quelque temps où l’auteur expliquait qu’il s’agissait de prendre conscience du corps de souffrance qui nous entourait, tel un sarcophage de pierre et chercher à s’en libérer; merci de partager votre vision des choses.
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Samuel :
Merci de nous apporter cette information.
Si jamais vous retrouvez une référence, n’hésitez pas à la poster en commentaire, cela m’intéresserait grandement 😀
Salut Samuel,
Je ne sais si ta demande reste valable un an plus tard, c’est Eckhart Tollé qui enseigne le corps de souffrance.
Je suis bien content d’être tombé sur ton site, nous résonnons à l’unisson.
Merci mes guides, devrais-je dire.