Sur la voie de l’éveil personnel, il m’est apparu de plus en plus nécessaire de définir ma lignée rédemptrice. La rédemption est multiple et mon âme a déjà choisi la lignée qu’elle souhaite emprunter. Il me revient de la découvrir. Cette quête vers ma rédemption engendre des chemins, des services et des choix que je n’aurai jamais soupçonnés, comme celle de la sexualité sacrée.
Accepter et se pardonner
Gardiens de la Tradition et de la Lignée, les Templiers ont été, dans un lointain passé, dépositaire d’un savoir leur permettant d’être en résonance avec le plan divin et de le traduire dans la dimension physique sur Terre. Cependant leurs interprétations et leurs actions se sont de plus en plus éloignés de ce plan divin, entraînant une chute inexorable dans l’Ombre.
Les actes posés dans mes vies passées reviennent en force sous la forme de visions. Elles sont à l’image du karma non visité que je transporte encore dans mes champs d’énergie et que je me refusais de visiter. Mes expériences, bonnes et mauvaises, sont retranscrites dans mon ADN, formant mon karma. Je dois apprendre à me pardonner sincèrement pour libérer mon être et ses versions multidimensionnelles de la totalité de mon cycle karmique. Je suis responsable de tout ce qui se met en place autour de moi puisque mon extérieur est l’expression de la vibration de mon corps énergétique, à travers mon ADN qui porte mes mémoires.
Plus j’intègre ma part d’ombre, plus le processus d’activation génétique s’enclenche, me rendant mes mémoires progressivement.
Je suis parti des réminiscences parcellaires de mes vies antérieures pour commencer à retrouver ma lignée rédemptrice. Dans mon processus d’acceptation de mes parts d’Ombre réside l’amorce de ma rédemption.
Vaincre l’égo
Les fresques, peintures et sculptures représentant Saint-Georges terrassant le dragon étaient très présents dans les chapelles des Templiers qui en ont fait leur saint patron et protecteur. Je me suis attaché à l’étude du combat de Saint-Georges et du dragon dans sa version allégorique chrétienne. La représentation que je publie est l’étincelle qui éclaire mon chemin :
Sur cette fresque, le combat originel est déjà largement travesti. L’appropriation de cette allégorie par la Chrétienté amènera de subtils changements au fur et à mesure :
■ La princesse ne croisera plus ses pouces mais adoptera une posture de prière plus conforme à la dévotion souhaitée par la religion;
■ Le dragon ailé sera de plus en plus dépeint comme un démon;
■ L’épée brandit perd son attribut d’arme de Vérité divine qui frappe en plein cœur pour libérer l’être de l’égo, pour devenir une arme dont le tranchant est utilisé pour une destruction négative;
■ Le dragon sera de moins en moins dominé pour être de plus en plus tué. Les premières représentations sont avec un pied posé sur le dragon et en brandissant simplement l’épée;
■ Il sera souvent préféré à l’Archange Saint-Michel, un défenseur de la Chrétienté, le saint martyr Georges de Lydda;
■ L’ajout d’une lance enfoncée dans la gorge. Le chakra de la gorge est le siège des non-dits qui fut pour moi un vrai défi dans mon processus de travail sur moi;
■ Un objet phallique, représentant la masculinité, est enfoncé dans la gorge en passant par la gueule du dragon, aussi une représentation de la féminité. Cette domination et cet asservissement sont également une symbolique de notre société patriarcale. Une amie me répétait que même si on ne comprend pas un symbole, il s’imprime tout de même dans notre inconscient et peut nous influencer.
Dans cette fresque subsiste une clé majeure :
La jeune femme croise les pouces, comme deux chevrons enchâssés, harmonisant les contraires et donnant ainsi naissance à la stabilité (équilibre du féminin et du masculin intérieurs)
Ce symbolisme éclaire le sens d’un principe, celui de la fusion du féminin divin avec le masculin divin en chacun de nous. Ces chevrons sont aussi connus sous l’équerre et le compas. Entrelacés, ils sont les symboles du carré et du cercle, du masculin et du féminin, de la Terre et du Ciel, du temps et de l’espace, de la matière et de l’esprit.
Pour s’emboîter et se compléter, l’équerre, le féminin, doit descendre de sa dimension éthérique et venir côtoyer la dimension physique. Le compas, le masculin, doit monter et redécouvrir ces dimensions éthériques.
J’ai été tenté d’établir un parallèle entre l’entrelacement de ces outils et celui plus charnel d’un homme et d’une femme dont l’érotisme sous tendu par l’Amour doit conduire à la plénitude du sacré.
Vibrer neutre en prémisse à la sexualité sacrée
L’Ombre et la Lumière doivent s’opposer avec la même force pour maintenir l’équilibre. Il ne doit pas y avoir de suprématie de l’une ou l’autre dans mon être. Je comprends que l’Ombre ne doit pas être transformée en Lumière. Je suis Ombre et Lumière, l’une alliée à l’autre. En revêtant mon habit de lumière, dans le point neutre, je peux me présenter devant mon dragon. Mon dragon n’incarnera plus le démon de mes peurs mais un dragon de lumière qui me guidera.
Les dragons font partie des consciences-énergies sous une forme physique qui ont joué un rôle majeur dans la création des dimensions denses, dont celles dans lesquelles nous évoluons présentement. Les dragons sont des êtres d’une grande sagesse. Mais ils révèlent les miroirs de notre énergie.
Leur férocité apparente symbolise l’homme face à ses propres peurs. Là réside le combat à mener pour terrasser ce dragon, nos propres peurs.
Je dois me présenter en totale transparence devant mon dragon, vibrer NEUTRE, ancrer un état d’équilibre vibratoire au plus profond de la matière. Cet état est l’Amour.
Mon ADN porte le code christique qui détermine ma lignée rédemptrice. Il s’agit d’un code d’UNITÉ. Pratiquer la vibration neutre au point d’en faire mon état permanent et naturel facilite les prochaines étapes de mon chemin.
Le retour à ma divinité fait souffrir. Cette souffrance est tout autant émotionnelle que physique. Elle est émotionnelle quand je m’accroche à des modes de fonctionnement obsolètes, issus de ma personnalité forgée sous le voile de l’oubli et la chape des égrégores. Elle est physique lorsque je ressens des influx d’énergie se déverser en torrent au niveau du chakra du cœur. Mon Cœur brûle de ces deux feux, de part en part, jaillissant de la poitrine et dans le dos.
La confiance en soi absolue
Je comprends que je suis le créateur de mes expériences. Mon âme attire les situations qui obligent mon égo à lâcher-prise totalement. J’apprends à faire le deuil de mes anciens fonctionnements. C’est dur, je rechute, je répète les mêmes erreurs. La douleur que je ressens sur ce parcours est une convulsion de mon égo qui se défend. Ne plus être dans le manque de quoi que ce soit à l’extérieur de moi, ne plus être dans la peur de l’absence de contrôle sur les autres et les évènements, sont à apprendre pour moi. Échouer encore et encore jusqu’à réussir enfin.
Quand ma situation personnelle se dégrade, quand les personnes les plus proches vous rejettent, vous attaquent, ont peur de ce que vous êtes, remettent en cause votre discernement spirituel, votre mentalisation des communications avec les mondes subtils, plus rien n’est à attendre de l’extérieur. Aucun encouragement, aucune confirmation, aucune énergie ne peuvent être tirés d’autrui. Ce reflet que j’induis chez les autres est la leçon dont j’ai besoin jusqu’à vibrer neutre.
Retranscription d’un message d’Arzus : Savoure cette déchirure, savoure cette souffrance, savoure cette opportunité de ressentir de telles émotions. Elles vont t’être d’une aide incommensurable pour accélérer ta fusion interne, ton retour à la multidimensionnalité. Remercie-nous, remercie le divin de t’offrir les circonstances idéales pour ressentir ces émotions. Savoure cet instant unique où tout bascule, le combat ultime de l’égo qui jette ses dernières forces dans la bataille. La vague émotionnelle et égotique est sur toi, je suis ton guide, mais tu es le maître, que décides-tu ? Tu coules ou tu t’envoles ?
Il ne tient qu’à moi de reprendre le contrôle de mon propre pouvoir intérieur. Vibrer neutre, c’est me placer au centre des trois égos (bourreau, victime et sauveur), renoncer à toute forme de contrôle d’autrui, rester vigilant à toute dérive. Vibrer neutre, c’est accepter que mon mental ne puisse influencer les situations que mon âme me propose. Vibrer neutre, c’est ne plus avoir peur de me tromper, de ne pas être à la hauteur, de douter des guidances reçues, de ne pas me brimer si les autres me perçoivent comme un manipulateur. Vibrer neutre, c’est accepter d’ÊTRE ce qui est, ce qui a été et ce qui sera.
Lâcher-prise est un acte de confiance en soi absolue, libre de tout manque, de tout contrôle, de toute peur.
Ayant une résonance très personnelle avec la prise de Jérusalem par Godefroy de Bouillon et ses barons lors de la Première Croisade, mon esprit dragon Arzus m’y replongea. De tous les seigneurs croisés, seul Godefroy de Bouillon vendit toutes ses terres et châteaux pour financer sa quête. Il renonça à toutes ses possessions matérielles et ses attaches personnelles pour s’engager résolument dans sa quête. Il n’y avait aucune avenue s’il échouait. Il avait une foi inébranlable en lui.
Le retour du féminin divin
L’éveil de ma divinité fait souffrir mon égo qui se voit de plus en plus terrassé. Tel un phœnix, j’émerge des cendres de ses programmations, principalement pour moi celles de l’amour attachement, des attentes, des chaines, des souffrances que je m’infligeais en ayant toujours laissé mon égo garder le contrôle.
Ma rédemption nécessite d’abord de faire place nette de tout ce qui est obsolète et invalide en moi, je dois m’alléger de tout ce que mon mental et mon égo m’ont encombré, pour accueillir la réintégration de mon féminin divin.
Je comprends m’être fragmenté et que mes fragments attendent et m’appellent pour que je les réintègre. Ils sont une part de ma multidimensionnalité. Outre mes aspects multidimensionnels dont je suis coupé, mon être qui s’exprime sous la forme d’un homme est aussi coupé de sa part féminine. Les principes masculins et féminins sont séparés à l’intérieur même de mon être.
J’ai longuement cherché ma part féminine à l’extérieur pour former un couple. J’étais dans l’illusion et la duperie de moi-même en recherchant à combler à l’extérieur le manque de ma part féminine. Cela ne peut qu’engendrer de la dualité à l’extérieur dans la relation de couple puisqu’il n’y a pas unité à l’intérieur de mon être.
Les égrégores de la conception des liens entre deux individus me définissaient.
Pour que le mariage de moi-même se réalise, il doit y avoir préalablement complétude émotionnelle en moi par la réintégration de mon féminin divin. Le principe féminin divin peut prendre sa place en moi puisque l’espace qu’il aurait toujours du occuper se libère progressivement. Je comprends que cela est un préalable indispensable pour poursuivre le chemin de ma lignée rédemptrice.
La nouvelle structure qui se met en place en moi, au fur et à mesure de la destruction de ce qui est invalide et de la mise au pas de mon égo, me permet d’accueillir progressivement mon féminin divin. Équerre et compas se réunissant à l’intérieur de moi, je peux le traduire à l’extérieur dans le couple. Ma lignée rédemptrice continue de se dévoiler lorsque le sacré s’installe en mon sein.
La dualité dans le couple extérieur
Je comprends que je ne laissais aucune place en mon être pour que le principe féminin trouve sa place au sein de mon choix d’incarner une polarité masculine dans cette vie. Cela créait une pression dualitaire que je reproduisais à l’extérieur dans le couple. Les maux sont infinis : colère, possessivité, manipulation, attente, abus, soumission etc. Le résultat m’amena invariablement dans l’amour attachement et non pas l’amour libre, celui que l’on honore par l’initiation à la sexualité sacrée.
Apprendre à transcender ma dépendance à l’autre qui me maintient dans l’illusion du manque de mon principe féminin, est un long et sinueux parcours.
Plus je deviens complet et réunifié dans mon être, plus je ressens l’appel d’aimer de manière nouvelle et non dualitaire à l’extérieur. Mes guides intérieurs m’avaient enjoint à aimer ma partenaire jusqu’à ce qu’elle et moi devenions libres et indépendants. Je n’avais pas compris à l’époque ce que cela signifiait véritablement. Il a fallu que mon âme appelle à moi des mises en situation pour en mesurer l’immense défi et la lutte terrible avec mes programmations et les pièges de mon égo. Encore tout récemment, je viens juste d’accepter que ma propension à toujours vouloir séduire est une forme de pouvoir de contrôle. La séduction de l’autre est à remplacer par la loi d’attraction où tout ce qui vibre à la même fréquence s’attire. Telle est l’une des manifestations du pouvoir magnétique de la sexualité sacrée.
Vers l’impeccabilité requise par la sexualité sacrée
Je comprends que les deux partenaires doivent être animés d’une même volonté et être sur la même fréquence vibratoire. Les deux partenaires se doivent d’avoir enclenchés leur processus de mariage d’eux-mêmes afin que l’union physique des corps ouvre la voie de la sexualité sacrée. La confiance en soi et envers l’autre doit être absolue. Le plus haut degré de respect doit être pratiqué envers soi et envers l’autre afin de s’approcher de la sacralité de l’acte sexuel.
Les blocages sexuels
Travailler mes thèmes, mes blessures du passé, m’avaient amené à me remémorer, à observer, à accepter, à pardonner et offrir au divin tout ce qui a trait à mes relations amoureuses passées et actuelles. Comme un bon petit soldat, j’avais suivi des instructions. Seulement voilà, le processus était trop mentalisé pour être libérateur totalement. J’ai suivi des instructions et non pas vibré ses enseignements par le Coeur…
L’un de mes compagnons cristallins m’avait certes pris en main un soir pour voir ce que j’avais refusé de voir dans ma toute première relation amoureuse. Cela reste l’une des plus belles communications avec cet esprit cristal qu’il m’ait été donné de recevoir. Mais tout cela n’était pas encore suffisant.
Deux êtres, dont les âmes appellent dorénavant à révéler leur divinité au travers de la sexualité sacrée au sein d’un couple divin, se reconnaissent par une connexion physique et une connexion énergétique par le Cœur. Cet appel m’a obligé à affronter les culpabilités et les hontes enfouies que je n’avais jamais perçues dans ma vie sexuelle jusqu’alors. J’ai dû les verbaliser pour transcender des tabous, des blessures, tout ce qui ne pouvait permettre à mon être de s’élever à cause de ma sexualité telle qu’elle a toujours été.
Le courage de l’un amène la bravoure de l’autre.
La honte se transforme en curiosité créatrice.
La douleur du corps renferme le plaisir.
La peine de l’âme renferme la joie.
L’éveil de l’énergie de feu de la kundalini
La pratique de la sexualité sacrée est une révélation pour moi. Dans une sexualité en conscience, je vois l’autre baigner d’amour et briller de sa lumière intérieure. L’élan d’Amour que je ressens n’a aucun égal pour moi. Les vibrations qui parcourent mon corps sont similaires à la sensation de l’intégration de l’énergie d’un dragon. L’effet régénérateur sur mes corps physique, émotionnel et mental est indescriptible. J’ai ressenti mes corps subtils véritablement.
Intégrer en soi l’énergie conscience d’un esprit dragon peut faire sauter des blocages. J’ai découvert qu’il en est de même avec la sexualité sacrée. L’éveil de l’énergie dragon en mon être amène obligatoirement un puissant nettoyage de ce qui est dissonant dans mes corps physique et subtils. La vague d’énergie de feu amène l’orgasme mais peut s’enchainer par des secousses émotionnelles très dures et incontrôlables. Cette énergie orgasmique purifie tout ce qui m’entrave. Elle me révèle les têtes de mon Hydre de Lerne les plus profondément incrustées en mon être. Je n’ai d’autres choix que de transmuter ce qui est dissonant en moi, toute résistance ou toute fuite est souffrance. La Vérité de moi-même s’établit.
La sexualité sacrée, un chemin non linéaire
L’expression d’un couple extérieur se fait dorénavant pour moi dans une finalité de fusion de deux êtres complets et unifiés et d’unification encore plus grand. Les deux partenaires dans l’acte d’amour sacré choisissent d’incarner l’expression des deux principes, masculin et féminin. Ils sont amenés et ramenés l’un vers l’autre jusqu’à ce que l’alchimie divine s’opère. Il me reste à briller ma fréquence et laisser venir à moi ce que est juste de recevoir en fonction de mon avancement.
Je vis l’un des processus pour ancrer l’Amour, vibration unifiée, dans la dimension dense de la Matière, champ d’expérimentation de la dualité.
Ma rédemption passe par l’atteinte d’une vibration individuelle unifiée pour emprunter la voie de la sexualité sacré afin de retrouver l’Amour divin des sphères vibratoires unifiées.
Ma lignée rédemptrice est un long chemin qu’il est impossible pour moi de réussir d’un coup. Cette quête m’a fait découvrir mon chemin et me permet d’établir ma vérité. J’ai ressenti l’énergie de FEU s’éveiller en mon être. Mon être l’a touché du bout des doigts… mais j’étais loin d’être réellement prêt.
Je reprends tout le processus depuis le début pour m’alléger, me rendre maître de mon égo, me rendre transparent, m’unifier encore et encore. Je me relève après chaque rechute. Je construis mon édifice intérieur sur chacun de mes échecs. Je suis.
Ma gratitude est immense pour les enseignements spirituels reçus depuis plusieurs mois et pour les guidances et les grâces qui m’accompagnent quotidiennement. Mais quelle ironie de passer de vies à garder dans l’ombre pour moi ou des initiés des savoirs, à diffuser maintenant sur un blogue ouvertement et en tout transparence ce qui me touche le plus intimement…
Découvrir la suite :
Pour une lecture paisible, vous avez la possibilité d’imprimer l’article :
Bonjour Samuel,
Je suis heureuse que vous soyez « revenu » du moins pour moi car je ne vous recevais plus… pourquoi ?
Peu importe, une pause m’était sans doute demandée… Merci à toi de te mettre aussi à nu par le récit de tes expériences, qui dans l’ici et maintenant pour moi me connecte totalement à la sexualité sacrée… « quelque part elle m’appelle par de nombreux messages que l’on me transmet sur ce sujet sans que je ne sois inscrite à quelque site que ce soit » peut-être mon dragon intérieur je ne sais !
Je vais continuer sur ce chemin car cette nouvelle a raisonné en moi dans la compréhension que votre expérience peut m’aider à me retrouver.
MERCI
Bonjour Samuel, très intéressant blog que le vôtre.
Ma vie a été remplie de pas mal d’épreuves, le contraire des vies lambda, aucun confort de vie, aucune zone de confort jamais. J’ai une activité artistique et je sais que je suis douée et que j’ai reçu la mission de faire fructifier mes dons donc je chéris et assume ma mission même si parfois j’aimerais être une personne lambda avec moins de souffrance ou avoir le choix de la médiocrité tellement plus confortable, mais c’est ainsi.
Bref en ce qui concerne le couple divin, à 50 ans, j’avais rencontré un joyau, un homme d’une très grande beauté extérieure et intérieure (mais qui semble mal tourner actuellement sur un chemin de médiocrité), de 20 ans de moins que moi aussi dont je suis immédiatement tombée folle amoureuse c’était une évidence, j’ai eu la chance qu’il soit aussi sous mon charme et libre, et notre passion a démarré, d’abord un amour presque adolescent (malgré notre écart d’âge) d’une grande pureté, comme on a quand on est enfant, assez absolu puis c’est devenu très sexuel, très sauvage entre nous, très torride. Mais toujours pur. Autant dans toutes mes relations passées, j’avais besoin d’atteindre l’orgasme à chaque rapport, autant avec lui je n’avais aucune envie car ça faisait tout retomber, c’était tantrique bien plus « orgasmique » sans orgasme qu’avec. Il n’a pas été assez fort je suppose pour continuer la relation, qui ensuite s’est arrêtée à sa volonté puis a repris mais de façon très épisodique car il était toujours attiré sexuellement (mais voulait mettre notre relation dans des cases, ce qui était impossible car il a un côté conventionnel que je n’ai pas) puis il disparaissait dans son silence puis revenait, un couple de relations flammes jumelles si on croit à ce phénomène (dont je suis revenue je dois dire je préfère l’expression couple sacré). Je souffre énormément, vous me direz que c’est mon égo et sans doute oui pour beaucoup mais c’était la première fois que j’étais en relation d’âme. Bref je vois aussi beaucoup 11:11 ou 11h11. J’ai lu votre article là-dessus. Vos réponses aux commentaires résonnent énormément en moi sauf que clairement je pense que le « travail » pour éviter la dépendance est assez illusoire car tout est question de cycles. J’ai travaillé sur moi pendant 30 ans et pensais parfois ne plus du tout être une dépendante affective ou abandonique, surtout quand j’étais célibataire… car c’est plus facile oui, d’être « alignée » et non dépendante quand on est seule… (je veux dire une fois la souffrance passée de la séparation).
Mais ensuite avec le tsunami provoqué par la rencontre avec mon autre, c’était une autre histoire !! Toutes mes belles théories de relation « mature » apaisée, ou chacun nourrit l’autre, se sont effondrées. En gros, aimer c’est prendre un risque, on n’évite pas la souffrance comme on le voudrait, tout notre désir de spiritualité pour beaucoup vient de l’envie de ne pas souffrir ! C’est donc purement égotique même si c’est humain. Alors on appelle la souffrance dépendance affective ou abandonisme. On nous promet des miracles qu’on peut « guérir » de nos blessures (sans dire jamais comment d’ailleurs on est censé s’aimer soit-même) etc. Mais il n’y a rien à guérir juste à être et laisser être. Et si on a peur de souffrir alors il suffit de faire comme tout le monde, s’engager dans une relation fade et sécurisante où l’on stagne (moi je ne peux pas). Sinon dans toute relation de couple divin, c’est fort ET douloureux aussi, Shiva et Parvati sont un couple divin, elle était très jalouse, ça n’était pas le coté bisounours soupe spirituelle qu’on nous sert partout maintenant en spiritualité mainstream. Voilà où j’en suis et pourtant je ne suis pas maso et j’aurais aimé croire qu’on peut aimer vraiment sans souffrir.
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Samuel :
Bonjour Typhaine,
Je reprends l’exploration de la sexualité sacrée au sein d’un couple divin, un couple où l’âme de l’un reconnaît le lien particulier qui l’unit à celle de l’autre :
https://www.leretourdesdragons.com/double-obscur-sexualite-sacree/
Une complétude irréelle et une épreuve sans nom attendent chacun des deux amants.
Peut-être y trouverez-vous des clés…
Merciiiii c’est exactement ce que je vis pour le moment. Cette phase d’éveil est tellement difficile, je suis seule face à moi-même, l’entourage ne comprenant pas. Mais au fond de moi, je sais que tout est juste et que cet état est le tremplin, l’illusion s’efface pour laisser place au retour à mon essence tant attendu par mon âme ?
Découvrir et lire votre blog aujourd’hui est une guidance en soi, le message que je reçois est limpide. Que le chemin me semble long et douloureux, j’accueille de ne pas trouver encore la clé de la vibration de mon cœur, que le mental soit toujours aussi présent et ne me laisse en paix. Merci pour vos mots sur mon chemin.
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Samuel :
Le chemin est assurément long car le temps linéaire nous offre la possibilité d’y aller étape par étape. Intégrer et vivre un changement intérieur prend du temps. Douloureux il l’est jusqu’à que l’on comprenne que c’est notre propension à résister et à s’accrocher à notre besoin de contrôle qui en est la principale cause. Et je peux témoigner que même en en prenant conscience, cela reste un parcours progressif pour le mettre en oeuvre en soi.
Bonjour Samuel. C’est réconfortant d’apprendre que d’autres êtres travaillent à retrouver l’Unité de leur couple intérieur. Mais ce qui est le plus difficile pour moi c’est l’incompréhension et le rejet de mes proches qui sentent que je ne vibre plus comme eux… la distance et la fracture s’installent. C’est ce que je nomme « la sélection naturelle » ?. Merci pour ton témoignage.
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Samuel :
Cette distance et cette fracture sont une réalité que je prendrai le temps d’explorer dans un essai. C’est un fait majeur dans un Chemin d’éveil intérieure et il est véritablement difficile de le vivre au quotidien.
Bonjour, Je valide…. surtout les 5 dernières lignes de cette page.
Oui, les deux partenaires doivent être des « éveillés », oui, ils doivent avoir la même fréquence vibratoire! Oui, le plus souvent, l’un des deux est désincarné! Oui, c’est la puissance d’attraction absolue qui fait le reste!
Oui, c’est la définition des âmes jumelles. Oui, cet accouplement permet le cumul augmenté des deux puissances individuelles, ce qui fera de chacun d’eux un être ascensionné.
Oui, c’est Isis ….
Bonjour Samuel,
J’éprouve un bon ressenti avec vos écrits, mais cela est un peu trop théorique, pourriez-vous exprimer votre expérimentation ? Soyons « terre à terre ».
Ma démarche sexuelle a toujours été la recherche de la satisfaction de l’autre avant la mienne. Certes, j’ai joui mais plus par la satisfaction du pouvoir exercé de donner du plaisir. Voilà longtemps, ma compagne de l’époque m’a fait découvrir le plaisir prostatique. Par un massage direct sur la prostate, elle m’a fait connaître un orgasme que je qualifierais de « féminin ». À l’époque, elle a pris « peur » de cet aspect « homo » de ma satisfaction sexuelle. Depuis bien des années se sont passées et je m’estime autant homme que femme pour le sexe. Mes expériences à travers les autres femmes ou hommes ne m’ont jamais pleinement satisfait. Depuis peu, je me re-découvre et recentre mon activité sexuelle sur moi-même. Je pratique la masturbation sans excitation extérieure (films x ou fantasmes) uniquement pour la gestion du plaisir et surtout éviter l’éjaculation. Je découvre alors une autre dimension sexuelle par la diffusion du plaisir dans toutes mes cellules. Mon ouverture à moi se fait aussi par rapport à ma partenaire, cela commence par l’effleurement, la naissance du désir ou non pour ensuite se développer par du sexe lent et varié. Je dirais que je suis sur le chemin de la sexualité sacrée et celui-ci est long. Que pensez-vous du tantra ?
Bonne journée.
Flammette
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Samuel :
Dans la nature intrinsèque de chaque âme, il y a équilibre des polarités masculine et féminine. Cette vibration androgyne, nous la perdons dans notre incarnation terrestre. La Séparation s’établit en toute chose. Nous avons enchaîné les incarnations, alternant les sexes, alternant les orientations sexuelles. Nous atteignons actuellement tous une vie de synthèse de notre quête. On se sent rappeler par cet état de perfection androgyne, sans en être conscient le plus souvent. On cherche dans un partenaire de sexe opposé ou du même sexe, ce qu’il nous manque. On le cherche aussi avec son propre corps. Dans tous les cas, nous ne cherchons malheureusement qu’extérieurement à soi, en périphérie de notre être profond. La voie tantrique est un enseignement pour redécouvrir la sexualité intérieure.
Je suis encore en apprentissage. Notre sexualité ne peut être sacrée que lorsqu’on a atteint la guérison. Car autrement, elle reflètera toujours nos manques, nos frustrations, notre besoin de contrôle etc. La sexualité sacrée ne peut se révéler qu’entre deux êtres qui ont atteint un certain niveau d’éveil sur une même fréquence vibratoire. Elle peut aussi se révéler sous une forme de tantrisme où notre être incarné retrouve sa partie androgyne non incarnée.
Bonjour,
Merci. Je vous lis et tout me parle comme une évidence… les femmes fées et la sexualité sacrée. C’est incroyable.
Bonjour Samuel,
Je lis par intermittence et au hasard tes articles vu que j’ai découvert ton blog depuis peu et suis touchée par la profondeur de tes écrits. « Apprendre à transcender ma dépendance à l’autre qui me maintient dans l’illusion du manque de mon principe féminin, est un long et sinueux parcours » : j’ai choisi la polarité féminine présentement mais pour autant j’ai beaucoup de « masculin » dans ma façon de fonctionner alors qu’émotionnellement je me ressens tout à fait « féminine ». Un tuyau pour mieux évoluer ?
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Samuel :
Notre incarnation physique s’exprime non pas par un corps androgyne, mais polarisé masculin ou féminin. Au corps physique s’ajoute des corps subtils comme le corps émotionnel ou le corps mental. Ils définissent si on se sent femme ou homme. Habituellement il y a concordance avec le corps physique mais pas toujours. On exprime enfin des attributs classés plutôt masculin ou plutôt féminin à nos attitudes, à nos comportements, à nos goûts personnels.
La sexualité sacrée est un cheminement pour retrouver la véritable unité. Homme ou femme, émotionnellement homme ou émotionnellement femme, attitude masculine ou attitude féminine restent que des expressions périphériques de notre Être. Présentement, celui évolue depuis des siècles dans une matrice patriarcale. Nous avons dévoyé le masculin sacré et nous avons rejeté le féminin sacrée en soi. Nous devons illuminer notre masculin sacré intérieur et réintégrer notre féminin sacrée intérieur.
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Clo :
Bonjour Samuel,
Merci pour la réponse car autant réintégrer le féminin sacrée en moi était clair autant je n’avais jamais ressenti l’appel à illuminer le masculin sacré en moi (trop de douleur et de rejet peut-être du patriarcat que j’ai vraiment peine à voir à l’intérieur du moi … en mode : ce n’est pas possible d’avoir « ce vilain petit canard en moi »).-
Samuel :
Il est difficile de conceptualiser car cet équilibre se vit plus qu’il ne s’explique. C’est un long processus que j’entreprends également.
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Bonjour Samuel,
Lire des romans m’a toujours paru dénué d’intérêt. Voilà enfin un roman captivant, celui de ta vie ; la mienne ma paraît si ordinaire… c’est probablement que j’ai encore un long travail d’introspection qui m’attend… et le thème évoqué m’amène à me replonger dans mes années adolescentes pour y défaire des nœuds. Merci! Te lire par un dimanche pluvieux et grisonnant dans le sud de la France ensoleille ma journée!
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Samuel :
C’est l’un des pièges de l’égo, celui de nous faire voir que la vie de l’autre est plus intéressante que la sienne. C’est une illusion qu’il appartient à chacun de dépasser. Quand je rencontre d’autres personnes, je préfère écouter le vécu de l’autre que m’écouter me raconter. La première situation m’enseigne, la deuxième m’expose à l’orgueil. Si je me raconte par écrit c’est seulement pour montrer comment je suis mon propre thérapeute, ce qui est possible pour chacun.
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Nicky :
Erreur: l’ego n’existe pas. Il est une invention humaine supplémentaire pour mieux phagocyter l’autre en le culpabilisant notamment, d’exister… « Si tu fais ceci, si tu penses cela, c’est ton égo qui parle. MOI, je le vois! ». Trop fort! Quelle belle leçon de dés-humanité! AIMER l’autre ce n’est pas cette façon de le juger et de LE faire SE juger, ce dans quoi mènent les analyses des « psycho-machins » de toutes sortes (tenants d’une théorie née de l’esprit perturbé de Freud). Compliqué? On en reparle (si tu veux bien « m’entendre »…)
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Samuel :
Bonjour Nicole,
l’égo est pour moi la perception que la conscience a d’elle-même. Il peut être mis au service du Cœur, laissant la place à l’acceptation que la Vérité des autres n’est pas forcément la sienne et que cela est parfait ainsi. Il peut être a contrario le maître de notre personnalité, exigeant d’être « entendu », de corriger et de plier l’autre à sa Vérité. Dans le deuxième cas de figure, une fois que l’autre s’est rangé sous sa Vérité, est-ce que la souffrance intérieure qui l’anime a disparu pour autant ?
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Bonsoir,
Je découvre avec intérêt votre site et vous remercie de partager ce que vous recevez.
L’illustration de cet article est signée: geoglyphiks.com
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Samuel :
Un grand merci 😀 pour m’aider à retrouver le nom de l’artiste, en l’occurrence George Atherton. C’est important pour moi de citer les artistes de toute création^^
Quel enseignement Samuel dans cette expérience qui t’est si personnelle mais en même temps qui touche à l’Universel ! Ce témoignage ne peut que toucher le coeur de tes lecteurs et ta présence de plus en plus et tellement lumineuse ne peut que dynamiser -ou faire fuir – ceux qui croisent maintenant ton chemin. Merci du fond du coeur pour cette simplicité avec laquelle tu nous enseignes l’humilité, la nécessité d’évoluer dans le non-choix, vers l’être divin que nous sommes, en nous libérant de nos illusions et de nos croyances limitantes.
Cher Samuel,
Quel beau partage, bravo pour l`introspection.
Merci,
Bise,
Françoise 🙂
Pertinence, structuration culturelle, objectivité, humilité…
Excellent partage ! Merci !